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Bonjour, 400 milliards de pétrodollars détournés par ses dirigeants depuis l'indépendance en 1960, de quoi développer en infrastructure toute l'Afrique Subsaharienne.
vu les résultats, on se demande si une forme de protectorat géré par l'ONU, n'aurait pas été une meilleure solution, le temps de former des cadres et des politiciens et de mettre ce pays sur la bonne voie ? Le droit d'ingérence pour corruption et mauvaise gestion devrait être appliqué par l'ONU. Comme ont dit il faut choisir le moindre mal.
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Le système fédéral et politique du Nigeria est défaillant: au point qu'il engendre une violence grandissante et risque de mettre en péril la stabilité du géant de l'Afrique - premier en population et premier producteur de pétrole, selon l'ONG International Crisis Group.
Dans un épais rapport publié mercredi sous le titre "l'expérience fédérale défaillante du Nigeria", ICG estime que ce pays de 130 millions d'habitants, qui compte plus de 250 ethnies, "devra faire face à une crise de plus en plus importante" si les autorités n'apportent pas de réponses autre que policière ou militaire à des problèmes cruciaux pour l'unité: "contrôle des ressources, égalité de droits entre les citoyens, partage du pouvoir et responsabilité".
Rongé par la corruption - près de 400 milliards de pétrodollars détournés par ses dirigeants depuis l'indépendance en 1960 selon une commission anti-corruption fédérale - le Nigeria s'apprête à vivre la première transition civile de sa jeune histoire lors de l'élection présidentielle d'avril 2007.
Tout aussi important sera le renouvellement des gouverneurs des 36 Etats d'un pays plus habitué jusqu'à présent aux régimes militaires qu'aux alternances démocratiques. Les dangers qui guettent actuellement le pays, souligne ICG, ne sont pas nouveaux et remontent même à l'émancipation de la couronne britannique qui a pratiquement coïncidé avec la découverte et l'exploitation de fabuleux gisements pétroliers dans le sud du pays.
Cette richesse en or noir qui en 50 ans a fait du Nigeria le 6e exportateur mondial, a paradoxalement apporté à la toute jeune fédération un lot de problèmes inquiétants pour la stabilité et l'avenir: partage inéquitable des richesses, corruption endémique, violence exarcerbée dans certaines régions.
26 octobre 2006 SDA-ATS
vu les résultats, on se demande si une forme de protectorat géré par l'ONU, n'aurait pas été une meilleure solution, le temps de former des cadres et des politiciens et de mettre ce pays sur la bonne voie ? Le droit d'ingérence pour corruption et mauvaise gestion devrait être appliqué par l'ONU. Comme ont dit il faut choisir le moindre mal.
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Le système fédéral et politique du Nigeria est défaillant: au point qu'il engendre une violence grandissante et risque de mettre en péril la stabilité du géant de l'Afrique - premier en population et premier producteur de pétrole, selon l'ONG International Crisis Group.
Dans un épais rapport publié mercredi sous le titre "l'expérience fédérale défaillante du Nigeria", ICG estime que ce pays de 130 millions d'habitants, qui compte plus de 250 ethnies, "devra faire face à une crise de plus en plus importante" si les autorités n'apportent pas de réponses autre que policière ou militaire à des problèmes cruciaux pour l'unité: "contrôle des ressources, égalité de droits entre les citoyens, partage du pouvoir et responsabilité".
Rongé par la corruption - près de 400 milliards de pétrodollars détournés par ses dirigeants depuis l'indépendance en 1960 selon une commission anti-corruption fédérale - le Nigeria s'apprête à vivre la première transition civile de sa jeune histoire lors de l'élection présidentielle d'avril 2007.
Tout aussi important sera le renouvellement des gouverneurs des 36 Etats d'un pays plus habitué jusqu'à présent aux régimes militaires qu'aux alternances démocratiques. Les dangers qui guettent actuellement le pays, souligne ICG, ne sont pas nouveaux et remontent même à l'émancipation de la couronne britannique qui a pratiquement coïncidé avec la découverte et l'exploitation de fabuleux gisements pétroliers dans le sud du pays.
Cette richesse en or noir qui en 50 ans a fait du Nigeria le 6e exportateur mondial, a paradoxalement apporté à la toute jeune fédération un lot de problèmes inquiétants pour la stabilité et l'avenir: partage inéquitable des richesses, corruption endémique, violence exarcerbée dans certaines régions.
26 octobre 2006 SDA-ATS
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