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(Agence Ecofin) - Le désir de NCA Rouiba, annoncé en octobre 2013, de relancer ses exportations en direction de la Tunisie rencontre bien des obstacles. En effet, le groupe agroalimentaire algérien a récemment vu ses produits bloqués pendant plusieurs jours à la frontière tunisienne et soumis, selon El Watan, à une avance sur impôt de 10%, une taxe de consommation de 25%, et une reclassification arbitraire de ses produits.
Ainsi, les jus de fruits de NCA Rouiba, classé dans la catégorie 20-09 par les douanes algériennes, passent à la catégorie 22-02 (eau fruité) de l’autre côté de la frontière. Un passage qui les astreint au paiement de la taxe de consommation.
Du côté algérien, ces différentes mesures sont considérées comme un coup de canif dans l’accord commercial préférentiel (ACP) entre les deux pays qui est entré en vigueur en mars dernier. D’ailleurs certains titres de la presse algérienne n’hésitent pas à y voir, à l’instar d’El Watan, la preuve d’un désamour des produits finis algérien par leur voisin.
Les autorités tunisiennes, elles, parlent plutôt d’une situation qui a pour cause le retard enregistré dans l’actualisation des listes de produits algériens destinés à être commercialisés en Tunisie. «Aujourd’hui, nous travaillons encore avec les listes de 2008. Nous avons déposé une requête auprès du ministère du Commerce algérien mais la liste tarde à venir» a déclaré la directrice générale de la coopération économique et commerciale du ministère tunisien de l’Economie et de l’Artisanat, Saïda Hachicha
Ainsi, les jus de fruits de NCA Rouiba, classé dans la catégorie 20-09 par les douanes algériennes, passent à la catégorie 22-02 (eau fruité) de l’autre côté de la frontière. Un passage qui les astreint au paiement de la taxe de consommation.
Du côté algérien, ces différentes mesures sont considérées comme un coup de canif dans l’accord commercial préférentiel (ACP) entre les deux pays qui est entré en vigueur en mars dernier. D’ailleurs certains titres de la presse algérienne n’hésitent pas à y voir, à l’instar d’El Watan, la preuve d’un désamour des produits finis algérien par leur voisin.
Les autorités tunisiennes, elles, parlent plutôt d’une situation qui a pour cause le retard enregistré dans l’actualisation des listes de produits algériens destinés à être commercialisés en Tunisie. «Aujourd’hui, nous travaillons encore avec les listes de 2008. Nous avons déposé une requête auprès du ministère du Commerce algérien mais la liste tarde à venir» a déclaré la directrice générale de la coopération économique et commerciale du ministère tunisien de l’Economie et de l’Artisanat, Saïda Hachicha