Tweet
Un accueil digne de héros nationaux a été réservé, hier, aux membres de l’équipe nationale de football à leur arrivée à l’aéroport Houari-Boumediene d’Alger.
Par Adel Boucherguine, Fayçal Djoudi et Mounir M.
Ni la fatigue due au jeûne, ni la chaleur n’ont empêché des milliers d’Algériens de se rendre à l’aéroport pour accueillir les Fennecs. Ils sont certes revenus les mains vides, mais avec beaucoup de souvenirs et surtout la fierté d’avoir fait partie de la première équipe algérienne à avoir franchi le seuil des huitièmes de finale en Coupe du monde.
12h30. Nous arrivons à l’aéroport international, un policier en faction à l’entrée nous oriente : «Prenez le chemin de l’ancien salon d’honneur», nous a-t-il dit. À quelques mètres du portail de la cour du salon d’honneur, une foule impressionnante attendait depuis des heures, déjà, l’équipe nationale de football qui devait arriver du Brésil d’un moment à l’autre. Une foule constituée d’environ six mille personnes entre adolescents, adultes, mais également des jeunes filles attendait impatiemment l’arrivée des Verts, le tout sous les chants patriotiques les drapeaux qui flottaient à tout, va. 13h00. L’équipe algérienne arrive et c’est Abdelmalek Sellal qui les accueille au pied de l’avion. Le Premier ministre est accompagné du ministre des Sports Mohamed Tahmi. Après une pause d’une demi-heure environ au salon d’honneur, les membres de l’équipe sortent pour prendre le bus. L’excitation de la foule est à son apogée. Le sélectionneur Vahid Halilhodzic, Madjid Bougherra, Raïs Wahab M’bolhi sont particulièrement applaudis. «Vahid restera avec nous», pouvait-on lire sur une pancarte arborée par un groupe de personnes ayant eu la chance d’accéder à la cour du salon d’honneur de l’aéroport. «Le peuple demande le maintien de Vahid», affirme Houssam, un jeune rencontré sur place. «Mais, c’est lui qui ne veut pas rester », réplique son ami Redouane. Au milieu des supporters, on parle déjà de la Coupe d’Afrique 2015. « On doit gagner la CAN 2015. On a une équipe forte qui peut relever le défi», martèle Nassima, une jeune fonctionnaire de l’aéroport. « On ne se contentera pas de jouer le premier tour », lance un autre fan.
Parade algéroise
Les partenaires du capitaine Madjid Bougherra ont effectué une parade dans les artères de la capitale où un accueil populaire leur a été réservé pour les remercier de toute la joie qu’ils ont procurée aux Algériens pendant ce Mondial. Les joueurs ont défilé en bus selon un itinéraire qui a débuté par une sortie sur l’avenue de l’ALN vers le rond-point de la place du 1er Mai. Les hommes de Vahid Halilhodzic ont pris ensuite la route vers l’avenue de l’Indépendance en direction du Palais du Peuple, avant de rejoindre l’artère principale de la capitale, la rue Didouche Mourad, puis la Grande Poste. Les joueurs sont repartis direction rue Hassiba Ben Bouali vers le siège du ministère des Sports, point final de la parade. Et c’est sur le toit d’un bus aménagé de l’ETUSA que les joueurs ont défilé dans les artères de la capitale où des milliers de fans étaient présents tout au long du chemin emprunté par les joueurs. Les rues d’Alger étaient décorées aux couleurs nationales avec des drapeaux de toutes dimensions, accrochés aux balcons et aux façades des immeubles. Le 5 juillet a été fêté avant l’heure ! Les premières grappes humaines qui ont commencé à se former dès l’annonce du passage du cortège par la place du 1er Mai se sont vite transformées en une véritable marée humaine, drapant de blanc, de vert et de rouge toute l’esplanade de l’ex-champ de manœuvre et les ruelles environnantes. Les rues vibraient au son des tambours et des «One, two, three viva l’Algérie». Il est 15h.45 : le bus transportant les stars du jour fait son apparition au niveau de la rue, Didouche Mourad. C’est l’euphorie