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Gaz de schiste: Sonatrach compte forer 4 puits d'exploration à Ahnet et Illizi en 2014

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  • Gaz de schiste: Sonatrach compte forer 4 puits d'exploration à Ahnet et Illizi en 2014

    ALGER - Le groupe Sonatrach compte forer cette année quatre puits d'exploration du gaz de schiste dans les bassins d'Ahnet et Illizi, après l'autorisation accordée par le Conseil des ministres au groupe pétrolier public de mener un programme de forage de 11 puits étalés sur 7 à 13 ans.

    Sonatrach compte, en effet, forer 117 puits en effort propre en 2014, dont quatre puits pour la recherche et l'exploration du gaz de schiste, précise-t-on auprès du groupe pétrolier.

    Le Conseil des ministres avait donné, en mai, son accord pour le lancement des procédures requises en direction des partenaires étrangers.

    "Les projets d'accords pour entamer les prospections seront soumis le moment venu à la décision du Conseil des ministres", avait souligné un communiqué du Conseil des ministres.

    Selon le communiqué, les premières indications disponibles laissent entrevoir des capacités nationales "appréciables" en gaz et huile de schiste ainsi que des perspectives "prometteuses" en terme de quantités récupérables.

    En 2012, Sonatrach avait déjà réalisé le premier forage schiste à Ahnet, situé au sud d'In Salah, un puit expérimental qui lui a permis d'approfondir davantage ses données sur les réserves gazières non conventionnelles de ce bassin.

    Les études croisées menées sur ce gisement par la Sonatrach et aussi par des bureaux de consulting internationaux ont permis au groupe d’avoir une meilleure estimation du potentiel du sous-sol qui sont très encourageantes, selon la même source.

    Outre Ahnet, l'Algérie compte six autres bassins renfermant le gaz de schiste, selon une étude réalisée par le département américain de l'énergie (DoE) en collaboration avec la firme américaine Advanced Resources International, une société de consultants des industries des hydrocarbures à l'échelle internationale.

    Il s'agit des bassins de Mouydir, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et de Tindouf qui contiennent des réserves techniquement récupérables, précise la même étude.

    Sonatrach ambitionne de renouveler les réserves pétrolières et gazières du pays en mobilisant 102 milliards de dollars d'investissements d'ici à 2018, dont 60% seront destinés essentiellement à la recherche et à la production des hydrocarbures.

    L'intensification de l'exploration menée depuis quelques années laisse présager un important potentiel de réserves qui reste à découvrir, relève-t-on

    En 2013, plus de 30 découvertes ont été réalisées, dont 28 par Sonatrach seule.
    APS
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    le football reussit à mobiliser les algeriens ,et malheureusement pas ,les questions decisives pour l'avenir du pays ,pour son environnement et toutes les questions vitales....

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    • #3
      L exploitation du gaz de schiste a l horizon 2030-2040 ne representera aucun danger ecologique

      la pour l instant concernant l algerie les gens surfe sur une etiquette verte dont chez les initiateurs de cette vague anti schiste en algerie les paliers de leurs immeubles puent l urine
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        mais pour l'instant ,rien ni personne n'a confirmè de façon certaine l'innocuité des techniques d'extraction du gaz de schiste.bien au contraire.la dangerositè des produits chimiques rajoutès lors de la fracturation hydraulique aura un impact certain sur la nappe phreatique et sur l'environnement d'une maniere generale d'apres la quazi-majoritè des experts.

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        • #5
          L exploitation du gaz de schiste a l horizon 2030-2040 ne representera aucun danger ecologique
          on devrait avoir plus de recul par rapport à cette pratique avant de s'y lancer

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          • #6
            Le faux débat sur le gaz de schiste Par : Abdelmadjid Attar

            Oui c’est un faux débat, entaché d’informations et d’analyses erronées livrées en vrac aux citoyens qui ne savent plus qui croire. Il faut d’abord faire l’état des lieux sur le rôle et la place des hydrocarbures en Algérie, et chacun pourra constater que les problèmes et les vrais défis sont ailleurs. Il faut aussi un débat serein autour d’un thème aussi important, parce qu’il concerne toutes les institutions, tous les opérateurs, toute la société civile, afin que chacun puisse prendre ses responsabilités pour avancer et non reculer.

