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Charles Ponzi, retour sur cette escroquerie éponyme

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  • Charles Ponzi, retour sur cette escroquerie éponyme

    latribune.fr
    [Replay] Grandeur et décadence de Charles Ponzi, l'inventeur de la première escroquerie financière moderne, qui inspira Bernard Madoff.

    Rio de Janeiro, 1941. Un homme alité raconte sa destinée tumultueuse à un journaliste américain.

    Au début du siècle, Carlo Ponzi, rebaptisé Charles, débarque aux États-Unis sans un sou en poche. 17 ans plus tard, établi à Boston et marié à la charmante Rose, elle-même issue d'une famille d'immigrés italiens, il se lance dans le commerce de coupons-réponse internationaux et fait fortune en garantissant des taux d'intérêt astronomiques.

    Sa combine : rémunérer ses clients grâce aux investissements des nouveaux entrants. Les dollars pleuvent, jusqu'à ce que le pot aux roses soit découvert...

    Spéculation sur la monnaie italienne déjà en 1919
    L'immigrant italien inventa la chaîne de Ponzi, une pyramide décrite en 1986 par l'économiste Hyman Minsky. Ponzi s'était aperçu d'un décalage de prix entre l'Italie et les États-Unis sur les timbres-poste internationaux. Il achetait ces « coupons-réponses » en Italie, les échangeait contre des timbres américains, plus chers, puis les revendait contre du cash, réalisant 50 % de rendement sur 45 jours.

    Rien d'illégal, en apparence, sauf quand il se mit à proposer ces rendements au public, via une société d'investissement, la Securities Exchange Company (SEC, rien à voir avec le gendarme de la Bourse américaine). Environ 20.000 personnes investirent 15 millions de dollars dans ce schéma, fondé sur l'arrivée régulière de nouveaux investisseurs. Lorsque le pot aux roses fut découvert, on s'aperçut que pour offrir les rendements promis, il aurait fallu 160 millions de coupons. Or, seulement 27.000 étaient en circulation. Ponzi fut condamné à cinq ans de prison, puis extradé en Italie.



    Pour transposer la pièce de David Lescot à l'écran, Dante Desarthe a fait le pari d'inscrire ses comédiens sur des images d'archives de la première moitié du XXe siècle. Une superbe épopée en noir et blanc, où s'ébauche le capitalisme sauvage à venir.



    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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