générale ! Vieux et vieilles femmes, hommes et enfants, toute la population d’Alger semble s’être déplacée vers ce point précis. Dans une capitale en fête, le football avait prouvé encore une fois qu’il pouvait réunir dans la joie tout un pays. Les Fennecs ont éprouvé d’énormes difficultés pour se frayer un chemin tant la foule était tout excitée à l’idée de se retrouver devant les héros qui ont honoré le pays lors de ce Mondial au Brésil où ils sont sortis avec les honneurs après la difficile défaite face à l’Allemagne. Les joueurs émus aussi de cet accueil triomphal du public qui les avait soutenus tout au long de l’aventure brésilienne n’arrêtaient pas de saluer la foule qui s’était agglutinée aux abords des avenues et autres rues par lesquelles ils étaient passés. Le coach, Halilhodzic, visiblement ému souriait en direction de la foule et leur esquissait un geste de la main pour les saluer, alors que fusaient de partout des slogans demandant son maintien en sélection. Pour sa part, le meneur de jeu et l’un des meilleurs joueurs à ce dernier Mondial, Sofiane Feghouli, demeuré à l’arrière du bus, était drapé de l’emblème national et ne cessait de scander les chants répétés par les supporteurs de l’équipe nationale. A la Grande Poste, un comité d’accueil attendait le bus des Verts conduit par le chanteur et raïman connu surtout pour ses chansons sportives, Cheb Toufik, qui avait créé une folle ambiance. Fumigènes et autres Jeux de Bengale étaient au rendez-vous avec des supporteurs qui étaient au bord de l’extase tellement ils étaient fiers de leurs héros. L’équipe nationale est revenue au pays avec les honneurs. Grâce à elle, la dernière gloire de l’Algérie ne remonte plus à l’année 1982, mais à quelques jours seulement. BRAVO LES CHAMPIONS…
reporters.dz
Par Adel Boucherguine, Fayçal Djoudi et Mounir M.
Ni la fatigue due au jeûne, ni la chaleur n’ont empêché des milliers d’Algériens de se rendre à l’aéroport pour accueillir les Fennecs. Ils sont certes revenus les mains vides, mais avec beaucoup de souvenirs et surtout la fierté d’avoir fait partie de la première équipe algérienne à avoir franchi le seuil des huitièmes de finale en Coupe du monde.
12h30. Nous arrivons à l’aéroport international, un policier en faction à l’entrée nous oriente : «Prenez le chemin de l’ancien salon d’honneur», nous a-t-il dit. À quelques mètres du portail de la cour du salon d’honneur, une foule impressionnante attendait depuis des heures, déjà, l’équipe nationale de football qui devait arriver du Brésil d’un moment à l’autre. Une foule constituée d’environ six mille personnes entre adolescents, adultes, mais également des jeunes filles attendait impatiemment l’arrivée des Verts, le tout sous les chants patriotiques les drapeaux qui flottaient à tout, va. 13h00. L’équipe algérienne arrive et c’est Abdelmalek Sellal qui les accueille au pied de l’avion. Le Premier ministre est accompagné du ministre des Sports Mohamed Tahmi. Après une pause d’une demi-heure environ au salon d’honneur, les membres de l’équipe sortent pour prendre le bus. L’excitation de la foule est à son apogée. Le sélectionneur Vahid Halilhodzic, Madjid Bougherra, Raïs Wahab M’bolhi sont particulièrement applaudis. «Vahid restera avec nous», pouvait-on lire sur une pancarte arborée par un groupe de personnes ayant eu la chance d’accéder à la cour du salon d’honneur de l’aéroport. «Le peuple demande le maintien de Vahid», affirme Houssam, un jeune rencontré sur place. «Mais, c’est lui qui ne veut pas rester », réplique son ami Redouane. Au milieu des supporters, on parle déjà de la Coupe d’Afrique 2015. « On doit gagner la CAN 2015. On a une équipe forte qui peut relever le défi», martèle Nassima, une jeune fonctionnaire de l’aéroport. « On ne se contentera pas de jouer le premier tour », lance un autre fan.
