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La hausse continue du prix de la pomme de terre en Algérie et la dernière sortie médiatique des responsables de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) ont poussé le président de la Chambre nationale de l’agriculture, Cherif Ould El-Hocine, à sortir de sa réserve et à ouvrir le feu sur l’Union des commerçants qu’il accuse d’être derrière la pénurie provoquée de ce produit et par conséquent de la hausse des prix constatée sur le marché.
Dans une déclaration rendue publique, M. Ould El-Hocine a, sans détour, fustigé l’Ugcaa estimant que l’organisation des commerçants “marche dans toutes les combines visant à instaurer un climat commercial malsain”. Ce qui explique, selon lui, “toutes les spéculations qui ont suivi cette hausse vertigineuse du prix de la pomme de terre”. M. El-Hocine a relevé dans son argumentaire que “tous les circuits de commercialisation sont contrôlés par l’Ugcaa puisque la plupart des chambres froides sont détenues par des commerçants”. M. Ould El-Hocine a tenu, en effet, à expliquer que la pomme de terre produite n’a pas été stockée par les fellahs mais par les commerçants qui ont acquis la marchandise. Devant la polémique qui enfle à propos de la hausse du prix d’un produit très prisé par les familles algériennes, le président de la CNA a indiqué qu’une enquête sera diligentée par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural afin, dit-il, “de démasquer ceux qui sont derrière la spéculation et la hausse du prix de la pomme de terre”. Et d’ajouter : “Nous engagerons des investigations en collaboration avec la justice.”
D’après le président de la CNA, les informations recueillies par la Chambre font état du stockage d’une quantité de “près de 40 000 tonnes de pommes de terre actuellement dans certaines chambres froides du côté de la région de Hammadi et ce, en vue de la spéculation”. Ce qui explique, selon M. Ould El-Hocine, “du niveau de la spéculation qui règne en ce moment, laquelle est soutenue par des personnalités”. Dans son réquisitoire contre l’Union des commerçants, le président de la CNA a, par ailleurs, considéré que “l’Ugcaa est la seule responsable de cette hausse”. Ainsi, d’après lui, au lieu de s’occuper de la régulation du marché en étroite collaboration avec les autorités, cette organisation a transformé le marché “en un espace de trabendistes qui spéculent sur d’éventuelles importations de pommes de terre”.
Pourtant, souligne M. Ould El-Hocine, “l’Ugcaa devrait plutôt s’occuper de l’organisation des commerçants dans le but de réguler le marché en tenant compte des intérêts des agriculteurs, des commerçants et surtout du consommateur qui est le seul garant des activités des commerçants et agriculteurs”. Répondant aux dernières déclarations de l’Ugcaa, le président de la Chambre nationale de l’agriculture fait valoir toutefois “l’intérêt de la nation et de la population” pour appeler à “la sagesse”. Il s’agit, selon lui, de “ne pas verser dans la polémique, mais de se mettre en collaboration avec les pouvoirs publics afin d’engager une réflexion en vue d’apporter des solutions à des problème posés et ce, sans verser dans des desseins occultes voulus par certains cercles connus par toutes les instances de l’État”.
S’agissant du soutien accordé aux agriculteurs, le président de la Chambre nationale de l’agriculture a déclaré que tous les fellahs ont été soutenus de diverses façons, notamment par des aides financières ainsi que la disponibilité des semences. M. Ould El-Hocine déclare assumer toute la responsabilité quant à la sphère qui entoure la production de la pomme de terre sur le terrain, c'est-à-dire chez le fellah.
source : Liberté
Dans une déclaration rendue publique, M. Ould El-Hocine a, sans détour, fustigé l’Ugcaa estimant que l’organisation des commerçants “marche dans toutes les combines visant à instaurer un climat commercial malsain”. Ce qui explique, selon lui, “toutes les spéculations qui ont suivi cette hausse vertigineuse du prix de la pomme de terre”. M. El-Hocine a relevé dans son argumentaire que “tous les circuits de commercialisation sont contrôlés par l’Ugcaa puisque la plupart des chambres froides sont détenues par des commerçants”. M. Ould El-Hocine a tenu, en effet, à expliquer que la pomme de terre produite n’a pas été stockée par les fellahs mais par les commerçants qui ont acquis la marchandise. Devant la polémique qui enfle à propos de la hausse du prix d’un produit très prisé par les familles algériennes, le président de la CNA a indiqué qu’une enquête sera diligentée par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural afin, dit-il, “de démasquer ceux qui sont derrière la spéculation et la hausse du prix de la pomme de terre”. Et d’ajouter : “Nous engagerons des investigations en collaboration avec la justice.”
D’après le président de la CNA, les informations recueillies par la Chambre font état du stockage d’une quantité de “près de 40 000 tonnes de pommes de terre actuellement dans certaines chambres froides du côté de la région de Hammadi et ce, en vue de la spéculation”. Ce qui explique, selon M. Ould El-Hocine, “du niveau de la spéculation qui règne en ce moment, laquelle est soutenue par des personnalités”. Dans son réquisitoire contre l’Union des commerçants, le président de la CNA a, par ailleurs, considéré que “l’Ugcaa est la seule responsable de cette hausse”. Ainsi, d’après lui, au lieu de s’occuper de la régulation du marché en étroite collaboration avec les autorités, cette organisation a transformé le marché “en un espace de trabendistes qui spéculent sur d’éventuelles importations de pommes de terre”.
Pourtant, souligne M. Ould El-Hocine, “l’Ugcaa devrait plutôt s’occuper de l’organisation des commerçants dans le but de réguler le marché en tenant compte des intérêts des agriculteurs, des commerçants et surtout du consommateur qui est le seul garant des activités des commerçants et agriculteurs”. Répondant aux dernières déclarations de l’Ugcaa, le président de la Chambre nationale de l’agriculture fait valoir toutefois “l’intérêt de la nation et de la population” pour appeler à “la sagesse”. Il s’agit, selon lui, de “ne pas verser dans la polémique, mais de se mettre en collaboration avec les pouvoirs publics afin d’engager une réflexion en vue d’apporter des solutions à des problème posés et ce, sans verser dans des desseins occultes voulus par certains cercles connus par toutes les instances de l’État”.
S’agissant du soutien accordé aux agriculteurs, le président de la Chambre nationale de l’agriculture a déclaré que tous les fellahs ont été soutenus de diverses façons, notamment par des aides financières ainsi que la disponibilité des semences. M. Ould El-Hocine déclare assumer toute la responsabilité quant à la sphère qui entoure la production de la pomme de terre sur le terrain, c'est-à-dire chez le fellah.
source : Liberté