PARIS - L’Association marocaine des droits humains (AMDH-Paris/Ile-de-France) a dénoncé un "acharnement" sur le rappeur et artiste critique Mouad Belghouat, condamné à quatre mois de prison ferme par un tribunal de Casablanca.
"L’Etat marocain s’acharne contre un artiste critique", affirme l’Association dans un communiqué parvenu vendredi à l’APS, signalant que cette condamnation est la troisième, en trois ans, à l’encontre du rappeur, présenté comme un militant et le chanteur attitré du mouvement du 20 février.
Pour l’AMDH, aujourd’hui, avec la nouvelle condamnation, il va de soi que "l’Etat (marocain) s’acharne contre Mouad en particulier et les militant(e)s du mouvement du 20 février en général". L’Association, très active en Ile-de-France, dénonce "plusieurs irrégularités" dans ce nouveau procès, citant le "non-respect du caractère public de l’audience", un "procès-verbal falsifié", un "refus d’entendre les témoins à charge et à décharge", un "refus de convoquer les plaignants" et un "refus de convoquer le médecin ayant délivré des attestations médicales aux deux plaignants".
Le rappeur marocain, soutenu par plusieurs organisations telles que l’AMDH, Amnesty International et Human Rights Watch, est connu pour ses chansons virulentes envers les pouvoirs en place au Maroc, comme "Klab Edawla" (Les chiens de l’Etat) ou encore ½Barakat» (Assez !. Aux yeux de l’AMDH-Ile-de France, les opinions de Mouad Belghouat "ne sauraient justifier un tel acharnement" et "l’Etat doit garantir le respect de la liberté d’expression et tenir ses engagements".
L’Association demande l’arrêt des poursuites de l’Etat marocain à l’encontre de l’artiste, sa libération " immédiate" et l’abandon de toutes les charges retenues contre lui. Elle alerte l’opinion publique, nationale et internationale, sur "l’accélération de la répression au Maroc malgré la recrudescence du discours sur le respect des droits humains et les opérations de communications autour de cela".
Selon l’Association, le "Maroc avance à deux vitesses (et) adopte un double discours : Signature de conventions des droits humains, déclarations de bonne foi, multiplication de textes, etc. et en même temps : la torture, la détention politique, la répression des manifestant(e)s, les intimidations, les harcèlements, les condamnations à persistent".
APS
"L’Etat marocain s’acharne contre un artiste critique", affirme l’Association dans un communiqué parvenu vendredi à l’APS, signalant que cette condamnation est la troisième, en trois ans, à l’encontre du rappeur, présenté comme un militant et le chanteur attitré du mouvement du 20 février.
Pour l’AMDH, aujourd’hui, avec la nouvelle condamnation, il va de soi que "l’Etat (marocain) s’acharne contre Mouad en particulier et les militant(e)s du mouvement du 20 février en général". L’Association, très active en Ile-de-France, dénonce "plusieurs irrégularités" dans ce nouveau procès, citant le "non-respect du caractère public de l’audience", un "procès-verbal falsifié", un "refus d’entendre les témoins à charge et à décharge", un "refus de convoquer les plaignants" et un "refus de convoquer le médecin ayant délivré des attestations médicales aux deux plaignants".
Le rappeur marocain, soutenu par plusieurs organisations telles que l’AMDH, Amnesty International et Human Rights Watch, est connu pour ses chansons virulentes envers les pouvoirs en place au Maroc, comme "Klab Edawla" (Les chiens de l’Etat) ou encore ½Barakat» (Assez !. Aux yeux de l’AMDH-Ile-de France, les opinions de Mouad Belghouat "ne sauraient justifier un tel acharnement" et "l’Etat doit garantir le respect de la liberté d’expression et tenir ses engagements".
L’Association demande l’arrêt des poursuites de l’Etat marocain à l’encontre de l’artiste, sa libération " immédiate" et l’abandon de toutes les charges retenues contre lui. Elle alerte l’opinion publique, nationale et internationale, sur "l’accélération de la répression au Maroc malgré la recrudescence du discours sur le respect des droits humains et les opérations de communications autour de cela".
Selon l’Association, le "Maroc avance à deux vitesses (et) adopte un double discours : Signature de conventions des droits humains, déclarations de bonne foi, multiplication de textes, etc. et en même temps : la torture, la détention politique, la répression des manifestant(e)s, les intimidations, les harcèlements, les condamnations à persistent".
APS
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