            1 - En premier lieu, il faut que chaque citoyen se rende compte définitivement que l’Algérie ne tient debout depuis 1988, et même bien avant, que grâce aux hydrocarbures. Une économie certes rentière, mais dont 98% des recettes d’exportation proviennent de ces ressources naturelles et alimentent 70% du budget de l’Etat, 33% du PIB (plus selon certains analystes), et pis encore, une bonne partie du budget de fonctionnement de l’Etat qui était pourtant couvert il y a un peu plus de 10 ans entièrement par la fiscalité normale et non celle des hydrocarbures.
            Ajoutons à tout cela les conséquences des soutiens et subventions incessantes, la prochaine suppression ou modification de l’article 87bis dont beaucoup ne comprennent pas encore la portée, ainsi que l’augmentation frénétique des importations, et le tout dépassera non seulement les recettes des hydrocarbures, mais aussi la fiscalité normale.
            Ce premier constat n’a pas pour objectif ou ne signifie pas qu’il faut continuer à croire ou pérenniser une “mentalité rentière”, c’est le contraire qui est recherché.

            2 - Pour ce qui est des réserves d’hydrocarbures sur lesquelles il y a hélas très peu de communication, et quand elle est faite, elle est très maladroite ou complètement faussée par des pseudo-experts qui ne savent même pas de quoi ils parlent, il faut que chacun de nous sache aussi qu’elles sont déjà consommées à plus de 50%, pour les réserves prouvées, c’est-à-dire celles dont nous avons la certitude d’existence et de récupération (production).
            On peut rajouter à ces réserves celles dites probables et possibles, c’est-à-dire nécessitant des travaux de confirmation pour s’assurer de leur récupération. Mais elles ne représentent que 20% environ des réserves prouvées restantes.
            La production de ces réserves (exportation et consommation) au rythme actuel sera caractérisée par ce qui suit :
            - Une baisse progressive de la rente à compter de 2019, puis nulle en 2030.
            - Un approvisionnement normal du marché intérieur en hydrocarbures liquides jusqu’en 2030 et en gaz jusqu’en 2040, puis une baisse progressive au-delà de ces dates. C’est-à-dire une production inférieure à la demande. Une réalité que tout le monde doit voir en face.
            On peut aussi croire que grâce aux travaux d’exploration qui doivent se poursuivre, on trouvera encore des hydrocarbures en quantités suffisantes. Tant mieux si c’est le cas, et je serai le premier à être content de me tromper. Mais imaginons un résultat contraire !

            3- Qu’en est-il alors du degré d’exploration du domaine minier national et des “formidables” ressources non encore découvertes, que beaucoup «d’experts» essaient de “commercialiser”, vis-à-vis de l’opinion publique ?
            On veut nous faire croire que l’Algérie est sous-explorée du fait qu’on n’a pas recherché ces hydrocarbures dans toutes les régions ! Cela est vrai en partie tout simplement parce que les hydrocarbures ne peuvent pas exister partout pour de simples motifs géologiques qu’il est inutile de préciser mais qu’on peut expliquer par ce qui suit :
            - Il n’y aura jamais d’hydrocarbures dans le Hoggar dont la surface est pourtant égale à deux bassins géologiques en Algérie même (motif géologique). On peut, pour être plus clair, dire que c’est la «raison géologique» pour laquelle il n’y a pas d’hydrocarbures au Maroc par exemple, ou encore en Espagne, en France, au Japon, au Groenland, ou dans beaucoup d’autres régions du monde, parce que le contexte géologique ne le permet pas même si on fore des milliers de puits. Alors arrêtons de mesurer le potentiel par une densité de forage parce que cela n’est permis que quand les conditions géologiques sont d’abord favorables.
            - Il n’y aura jamais d’hydrocarbures liquides dans la moitié Ouest du Sahara, en dehors de quelques petites accumulations exceptionnelles déjà découvertes depuis les années 70 (région d’Adrar), peut être encore quelques indices ici et là, qui viendront tous confirmer cette situation dictée par une histoire géologique que tous les géologues comprennent parfaitement.
            - Il n’y a et il n’y aura que du gaz sec dans cette moitié Ouest du Sahara aussi, du fait de cette histoire géologique aussi, et la majeure partie des volumes générés par les roches mères, expulsés, piégés, puis ayant été épargnés par une phase de destruction liée à la même histoire géologique, ont été déjà découverts. Des forages d’exploration ont été réalisés sur tous ces bassins et montrent parfaitement cette situation. Les seules découvertes qui restent encore à faire sont du même type que ce qui a été déjà découvert, et à toutes fins utiles, les réserves prouvées de gaz de la partie Ouest du Sahara ne correspondent qu’à environ 10% des réserves totales de l’Algérie.

