Tweet
Des habitants des villages Boukharouba, Tighlit, Tazelmat, Aït Si Said, Ait Rabah et Alma, du douar Izarazene, dans la commune de Timizart, ont organisé, hier, lundi 30 juin, une marche pacifique, depuis le siège de la subdivision de l’ADE jusqu’à la mairie, avant de mobiliser des fourguons et autres moyens de transports pour rejoindre Tikobaïne et récidiver avec une autre marche du siège de l’hydraulique vers le siège de la daïra d’Ouaguenoun.
Ces deux marches de protestation qui ont mobilisé des dizaines de citoyens, jeunes et moins jeunes, se veulent être, comme nous le dira un représentant des protestataires, «des actions ponctuelles et civilisées, afin d’alerter les responsable locaux sur la précarité de la vie qui règne dans l’ensemble des villages qui constituent le douar d’Izarazene». Parmi les revendications soumises dans la lettre adressée au maire de Timizart, mais aussi au chef de daïra, celle portant sur le réseau de distribution de l’eau, qui est défectueux depuis des années. En effet, selon notre source, ces villages ne sont plus approvisionnés en cette denrée vitale, depuis des mois, «faute d’une utilisation rationnelle du réseau existant, malgré l’existence d’un château d’eau à Tighlit.
Avec l’arrivé de l’été, il est facile d’imaginer le calvaire que doivent subir les habitants de ces localités».
Autres revendications et pas des moindres, la réfection des routes reliant les villages en question au chef-lieu communal, qui sont dans un état déplorable et impraticables, et qui engendre, pour ces villageois, l’isolement et l’éloignement des centres urbains, et donc la privation des commodités minimales pour une vie décente et digne. Rejoindre son lieu travail, son école ou tout simplement se déplacer vers Fréha ou Tizi-Ouzou, deviennent dès lors un calvaire pour les citoyens. Le P/APC de Timizart, qui a entamé un dialogue avec les représentants des manifestants, dit être sensible à leurs problèmes et compte essayer, avec les responsables de l’hydraulique, de trouver une solution à cette situation, qui n’a que trop duré, afin de soulager ces villageois. «Loin de nous l’idée de fermer l’APC, l’agence de l’ADE ou le siège de la daïra. On ne souhaite pas pénaliser nos concitoyens, qui ne sont fautifs en rien dans la situation lamentable que nous vivons, par des actions de ce type. Notre action, nous la voulons pacifique, ordonnée et graduée. On use de méthodes civilisées pour nous faire entendre, car les habitants d’Izarazene sont civilisés et ils le démontrent admirablement par ces deux marches organisées. Mais si jamais nos revendications ne trouvent pas un écho favorable auprès des responsables concernés, nous ne comptons pas baisser les bras. Nous reviendrons avec les mêmes revendications, avec d’autres actions plus adaptées, et ce, jusqu'à ce qu’elles soient prises en compte par qui de droit», nous confiera, à la fin de la marche, le représentant des citoyens d’Izarazene, satisfait de la réussite du mouvement de protestation des habitants.
Ait Slimane Amazigh.- La dépêche de kabylie
Ces deux marches de protestation qui ont mobilisé des dizaines de citoyens, jeunes et moins jeunes, se veulent être, comme nous le dira un représentant des protestataires, «des actions ponctuelles et civilisées, afin d’alerter les responsable locaux sur la précarité de la vie qui règne dans l’ensemble des villages qui constituent le douar d’Izarazene». Parmi les revendications soumises dans la lettre adressée au maire de Timizart, mais aussi au chef de daïra, celle portant sur le réseau de distribution de l’eau, qui est défectueux depuis des années. En effet, selon notre source, ces villages ne sont plus approvisionnés en cette denrée vitale, depuis des mois, «faute d’une utilisation rationnelle du réseau existant, malgré l’existence d’un château d’eau à Tighlit.
Avec l’arrivé de l’été, il est facile d’imaginer le calvaire que doivent subir les habitants de ces localités».
Autres revendications et pas des moindres, la réfection des routes reliant les villages en question au chef-lieu communal, qui sont dans un état déplorable et impraticables, et qui engendre, pour ces villageois, l’isolement et l’éloignement des centres urbains, et donc la privation des commodités minimales pour une vie décente et digne. Rejoindre son lieu travail, son école ou tout simplement se déplacer vers Fréha ou Tizi-Ouzou, deviennent dès lors un calvaire pour les citoyens. Le P/APC de Timizart, qui a entamé un dialogue avec les représentants des manifestants, dit être sensible à leurs problèmes et compte essayer, avec les responsables de l’hydraulique, de trouver une solution à cette situation, qui n’a que trop duré, afin de soulager ces villageois. «Loin de nous l’idée de fermer l’APC, l’agence de l’ADE ou le siège de la daïra. On ne souhaite pas pénaliser nos concitoyens, qui ne sont fautifs en rien dans la situation lamentable que nous vivons, par des actions de ce type. Notre action, nous la voulons pacifique, ordonnée et graduée. On use de méthodes civilisées pour nous faire entendre, car les habitants d’Izarazene sont civilisés et ils le démontrent admirablement par ces deux marches organisées. Mais si jamais nos revendications ne trouvent pas un écho favorable auprès des responsables concernés, nous ne comptons pas baisser les bras. Nous reviendrons avec les mêmes revendications, avec d’autres actions plus adaptées, et ce, jusqu'à ce qu’elles soient prises en compte par qui de droit», nous confiera, à la fin de la marche, le représentant des citoyens d’Izarazene, satisfait de la réussite du mouvement de protestation des habitants.
Ait Slimane Amazigh.- La dépêche de kabylie