Parade algéroise
Les partenaires du capitaine Madjid Bougherra ont effectué une parade dans les artères de la capitale où un accueil populaire leur a été réservé pour les remercier de toute la joie qu’ils ont procurée aux Algériens pendant ce Mondial. Les joueurs ont défilé en bus selon un itinéraire qui a débuté par une sortie sur l’avenue de l’ALN vers le rond-point de la place du 1er Mai. Les hommes de Vahid Halilhodzic ont pris ensuite la route vers l’avenue de l’Indépendance en direction du Palais du Peuple, avant de rejoindre l’artère principale de la capitale, la rue Didouche Mourad, puis la Grande Poste. Les joueurs sont repartis direction rue Hassiba Ben Bouali vers le siège du ministère des Sports, point final de la parade. Et c’est sur le toit d’un bus aménagé de l’ETUSA que les joueurs ont défilé dans les artères de la capitale où des milliers de fans étaient présents tout au long du chemin emprunté par les joueurs. Les rues d’Alger étaient décorées aux couleurs nationales avec des drapeaux de toutes dimensions, accrochés aux balcons et aux façades des immeubles. Le 5 juillet a été fêté avant l’heure ! Les premières grappes humaines qui ont commencé à se former dès l’annonce du passage du cortège par la place du 1er Mai se sont vite transformées en une véritable marée humaine, drapant de blanc, de vert et de rouge toute l’esplanade de l’ex-champ de manœuvre et les ruelles environnantes. Les rues vibraient au son des tambours et des «One, two, three viva l’Algérie». Il est 15h.45 : le bus transportant les stars du jour fait son apparition au niveau de la rue, Didouche Mourad. C’est l’euphorie générale ! Vieux et vieilles femmes, hommes et enfants, toute la population d’Alger semble s’être déplacée vers ce point précis. Dans une capitale en fête, le football avait prouvé encore une fois qu’il pouvait réunir dans la joie tout un pays. Les Fennecs ont éprouvé d’énormes difficultés pour se frayer un chemin tant la foule était tout excitée à l’idée de se retrouver devant les héros qui ont honoré le pays lors de ce Mondial au Brésil où ils sont sortis avec les honneurs après la difficile défaite face à l’Allemagne. Les joueurs émus aussi de cet accueil triomphal du public qui les avait soutenus tout au long de l’aventure brésilienne n’arrêtaient pas de saluer la foule qui s’était agglutinée aux abords des avenues et autres rues par lesquelles ils étaient passés. Le coach, Halilhodzic, visiblement ému souriait en direction de la foule et leur esquissait un geste de la main pour les saluer, alors que fusaient de partout des slogans demandant son maintien en sélection. Pour sa part, le meneur de jeu et l’un des meilleurs joueurs à ce dernier Mondial, Sofiane Feghouli, demeuré à l’arrière du bus, était drapé de l’emblème national et ne cessait de scander les chants répétés par les supporteurs de l’équipe nationale. A la Grande Poste, un comité d’accueil attendait le bus des Verts conduit par le chanteur et raïman connu surtout pour ses chansons sportives, Cheb Toufik, qui avait créé une folle ambiance. Fumigènes et autres Jeux de Bengale étaient au rendez-vous avec des supporteurs qui étaient au bord de l’extase tellement ils étaient fiers de leurs héros. L’équipe nationale est revenue au pays avec les honneurs. Grâce à elle, la dernière gloire de l’Algérie ne remonte plus à l’année 1982, mais à quelques jours seulement. BRAVO LES CHAMPIONS…
reporters.dz