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Bilal ibn Rabah, Premier mu’ezzin

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  • Bilal ibn Rabah, Premier mu’ezzin

    Ahl Al Kitab " les gens du livre", aussi font la priere et appellent a la priere. l'appel a la priere se fait par le son des cloches....En Islam, l'appel a la priere se fait par Al Azzan ( En plus de faire appel a la priere, le Non de Dieu est Glorifie): Allah Akbar.

    A Médine, après avoir bâti la première mosquée, on s'interrogea sur le moyen le plus adéquat d’appeler les gens à la prière. Un compagnon nommé Abdullâh Ibn Zayd prit la parole :
    « Ô Messager d’Allah, ô Messager d’Allah ! J’ai vu en rêve qu’une personne me conseillait de faire l’appel à la prière comme ceci ;

    Allahou Akbar ! Allahou Akbar !
    (Allah est plus Grand ! Allah est plus Grand)

    Ach-hadou an lâ ilaha illa lâh ! (Je témoigne qu’il n’y a de divinité sinon Allah)

    Ach-hadou anna Mouhammadan rasouloul-lâh (Je témoigne que Mohammed est le Messager d’Allah)

    Hayya ‘alas-salâ (Venez à la prière)

    Hayya ‘alal-falâh (Venez à la félicité)

    Allahou Akbar ! Allahou Akbar ! (Allah est plus Grand ! Allah est plus Grand)

    lâ ilaha illa lâh ! (il n’y a de divinité sinon Allah)
    »

    Omar Ibn Al-Khattâb déclara aussitôt avoir fait le même rêve ! Le Prophète demanda donc à Bilâl de faire cet appel car il avait une belle voix, douce et sublime. C'est ainsi qu'il fut notre premier mu
    ezzin.

    Beaucoup plus tard, lorsque les Musulmans parvinrent à la Mecque avec triomphe, ils désirèrent accomplir l'office. « Monte, ô Bilâl, sur la Ka
    ba et fait lappel à la prière ! » dit le Prophète (qpssl). Le Prophète demanda les clés de la Kaba afin dy entrer et d'y prier, un seul homme aura le privilège de l'accompagner, Bilâl.

    Depuis ce jour, lorsque Omar ibn Al-Khattâb apercevait Bilâl, il lui disait : « Abû Bakr est notre maître… et il a affranchi notre maître ! »

    Bilâl Ibn Rabâh plus connu sous le nom de Bilâl Al-Habashî, fils de Hamâmah, une esclave éthiopienne.

    Il embrassa l’Islam alors qu’il n'était qu'un simple esclave, celui de Umayyah Ibn Khalaf, un des grands ennemis de cette religion naissante. Ce dernier résolut de le torturer jusqu’à ce que mort s'en suive ou qu’il renie sa conversion. Pour se faire, il lui faisait subir les pires châtiments : il l'obligeait à se coucher sur le sable brûlant du désert mecquois et devait supporter le poids d'un rocher énorme sur sa poitrine plusieurs heures durant. Umayyah ne lui demandait pour arrêter cette abomination qu'une seule chose : qu'il renie l’Islam et qu'il revienne au polythéisme. Bilâl répondait malgré l'atroce souffrance humblement avec foi et conviction : « ahadun ahad » c’est-à-dire « Dieu est Un, Dieu est Un. »

    Un jour, Abû Bakr le compagnon du Prophète passa près de Bilâl au cours d’une séance de torture. Voyant son état, il alla voir Khalaf et lui dit : « Jusqu’à quand vas-tu torturer ce pauvre ? » Khalaf lui répondit : « C’est toi qui est à l’origine de sa souffrance, pourquoi ne le sors-tu pas de cette situation ? » Sur ce, Abû Bakr proposa d’acheter Bilâl. Umayyah accepta en demandant une somme colossale pour un esclave : neuf pièces d’argent. Abû Bakr accepta sans problème. Umayyah était étonné, puis se moqua avec mépris en disant : « si tu avais insisté pour l’acheter à une seule pièce d’argent, je te l’aurais vendu ! ». Abû Bakr répondit : « Par Allah, Umayyah, si tu avais insisté pour le vendre à cent pièces d’argent, je l’aurais acheté ! » Puis, Abû Bakr affranchit Bilâl.
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