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La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, n’a pas encore reçu de réponse des autorités françaises concernant la demande de 86 vols supplémentaires, formulée en novembre dernier, pour faire face au flux d’émigrés durant la saison estivale en cours. C’est ce qu’a affirmé aujourd’hui le président directeur général de cette compagnie, Mohamed Salah Boultif à l’occasion de son intervention au Forum de notre confrère DK News.
En plus de la cherté du billet d’avion, nos compatriotes résidant en France peinent souvent à trouver des places pour rejoindre leur pays d’origine et pire encore quand il s’agit de leur retour pour regagner leurs postes de travail dans ce pays étranger. Si pour cette année, Air Algérie a pensé à des offres promotionnelles en matière de tarification pour certaines catégories de cette communauté, le problème de places demeure toujours posé, selon le PDG de la compagnie. Raison pour laquelle une demande de vols supplémentaires a été déposée auprès de la partie française.
M. Boultif a affirmé que la compagnie n’a pas encore reçu de réponse des autorités françaises concernant sa demande de 86 vols supplémentaires entre l’Algérie et la France dont 60 vols entre l’Algérie et Paris. Il a noté que l’année précédente, l’accord de vols supplémentaires était intervenu en retard. C’est ce qui crée généralement de la panique chez nos émigrés.
Pour cette année, Air Algérie espère avoir une réponse favorable dans les meilleurs délais pour éviter toute panique. A cet effet, Boultif a rappelé que l’Algérie et la France ont signé un accord en 2005 pour assurer le transport aérien entre les deux pays avec un taux de 50% pour chacune des deux parties. Dans cet accord, selon le conférencier, il a été noté qu’il peut y avoir recours à 20% voire même jusqu’à 25% de vols supplémentaires.
Boultif a ajouté que dans le souci d’améliorer ses services, Air Algérie a recruté des saisonniers pour cette période estivale dont 80% de bagagistes.
La tarification dépend de l’offre et de la demande
Interrogé sur les tarifs promotionnels critiqués par certains voyageurs, le PDG d’Air Algérie a expliqué que la politique tarifaire dépend de l’offre et de la demande, et notamment du seuil de rentabilité de la compagnie. Tant que la demande est grande et que le seuil de rentabilité est important, la compagnie qui est avant tout une entreprise commerciale, peut accorder des promotions et cela en fonction des places disponibles. Il a précisé que généralement les promotions tarifaires sont accordées durant les périodes creuses. A ce propos, il a souligné que durant ce mois de ramadhan Air Algérie appliquera des tarifs promotionnels.
Le marché aérien algérien est porteur
S’agissant des perspectives d’Air Algérie, son PDG a rappelé le plan d’action pour la période de 2013-2017 d’un montant de 70 milliards de dinars dont 60 milliards de dinars destinés à l’achat de 16 nouveaux appareils. Boultif estime que cette nouvelle flotte permettra à la compagnie de récupérer ces parts de marché, notant qu’actuellement il y a 25 compagnies qui volent sur le ciel algérien.
Il a indiqué qu’«il n’y a pas de monopole sur le réseau international», soulignant que «le marché algérien du transport aérien est prometteur. Il est à deux chiffres».
Selon lui, avec l’ouverture de la future aérogare qui permettra d’accueillir 10 millions de voyageurs, ce marché deviendra encore plus florissant et suscitera l’intérêt d’autres compagnies en plus de celles existantes déjà sur ce marché. Il n’a toutefois pas caché son souhait de voir cette future aérogare dédiée à Air Algérie qui ambitionne d’atteindre en termes de trafic les 10 millions passagers d’ici 2018. A ce propos, il dira : «Nous avons demandé aux pouvoirs publics de réserver cette aérogare à Air Algérie. D’ailleurs, le ministre des Travaux publics a donné son accord». Il ajoutera : «il est possible que le transport interne intègre cette nouvelle aérogare et nous espérons que le trafic transitaire qui est actuellement de 13% atteigne les 27% d’ici 2019 et 40% plus tard».