            Par contre, et cela semble être maintenant prouvé, les roches mères de ces régions contiennent encore une bonne partie des hydrocarbures non expulsés, il s’agit des fameux gaz de schiste et gaz de roches compactes (tight-gas), dont le volume est important mais dont la récupération sur le plan technique et financier reste à prouver par des études et des essais, d’où la nécessité de s’y intéresser.
            - La moitié Est du Sahara est celle qui a fait l’objet du maximum de travaux de recherche pour la simple raison (géologique) qu’elle est la plus potentielle. 90% des réserves découvertes s’y trouvent, et il n’y a pas un seul bloc de recherche qui a été épargné par ces travaux. De là à croire qu’on pourrait y découvrir un autre Hassi Messaoud ou Hassi R’mel, serait une pure affabulation. Cela signifie que l’essentiel des hydrocarbures générés, expulsés, et ayant pu être piégés a déjà été découvert. L’histoire géologique de cette région étant très favorable dans ce domaine par rapport à l’Ouest, le moindre volume généré et expulsé est susceptible d’être piégé. C’est ce qui permet de dire que dans cette région, l’essentiel est de trouver le piège à hydrocarbures, même s’il est de petite taille, et c’est la raison pour laquelle on doit continuer à rechercher des hydrocarbures dans cette partie du Sahara, sauf que ces pièges seront de plus en plus petits avec le temps, et par conséquent des volumes de plus en plus modestes, certes rentables, mais qui ne pourront pas remplacer les taux de soutirage actuels à partir des grands gisements actuels.
            Par contre et de manière identique à la partie Ouest du Sahara, il est aussi prouvé que les roches mères de ces régions contiennent encore une bonne partie des hydrocarbures non expulsés, il s’agit des fameux gaz de schiste, gaz de roches compactes (tight-gas) et même pétrole de schiste, dont le volume est important mais dont la récupération sur le plan technique et financier reste à prouver. Un détail important, le potentiel en tight-gas est très important, mais son exploitation nécessite les mêmes efforts, les mêmes techniques (fracturation hydraulique) et les mêmes moyens logistiques que le gaz de schiste.
            - Pour ce qui est de la partie Nord de l’Algérie, y compris la zone offshore, son histoire est tellement complexe, qu’aucun géologue au monde n’osera faire de pronostic quant à la probabilité de faire des découvertes importantes identiques à celles du Sahara. Seules de petites découvertes sont possibles pour le moment, et les plus importantes difficultés auxquelles il faudra faire face sont techniques (complexité géologique), financières (investissements importants), et environnementales (problèmes de surface).
            Cela les rend dans beaucoup de zones aussi complexes que les hydrocarbures non conventionnels. C’est ce qui explique le retard d’exploration dans toute cette région, bien que la première découverte de pétrole en Algérie ait été faite en 1948, à Sidi Aissa (Oued Gueterini) et produit encore à ce jour quelques camions-citernes par mois. D’autres petites et très complexes découvertes ont aussi été faites dans les massifs du sud-est constantinois et l’Atlas saharien, mais elles demeurent à la limite de la rentabilité.
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              4 - Pour ce qui est du potentiel lié à l’amélioration des techniques d’exploitation des gisements existants, oui, il y a et il y aura probablement de plus en plus de réserves à récupérer et à ajouter aux réserves prouvées actuelles, parce que le taux de récupération moyen en Algérie demeure assez faible comparé à celui d’autres régions pétrolières dans le monde.
              Mais cela est valable surtout pour les hydrocarbures liquides, et non le gaz naturel dont le taux de récupération est déjà élevé et dépasse en général les 70%.

              Il y a effectivement un retard énorme à rattraper en matière de management et maintenance des réservoirs actuellement en production, mais aussi une chute de production qui surviendra tôt ou tard, quel que soit l’effort fourni, surtout au niveau des gisements de gaz naturel.
              Le gaz naturel à l’échelle mondiale et locale aura tendance à prendre le dessus sur le pétrole liquide à long terme, du fait des réserves (mondiales) et de sa très faible nuisance sur l’environnement. Comme il correspond aujourd’hui à la principale ressource énergétique sur le marché intérieur (production et consommation électrique, usage domestique et industriel), et ses réserves ainsi que sa production étant en baisse en Algérie, tout le problème est à ce niveau : faut-il continuer à le consumer en croyant que l’Algérie en regorge ? Ou sans réfléchir à une ou des solutions de rechange dans un futur proche par d’autres formes de ressources ?

