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L’incroyable soutien des Brésiliens à l’Algérie

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  • L’incroyable soutien des Brésiliens à l’Algérie

    Nombreux sont ceux qui craignaient des gradins algériens peu remplis pour cette rencontre historique. Non seulement il n’y avait pas moins de supporters des Verts, mais les Brésiliens se sont chargés avec vigueur de donner de la voix pour soutenir les hommes de Vahid Halilhodžić face aux Allemands.

    Au fil du match, les locaux ont clairement pris fait et cause pour les Verts. Le stade entier lançait des « Algérie, Algérie », repris par des supporters algériens presque surpris de ce soutien massif. Et lorsque par deux fois l’arbitre du match a pris une décision injuste pour les Verts, le stade s’est levé comme un seul homme pour hurler une insulte en Portugais que nous tairons ici…

    « Vous avez une équipe incroyable. Vous méritiez de gagner », s’enthousiasme Miguel, très étonné par le niveau de jeu de cette équipe qu’il ne connaissait pas quelques semaines avant. En l’espace de deux semaines, les Sud-Américains ont également appris les chants et les mimiques des supporters. Le « flip-flap » des mains sur la chanson « One two three » ou encore les applaudissements et le mouvement tournoyant des mains sur « Les Algériens ».

    Dans les dernières minutes du temps réglementaire, ce soutien était encore plus impressionnant à voir. Presque tout le stade sifflait les Allemands et leur possession de balle. Alors que ces derniers jouaient à ce moment-là un très beau football avec des passes à une touche de balle…

    Malgré tous ses efforts, ce 12e homme Algéro-Brésilien n’a pas suffi à qualifier les Verts pour les quarts de finale. Mais il a certainement dû leur donner les ressources de tenir aussi admirablement pendant 120 minutes face à un prétendant au titre.

    tsa
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    C'est clair qu'ils étaient avec nous et depuis la fin du 1er match contre la Belgique ! Hier ils l'ont clairement montré car on entendait pas les supporters des verts mais un ensemble "multi-supporters" ! Ca fait plaisir

    .
    **Souvent imitée jamais égalée **
    Mi ange - Mi démon

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    • #3
      Bonjour

      « Vous avez une équipe incroyable. Vous méritiez de gagner »,
      On est sortit la tête haute...C'est ça l'essentiel !
      L’Algérie restera l'équipe du mondial qui aurait méritée de gagner.. elle à su faire parler d'elle en bien... on recommencera encore et la prochaine fois on fera encore mieux , inchallah !
      " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
      M/SR

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      • #4
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          Histoire d'une famille brésilienne qui supporte l'E.N

          Luciano, 39 ans, est né à la clinique des Orangers à Alger. Il a été enregistré au consulat du Brésil à Alger.

          Le père, João Carlos Bona Garcia, fondateur du Parti Communiste des Travailleurs (POC), décida de rejoindre la résistance armée au régime brésilien...
          La famille a vécu en exil au cours de la dictature militaire au Brésil: Au Chili, puis en Argentine et enfin en Algérie.

          L'histoire des parents de Luciano a été racontée dans le film "En Votre Nom" (2009) du réalisateur brésilien Paulo Nascimento retraçant les péripéties de la vie d'un couple politique en exil.

          « A cette époque, l'Algérie était dans une situation très délicate. Sortant d'une guerre très difficile contre le colonialisme français qui a duré plus d'un siècle, il était nécessaire pour les algériens à ce moment de réaffirmer leur identité, leur estime de soi, leur langue, qui est l'Arabe. », dit le père.

          La famille bénéficie désormais de la "double nationalité" et Luciano se trouve déchirer entre deux pays ou entre deux équipe. Supporte-t-il l'Algérie ou le Brésil?

          Le père est catégorique: « Soyons clairs, je veux que le Brésil gagne la Coupe du Monde, mais ici à Porto Alegre , je suis le premier à supporter l'équipe algérienne.

          Anecdote:

          « On a vécu une histoire inoubliable. En fait, on eu peur le jour ou les infirmières ont échangé notre bébé avec un bébé algérien! Elles ont pris les enfants pour leur faire la toilette et à l'heure de l'allaitement, Luciano a été donné à la mère arabe et on m'a donné un autre bébé » explique Celia Pohlmann Garcia, la mère de Luciano.

          Le Brésilien né en Algérie fait face à une plaisanterie au sein de la famille à cause de ce malentendu. « Aujourd'hui, mes frères et mes cousins font une une blague sur moi. Peut être que tu n'as pas été échangé, tu es sûr de ça? » dit Luciano.

          A part cet anecdote, la famille éprouve une affection particulière pour l'Algérie. Une gratitude à ce pays qui les a accueillis.

          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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