Avec toute cette ambition, Air Algérie n’a pas peur de la concurrence. Au contraire. M. Boultif estime qu’« on se porte mieux quand il y a la concurrence. Cela nous poussera à améliorer davantage notre prestation et tant mieux pour les voyageurs».
Concernant le climat social à l’intérieur de l’entreprise, le PDG d’Air Algérie a fait savoir qu’il y a un dialogue permanent qui se fait avec les différentes sections syndicales. Dans le même cadre, il a noté qu’une étude pour l’harmonisation et la hiérarchisation des salaires est entamée et prise en charge par un bureau d’études algérien. Une étude qui sera achevée en automne prochain, une période qui coïncide souvent avec les revendications des travailleurs. La compagnie procède également au recrutement des pilotes et prévoit la formation de nouveaux pilotes pour accueillir les nouveaux avions commandés.
En réponse à une question portant sur la grève des contrôleurs aériens en France, Boultif a indiqué qu’Air Algérie a enregistré quelques perturbations qui l’ont obligée d’annuler certains de ses vols, soulignant que «heureusement le plus important syndicat des contrôleurs aériens français s’est retiré à la dernière minute, sinon la grève aurait eu des effets néfastes sur notre activité». Il a affirmé que «la direction française de l’aviation civile nous a demandé de réduire nos vols de 20%». Nous avons commencé à le faire aujourd’hui et nous avons envoyé des frets qui transportent plus de 300 voyageurs au lieu des avions de 250 voyageurs.
Hadj
Pour ce qui est de la période du Hadj, le premier responsable d’Air Algérie a rassuré que tout est prêt pour permettre aux hadjis de rejoindre l’Arabie Saoudite dans de bonnes conditions. Concernant la «Omra», il a fait savoir que la compagnie a transporté 73 mille «mouatamers» de janvier au 31 mai 2014 et la compagnie est toujours au service de ces derniers.
Il a, par ailleurs, ajouté que des dispositions nécessaires sont également prises pour le retour des supporters algériens du Brésil.
Salim L.
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En plus de la cherté du billet d’avion, nos compatriotes résidant en France peinent souvent à trouver des places pour rejoindre leur pays d’origine et pire encore quand il s’agit de leur retour pour regagner leurs postes de travail dans ce pays étranger. Si pour cette année, Air Algérie a pensé à des offres promotionnelles en matière de tarification pour certaines catégories de cette communauté, le problème de places demeure toujours posé, selon le PDG de la compagnie. Raison pour laquelle une demande de vols supplémentaires a été déposée auprès de la partie française.
M. Boultif a affirmé que la compagnie n’a pas encore reçu de réponse des autorités françaises concernant sa demande de 86 vols supplémentaires entre l’Algérie et la France dont 60 vols entre l’Algérie et Paris. Il a noté que l’année précédente, l’accord de vols supplémentaires était intervenu en retard. C’est ce qui crée généralement de la panique chez nos émigrés.
Pour cette année, Air Algérie espère avoir une réponse favorable dans les meilleurs délais pour éviter toute panique. A cet effet, Boultif a rappelé que l’Algérie et la France ont signé un accord en 2005 pour assurer le transport aérien entre les deux pays avec un taux de 50% pour chacune des deux parties. Dans cet accord, selon le conférencier, il a été noté qu’il peut y avoir recours à 20% voire même jusqu’à 25% de vols supplémentaires.
Boultif a ajouté que dans le souci d’améliorer ses services, Air Algérie a recruté des saisonniers pour cette période estivale dont 80% de bagagistes.
