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L'Algérie recherche des solutions dynamiques à la pénurie d'eau

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  • L'Algérie recherche des solutions dynamiques à la pénurie d'eau

    L'Algérie regorge de ressources naturelles – gaz naturel, pétrole, phosphates et minerai de fer. Toutefois, une ressource essentielle lui fait cruellement défaut : l'eau. La pénurie chronique en eau affecte l'économie nationale, et notamment l'agriculture. En effet, dès lors que ce secteur d'activité connaît des difficultés, l'Algérie doit recourir aux importations.
    (Afrol News – 20/12/04; Princeton Packet – 17/12/04; UNEP; North Africa Journal

    L'Algérie est l'un de ces nombreux pays africains dont l'Université Johns Hopkins affirme que la quantité annuelle d'eau par personne y sera inférieure à 1 000 m3 en 2025. Un chiffre effrayant, lorsque les experts s'accordent généralement à dire qu'un pays est considéré comme « hydrosensible » dès lors que ce chiffre tombe en dessous de 1 700 m3 par personne.

    Bien que les responsables gouvernementaux travaillent avec des experts internationaux à l'augmentation des ressources en eau dans les zones à la fois rurales et urbaines, la tâche reste ardue.

    « De nombreux chantiers doivent être ouverts dans le secteur de l'alimentation en eau parce que nos ressources naturelles ne sont pas suffisantes », déclare le ministre des Ressources hydrauliques, Abdelmadjid Attar. « Nous sommes contraints de faire appel à des sociétés étrangères aussi bien pour les besoins matériels que pour la maîtrise des nouvelles technologies. »

    Les responsables sont engagés dans une course contre la montre pour optimiser des ressources hydrauliques déjà largement déficientes. Près de 1,5 million de dinars sont prévus par le gouvernement algérien pour l'amélioration des infrastructures hydrauliques. La construction de nouveaux barrages, la réduction de l'envasement des barrages, le traitement des eaux usées, la prévention des fuites et des gaspillages, ainsi que la désalinisation de l'eau de mer ne sont que quelques-uns des efforts entrepris à ce jour.

    Pour réparer les quelque 30 pour cent de conduites d'eau qui ne répondent pas aux critères de qualité en Algérie, le gouvernement a réservé 53 milliards de dinars. Des projets sont en cours à Alger et Oran, seize des quarante autres villes où les besoins d'amélioration sont sensibles étant prévues dans une phase ultérieure.

    Sur le littoral, près de 50 usines de désalinisation sont en cours de construction. M. Attar indique que ce procédé est l'une des principales technologies alternatives mises en pratique par l'Algérie, parce que les barrages ne permettent que de maintenir les pénuries à un niveau encore acceptable.

    Cinquante barrages et autres structures de confinement hydraulique sont également en cours de construction pour répondre à l'objectif du ministère des Ressources hydrauliques de 12 milliards de mètres cubes d'eau collectés chaque année par l'Algérie. Actuellement, ce chiffre n'est que de 5 milliards de mètres cubes.

    Des années de sécheresse ont épuisé les nappes phréatiques et les réserves des barrages. De plus, l'Algérie souffre d'une gestion des installations hydrauliques et des autres réseaux existants qui ne répond pas aux normes actuelles en vigueur.

    Il n'existe aucune organisation disposant d'une bonne expertise de gestion des installations de purification, ce qui a contribué à la fermeture de 42 des 53 centres en Algérie. Le directeur général de l'office national de traitement hydraulique, Ali Bekkouche, a déclaré que l'Algérie comprend certes le concept de gestion des eaux usées, mais que ses partenaires internationaux doivent l'aider.

    Aux fins de gérer la mise en place de ce secteur hydraulique, deux agences gouvernementales ont été créées, dont l'objectif recouvre l'encouragement de programmes d'investissement annuels et pluriannuels et la mise en œuvre de projets par des concessions ou une forme quelconque de partenariat.

    En décembre 2004, à Tipaza, une réunion des pays méditerranéens, sous les auspices de la Convention de Ramsar de 1971 sur les terres humides, a annoncé que seize nouvelles zones algériennes étaient désormais officiellement classées comme terres humides d'importance internationale, une dénomination qui les met à l'abri de la destruction et de toute utilisation abusive.

    Les écologistes ont été enthousiasmés par cette décision.

    « C'est une excellente nouvelle pour la protection des eaux douces dans la région », déclare Francesca Antonelli, du World Wildlife Fund, qui ajoute que l'Algérie est l'un des leaders nord-africains en matière de préservation des terres humides.

    L'engagement dans la gestion des ressources hydrauliques en Algérie n'est pas uniquement l'affaire des grandes firmes internationales et des organisations écologiques mondiales. Les individus peuvent eux aussi jouer un rôle très positif.

    Greg Sanz, un étudiant américain, a appris de la bouche de son coiffeur algérien en 2002 que le puits du village de ce dernier s'était asséché et que la seule et unique source d'eau était un aqueduc soumis à un siphonnage illégal avant que l'eau ne parvienne aux gens.

    Emu par cette histoire, Sanz parla à son père, consultant international dans le domaine pétrolier, de son idée de forer un nouveau puits. Son père l'orienta alors vers la Sonatrach, qui lui suggéra de prendre contact avec le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Deux ans après que Sanz eu contacté Khelil, un nouveau puits fut foré pour le village.

    Sanz fut accueilli en véritable héros lorsqu'il se rendit à Tazrout, mais beaucoup reste encore à faire. Des infrastructures sont encore nécessaires pour transporter l'eau du puits aux principaux réservoirs du village. Sanz fera appel aux responsables algériens pour terminer le projet et mettre fin au transport de l'eau par les villageois sur de longues distances.

    Parlant de l'avenir de la situation hydraulique en Algérie, le directeur général de l'Agence nationale des barrages, Abdelnaceur Kalli, est très confiant.
    Dernière modification par noubat, 28 octobre 2006, 10h59.

  • #2
    Est ce qu'il y a encore des compteur d'eau collectif dans les villes algeriennes?

    Si c'est le cas : il faut commencer par passer à des compteurs individuels

    et retapper le reseau pour lutter les pertes en réseau et les ramenner à moins de 20%



    C'est des investissement bcp bcp bcp plus rentables que des stations de desalement ou des barrages
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      Pourquoi l'Algerie ne suit-elle pas la Lybie, Kadaffi a ramene l'eau fossilisée du desert dans ses villes, poirquoi l'Algerie ne fait-elle pas la même chose. Le desert à mon avis regorge d'eau fossiliée. Pourquoi ne pas aller la chercher ?

      Au lieu de dessaler l'eau de mer qui cause de gros dégats écologiques. Il faut savoir que le sel est remis dans la mer et rend l'eau de mer encore plus dense ce qui cause la mort des poissons.

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