              - On peut alors penser au charbon, mais en avons-nous ? Non.

              - Au nucléaire ? Avons-nous l’uranium, la technologie, et serons-nous prêts dans moins de 15 ans par exemple ? Non.

              - Aux énergies renouvelables ? Oui pour le solaire effectivement dont l’Algérie est plus que gâtée, mais avec toutes les ambitions du secteur concerné qui sont plus que volontaristes et d’énormes investissements programmés, Il n’est prévu en 2030 que 40% de satisfaction de la demande interne par cette divine ressource. Sans compter que cette ressource sera en grande partie subventionnée (comme partout dans le monde, qui ne prévoit que 22% de renouvelable à l’horizon 2030) et financée par la rente pétrolière actuelle.

              - Faudra-t-il se focaliser sur tel ou tel type de génération entre le photovoltaïque et le thermique ? Les deux à mon avis, en fonction tout simplement du site à approvisionner, du type d’usage, ou encore du type de consommateur, laissons les spécialistes en décider et d’élargir le recours à toutes les autres formes renouvelables (éolien, géothermie, etc…) même si c’est marginal.

              - Aux économies et à l’efficacité énergétique ? Oui mais quel en sera le gain par rapport à la consommation ? Il y aura un prix à payer aussi, parce que seul le prix pourra convaincre à maîtriser la consommation.

              - Aux hydrocarbures non conventionnels ? Oui, mais à condition de travailler sur ce sujet dès maintenant comme le font tous les pays, y compris Européens et Asiatiques, pour évaluer la possibilité de leur production sur la base de leur rentabilité et bien sûr le respect des obligations de respect des règles environnementales.

              - Aux progrès technologiques ? Oui, il faut y croire, à condition de former et motiver les hommes et les femmes qui seront chargés de les créer, ou au moins les acquérir et les mettre en œuvre en Algérie, parce que c’est ce progrès technologique qui viendra résoudre les problèmes, les risques, les couts, et les nuisances de chacune des ressources. La solution est dans l’initiative, la connaissance, et non l’immobilisme ou la crainte. Elle passe par la mise en œuvre d’une stratégie à deux axes :
              - Une sortie urgente de l’économie rentière (pétrolière) dont le débat doit être mené par ses spécialistes.
              - Une transition énergétique basée sur un modèle de consommation faisant appel à toutes les formes de ressources parce que aucune de celles citées plus haut n’est en mesure d’assurer à elle seule la sécurité énergétique du pays à l’horizon 2030-2040.
              Il faut arrêter de croire au père Noel, et surtout de faire croire que chacun de nous a la bonne solution aux défis que nous affronterons.

              A. A.
              (*) Géologue pétrolier
              Ancien P-DG de Sonatrach
              Ancien ministre des Ressources en eau
              __________________
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                Le debat sur le gaz de schiste n'est pas un faux debat parceque :

                -la santè de l'algerien prime sur tout (lui injecter dans son environnement des produits chimiques meconnus -ou connus dangereux-mèrite reflexion et recul.

                -la préservation d'une source vitale comme l'eau est primordiale

                -l' environnement est à proteger pour les generations futures jusqu'à preuve de non dangerositè de ce qu'on compte introduire avec violence .

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                • #9
                  Le secret des substances chimiques associées à la fracturation hydraulique
                  par Alfredo Jalife-Rahme (6 juin 2014)
                  Alors que la campagne médiatique en faveur de l’exploitation des gaz de schistes se poursuit dans le monde anglo-saxon et ses alliés, un rapport parlementaire états-unien de 2011, tenu secret jusqu’à aujourd’hui, révèle les prétendus « secrets commerciaux » et autres « produits exclusifs » de la fracturation hydraulique. Il s’agit en réalité de substances cancérigènes ou polluantes, presque toutes interdites.

                  Toute l’industrie pétrolière et gazière des États-Unis s’est lancée dans une colossale campagne publicitaire visant à vanter les prétendus avantages de la fracturation hydraulique, une technique susceptible de faire de la Roumanie « l’Arabie saoudite du XXIe siècle ».

