Mohamed Aissa : « Ne pas jeûner est un droit »
Par Rafik Benasseur | 02/07/2014 | 18:52
Le nouveau ministre des affaires religieuses est manifestement décidé à faire bouger les lignes. Lors de son passage mardi soir au forum journal Liberté, Mohamed Aissa a évoqué sans aucune réserve les questions les plus polémiques de la pratique religieuse en Algérie.
Mohamed Aissa, connu pour son franc parler et son opposition au courant salafiste tout droit « importé » d’Arabie saoudite, a répondu à toutes les questions y compris les plus gênantes.
Ainsi, interrogé sur « l’émergence d’un sectarisme religieux » en Algérie, le ministre a appelé à « immuniser la société de ces mouvements qui usent de la religion à des fins lucratives et politiques ».
« Ne pas jeûner est un droit »
« Il faut immuniser la société contre toutes ces dérives qui ciblent tous les pays musulmans » a-t-il prévenu, ajoutant qu’il s’agit d’une »invasion émanant de pays occidentaux dont le but est de discréditer le discours religieux modéré ».
Mohamed Aissa a tenu à rappeler que près de « 230 imams qui véhiculaient des discours religieux radicaux ont été sanctionnés après leur refus d’accomplir la prière sur les victimes du crash d’avion militaire survenu en début d’année dans la wilaya d’Oum El Bouaghi ».
Quid des non jeûneurs ? Pour le ministre, les lois de la République « protègent la liberté de conscience », glissant que «jeûner ou pas reste un droit ».
Par Rafik Benasseur | 02/07/2014 | 18:52
Le nouveau ministre des affaires religieuses est manifestement décidé à faire bouger les lignes. Lors de son passage mardi soir au forum journal Liberté, Mohamed Aissa a évoqué sans aucune réserve les questions les plus polémiques de la pratique religieuse en Algérie.
Mohamed Aissa, connu pour son franc parler et son opposition au courant salafiste tout droit « importé » d’Arabie saoudite, a répondu à toutes les questions y compris les plus gênantes.
Ainsi, interrogé sur « l’émergence d’un sectarisme religieux » en Algérie, le ministre a appelé à « immuniser la société de ces mouvements qui usent de la religion à des fins lucratives et politiques ».
« Ne pas jeûner est un droit »
« Il faut immuniser la société contre toutes ces dérives qui ciblent tous les pays musulmans » a-t-il prévenu, ajoutant qu’il s’agit d’une »invasion émanant de pays occidentaux dont le but est de discréditer le discours religieux modéré ».
Mohamed Aissa a tenu à rappeler que près de « 230 imams qui véhiculaient des discours religieux radicaux ont été sanctionnés après leur refus d’accomplir la prière sur les victimes du crash d’avion militaire survenu en début d’année dans la wilaya d’Oum El Bouaghi ».
Quid des non jeûneurs ? Pour le ministre, les lois de la République « protègent la liberté de conscience », glissant que «jeûner ou pas reste un droit ».
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