La tarification dépend de l’offre et de la demande
Interrogé sur les tarifs promotionnels critiqués par certains voyageurs, le PDG d’Air Algérie a expliqué que la politique tarifaire dépend de l’offre et de la demande, et notamment du seuil de rentabilité de la compagnie. Tant que la demande est grande et que le seuil de rentabilité est important, la compagnie qui est avant tout une entreprise commerciale, peut accorder des promotions et cela en fonction des places disponibles. Il a précisé que généralement les promotions tarifaires sont accordées durant les périodes creuses. A ce propos, il a souligné que durant ce mois de ramadhan Air Algérie appliquera des tarifs promotionnels.
Le marché aérien algérien est porteur
S’agissant des perspectives d’Air Algérie, son PDG a rappelé le plan d’action pour la période de 2013-2017 d’un montant de 70 milliards de dinars dont 60 milliards de dinars destinés à l’achat de 16 nouveaux appareils. Boultif estime que cette nouvelle flotte permettra à la compagnie de récupérer ces parts de marché, notant qu’actuellement il y a 25 compagnies qui volent sur le ciel algérien.
Il a indiqué qu’«il n’y a pas de monopole sur le réseau international», soulignant que «le marché algérien du transport aérien est prometteur. Il est à deux chiffres».
Selon lui, avec l’ouverture de la future aérogare qui permettra d’accueillir 10 millions de voyageurs, ce marché deviendra encore plus florissant et suscitera l’intérêt d’autres compagnies en plus de celles existantes déjà sur ce marché. Il n’a toutefois pas caché son souhait de voir cette future aérogare dédiée à Air Algérie qui ambitionne d’atteindre en termes de trafic les 10 millions passagers d’ici 2018. A ce propos, il dira : «Nous avons demandé aux pouvoirs publics de réserver cette aérogare à Air Algérie. D’ailleurs, le ministre des Travaux publics a donné son accord». Il ajoutera : «il est possible que le transport interne intègre cette nouvelle aérogare et nous espérons que le trafic transitaire qui est actuellement de 13% atteigne les 27% d’ici 2019 et 40% plus tard».
Avec toute cette ambition, Air Algérie n’a pas peur de la concurrence. Au contraire. M. Boultif estime qu’« on se porte mieux quand il y a la concurrence. Cela nous poussera à améliorer davantage notre prestation et tant mieux pour les voyageurs».
Concernant le climat social à l’intérieur de l’entreprise, le PDG d’Air Algérie a fait savoir qu’il y a un dialogue permanent qui se fait avec les différentes sections syndicales. Dans le même cadre, il a noté qu’une étude pour l’harmonisation et la hiérarchisation des salaires est entamée et prise en charge par un bureau d’études algérien. Une étude qui sera achevée en automne prochain, une période qui coïncide souvent avec les revendications des travailleurs. La compagnie procède également au recrutement des pilotes et prévoit la formation de nouveaux pilotes pour accueillir les nouveaux avions commandés.
En réponse à une question portant sur la grève des contrôleurs aériens en France, Boultif a indiqué qu’Air Algérie a enregistré quelques perturbations qui l’ont obligée d’annuler certains de ses vols, soulignant que «heureusement le plus important syndicat des contrôleurs aériens français s’est retiré à la dernière minute, sinon la grève aurait eu des effets néfastes sur notre activité». Il a affirmé que «la direction française de l’aviation civile nous a demandé de réduire nos vols de 20%». Nous avons commencé à le faire aujourd’hui et nous avons envoyé des frets qui transportent plus de 300 voyageurs au lieu des avions de 250 voyageurs.
Hadj
Pour ce qui est de la période du Hadj, le premier responsable d’Air Algérie a rassuré que tout est prêt pour permettre aux hadjis de rejoindre l’Arabie Saoudite dans de bonnes conditions. Concernant la «Omra», il a fait savoir que la compagnie a transporté 73 mille «mouatamers» de janvier au 31 mai 2014 et la compagnie est toujours au service de ces derniers.
Il a, par ailleurs, ajouté que des dispositions nécessaires sont également prises pour le retour des supporters algériens du Brésil.
Salim L.
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