                  Ainsi, la récente livraison de la revue bimestrielle Foreign Affairs, porte-parole du très influent Council on Foreign Relations (Conseil des relations étrangères, CFR en anglais), considère sans détour la très controversée technique de la fracturation hydraulique comme la nouvelle arme énergétique et géostratégique des États-Unis .

                  En revanche, la critique de cette technique nuisible —extraction de grandes quantités de gaz de schiste par injection massive d’eau et de substances chimiques secrètes— formulée en majeure partie par les milieux scientifiques (géologues, sismologues, chimistes, etc.) n’a pu trouver un écho favorable ailleurs que dans les publications universitaires, comme les revues Science et Proceedings of the National Academy of Sciences, dont les articles ne sont pas adéquatement diffusés par les médias contrôlés par les ploutocraties états-uniennes du gaz et du pétrole.

                  La critique a reproché à l’inquiétante fracturation hydraulique d’être à l’origine de tremblements de terre —ce que nie, de façon absurde, la très complaisante Commission nationale (sic) des hydrocarbures mise sur pied par le « Mexique néolibéral d’obédience itamiste [2] » sous la houlette des États-Unis—, de causer l’épuisement et la pollution de l’eau (alors que les États-Unis vivent la pire sécheresse des cent dernières années) et de favoriser le réchauffement planétaire en raison des émissions massives de méthane que cette technique produit.

                  Il ne manque —ou plutôt manquait— que l’identification de la centaine de substances chimiques « secrètes » qui sont injectées en même temps que l’eau.

                  Un premier rapport dressant l’inventaire à l’échelle nationale des substances chimiques dont se servent les entreprises du domaine de la fracturation hydraulique a pourtant été rédigé par le Congrès des États-Unis et publié avec un retard de trois ans.

                  Le mystère entourant l’identification de ces substances chimiques a finalement été élucidé par un rapport rédigé en 2011 par des députés démocrates de la Chambre des représentants des États-Unis siégeant à la commission de l’Énergie et du Commerce, mais révélé simplement maintenant.

                  La commission en question brocarde l’« innocuité de la fracturation hydraulique », ainsi que le secret qui entoure les substances chimiques utilisées avec les liquides : « aux États-Unis, entre 2005 et 2009, les 14 principales entreprises du domaine de la fracturation hydraulique ont utilisé plus de 2 500 produits chimiques contenant 750 composés parmi lesquels 650 contenaient des substances chimiques considérées comme étant des agents cancérigènes ou de dangereux polluants atmosphériques ».

                  Où en est cette inquiétante situation aujourd’hui, à cinq ans de distance ?

                  La commission dénonce l’utilisation d’une grande partie de ces substances chimiques au motif qu’elles « constituent un risque considérable pour la santé humaine et l’environnement ».

                  Les multinationales pétrolières et gazières, comme Halliburton et Schlumberger, utilisent pour la fracturation hydraulique des produits « contenant 29 substances chimiques ayant trois caractéristiques :
                  - Elles sont reconnues comme étant cancérigènes pour les êtres humains ;
                  - Elles sont assujetties à la Loi sur le contrôle de la qualité de l’eau (Safe Drinking Water Act en anglais) en raison des risques qu’elles comportent pour la santé publique ;
                  - Elles figurent sur la liste des polluants atmosphériques établie par la Loi sur l’air pur.

                  Par conséquent, pendant le laps de temps susmentionné, les entreprises du domaine de la fracturation hydraulique ont utilisé 95 produits contenant 13 substances cancérigènes différentes, dont le naphtalène, le benzène et l’acrylamide.

                  Les entreprises qui « ont utilisé le plus grand volume de liquides contenant une substance cancérigène ou plus sont celles du Texas, du Colorado et de l’Oklahoma ».

                  Or, le Texas, tout comme le Nouveau-Mexique, est frontalier avec le « Mexique néolibéral d’obédience itamiste » qui a adopté la fracturation hydraulique sans égard pour la santé des habitants des États de Tamaulipas, de Nuevo León, de Coahuila, de Chihuahua et de Sonora en raison de la couardise de ses gouverneurs qui sont pris en otage par le budget fédéral.

                  La majeure partie des substances chimiques prétendument réglementées en vertu de la Loi sur le contrôle de la qualité de l’eau ont été les composés connus sous le nom de BTEX (benzène, toluène, xylène et éthylbenzène).

