Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La déclaration du califat crée de nouveaux conflits internes chez les jihadistes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La déclaration du califat crée de nouveaux conflits internes chez les jihadistes

    Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) vient de proclamer son soutien au groupe auparavant appelé État islamique d'Irak et du Levant (EIIL), a rapporté El Khabar mercredi 2 juillet.

    Dans une vidéo publiée vendredi dernier, la filiale maghrébine d'al-Qaïda a exprimé son soutien aux "moudjahidines" en Irak, tout en critiquant implicitement l'organisation centrale et les autres branches d'al-Qaïda qui n'a pas déclaré publiquement soutenir l'organisation terroriste naissante.

    Dans la vidéo, Abu Abdullah Othman al-Asemi, "juge" d'AQMI pour la région centrale, s'est adressé à l'EIIL, expliquant que ses compagnons "souhaitent établir des liens avec vous".

    "Vous nous êtes plus chers que le sont nos familles et nos parents, et nous prions toujours pour vous", a indiqué le cadre d'AQMI.

    Al-Asemi, dont le véritable nom est inconnu et qui aurait récemment rejoint les rangs du groupe dirigé par Abdalmalek Droukdel, a ajouté : "nous attendons toujours que les différentes filiales d'al-Qaida dévoilent leurs positions et vous proclament leur soutien."

    Les mots "dévoilent leurs positions" contiennent un appel indirect au chef d'al-Qaïda Ayman al-Zawahiri à divulguer sa position au sujet du groupe jihadiste du Levant.

    Dans une autre référence implicite à la direction d'al-Qaida, al-Asemi poursuit : "puisque ceux qui sont concernés sont restés silencieux, nous avons voulu afficher notre position [...] pour que les moudjahidines de l'EIIL sachent que nous ne les abandonnerons pas".

    Cette vidéo ne contenait aucun indicateur montrant qu'AQMI envisage de soutenir l'EIIL avec des combattants et des armes ou de lui fournir une assistance autre qu'un simple soutien moral.

    Et pourtant, elle illustre une rupture de l'organisation avec le réseau dirigé par al-Zawahiri. Il est clair qu'aucune communication n'est intervenue entre la maison-mère d'al-Qaïda et sa filiale maghrébine sur les questions de l'EIIL et des évènements en Irak.

    Pour de nombreux experts, cette déclaration de soutien d'AQMI à l'EIIL est un indicateur de changements imminents dans la région, qui pourraient finalement conduire le groupe à se transformer, passant de l'état de filiale d'al-Qaida à celui de branche placée sous le commandement du "calife des musulmans".

    "AQMI est convaincu que les choses vont changer et qu'un État islamique au Maghreb arabe pourrait être déclaré," a expliqué Taher ben Thamer, un officier de l'armée à la retraite. "Il s'empresse donc d'agir de manière à occuper une position de leader au sein de la nouvelle organisation jihadiste qui sera créée sur les ruines des organisations favorables à al-Qaïda."

    "Je ne sais pas exactement quelle forme prendra cette nouvelle organisation ; elle ne se limitera certainement pas à l'Afrique du Nord, elle s'étendra aux pays du Sahel, à l'Afrique de l'Ouest et à la Somalie, de façon à former un État islamique intégrant plusieurs pays africains," a-t-il ajouté.

    Le journal El Khabar a récemment repris les propos d'une source proche de la sécurité, selon lesquels dix États, dont l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et l'Égypte, ont intensifié leur surveillance aérienne et satellitaire sur le Nord-Mali, la Libye et certaines zones du nord du Niger afin de repérer l'emplacement d'un possible sommet des principaux groupes jihadistes d'Afrique du Nord.

    AQMI, Ansar al-Sharia en Tunisie et en Libye, Ansar Bait al-Maqdis en Égypte, El Mourabitounes et Ansar al-Din dans le nord du Mali ont en effet décidé d'organiser une réunion quelque part en Libye pour examiner plusieurs questions, dont la plus importante est la querelle qui oppose le chef d'al-Qaïda al-Zawahiri et l'EIIL.

    Cette conférence pourrait également aborder la question de l'unification de certains groupes, en particulier ceux qui se trouvent en Tunisie, en Algérie, en Libye et au Mali.

    "Par cette déclaration, AQMI tente de prendre l'initiative au cas où une redistribution des rôles des organisations jihadistes dans la région se produisait, ou si de nouveaux acteurs apparaissaient," a expliqué le spécialiste des questions de sécurité Omar Abderrahmane. "AQMI veut être le groupe numéro un, que ce soit avec al-Qaïda ou avec l'EIIL."

    Abderrahmane a ajouté : "AQMI a perdu beaucoup de sa puissance et de ses capacités, ses opérations sont désormais limitées et n'ont pas un impact très important. Par ailleurs, d'autres groupes sont apparus, comme celui que dirige Mokhtar Belmokhtar, qui a mené des opérations planifiées avec soin, ce qu'AQMI ne pouvait pas faire."

    "AQMI s'efforce donc de remporter une victoire morale pour, peut-être, recevoir ensuite un soutien logistique qui ferait basculer l'équilibre des forces en sa faveur, par rapport aux autres groupes," conclut l'exper

    Magharebia

  • #2
    La déclaration du califat crée de nouveaux conflits internes chez les jihadistes

    -Prémices , ils ont des idées ???
    Qu ils se entredétruisent

    Tant mieux

    Allah Kaoui chitanhoum ces déchets de l Humanité pendant ce mois sacré .
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

    Commentaire

    Chargement...
    X