                  Selon le département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, le Centre International de Recherche sur le Cancer et l’Agence pour la protection (sic) de l’environnement (EPA en anglais), « le benzène est une substance cancérigène pour l’être humain » et « l’exposition chronique au toluène, à l’éthylbenzène ou au xylène peut également endommager le système nerveux central, le foie et les reins ». Rien que cela !

                  Les multinationales du domaine de la fracturation hydraulique « ont injecté dans le sous-sol de 19 États plus de 30 millions de gallons de carburant diesel ou de liquide en contenant » avant que l’EPA publie en 2004 un rapport indiquant que « l’utilisation de carburant diesel dans les liquides servant à la fracturation hydraulique représentait la principale menace des nappes phréatiques », dans la mesure où il contient des substances toxiques, dont les BTEX.

                  Dans le même laps de temps, les multinationales ont utilisé « 595 produits contenant 24 polluants atmosphériques différents, et notamment le fluorure d’hydrogène, le plomb et le méthanol ».
                  - Le fluorure d’hydrogène est « extrêmement corrosif et il s’agit d’un poison systémique » potentiellement mortel.
                  - Le plomb est un métal lourd « particulièrement nuisible au développement neurologique des enfants » et qui, en outre, « peut causer des problèmes de santé chez les adultes, comme des dérèglements du système reproducteur, de l’hypertension et des troubles nerveux ».
                  - Le méthanol est un polluant atmosphérique toxique « présent très souvent dans les produits de la fracturation hydraulique ».

                  Ainsi, le fait que « diverses substances chimiques présentes dans les liquides de la fracturation hydraulique utilisés par les entreprises » aient été considérées comme des « secrets commerciaux » ou des « produits exclusifs » est tout simplement une aberration.

                  Bien sûr, la commission en question a demandé aux multinationales du domaine de la fracturation hydraulique de lui divulguer la composition de ses produits pour s’informer sur « les secrets commerciaux et les produits exclusifs » utilisés, mais elles ont puérilement déclaré être dans l’impossibilité de le faire « faute de ne pas connaître la composition des produits pour les avoir achetés tels quels aux fournisseurs ». Ça se passe de commentaires !

                  Les membres de la commission en ont conclu qu’il « semble que les entreprises du domaine de la fracturation hydraulique injectent de liquides qui contiennent des substances chimiques inconnues et qu’il leur est difficile de connaître les risques que ces substances présentent pour la santé humaine et l’environnement ». Ces entreprises jouiraient-elles, par hasard, d’un passe-droit néolibéral texan ?

                  Paradoxalement, le dérangeant rapport se révèle plein d’enseignements pour des apprentis sorciers comme les partisans du « Mexique néolibéral d’obédience itamiste » qui croient au mirage de la pseudo « révolution énergétique du XXIe siècle » construit sur la très controversée exploitation du gaz de schiste —à mon sens, une vulgaire bulle financière créée de toutes pièces par Wall Street— qui porte atteinte à l’intégrité de la biosphère, l’espace où cohabitent l’ensemble des êtres vivants de la planète.

                  Jusqu’ici, tout pays soucieux de la santé de ses citoyens aurait décrété un moratoire sur la fracturation hydraulique en attendant de déterminer si le jeu en vaut la chandelle. En bioéthique, cette façon de faire est légitimée au nom du « principe de précaution ».

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                  • #10
                    La nappe phreatique se trouve 1000 metres en moyenne au dessous des roches meres

                    le chimique n est maintenant plus utilise et surement dans 20 ans

                    - aux progrès technologiques ? Oui, il faut y croire, à condition de former et motiver les hommes et les femmes qui seront chargés de les créer, ou au moins les acquérir et les mettre en œuvre en algérie, parce que c’est ce progrès technologique qui viendra résoudre les problèmes, les risques, les couts, et les nuisances de chacune des ressources. La solution est dans l’initiative, la connaissance, et non l’immobilisme ou la crainte. Elle passe par la mise en œuvre d’une stratégie à deux axes :
                    - une sortie urgente de l’économie rentière (pétrolière) dont le débat doit être mené par ses spécialistes.
                    - une transition énergétique basée sur un modèle de consommation faisant appel à toutes les formes de ressources parce que aucune de celles citées plus haut n’est en mesure d’assurer à elle seule la sécurité énergétique du pays à l’horizon 2030-2040.
                    Il faut arrêter de croire au père noel, et surtout de faire croire que chacun de nous a la bonne solution aux défis que nous affronterons.
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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