C'est un titre qui avait attiré mon attention il y a qq temps sur la depeche de Kabylie. A cause de ce phenomene de l'insécurité en region de Kabylie!
Alors? La Kabylie est-elle en train de se transformer en studio pour films western ? En tout cas, l’insécurité a atteint un seuil insupportable.
Braquage de banques et de bureaux de postes à l’américaine, agressions diverses, prises d’otages avec demande de rançons. On a même vu des hold-up à l’américaine, avec course poursuite des policiers quand ils sont dans les parages.
Quant aux citoyens délestés de leur argent ou de leurs biens, souvent en plein jour et dans la rue, au milieu de la foule, ils se comptent par centaines.
Si dans les grandes villes comme Tizi Ouzou, Béjaïa ou Bouira, la présence des forces de sécurité se renforce, il n’en est pas de même dans les villages et sur les routes qui y mènent.
Beaucoup ne sortent plus qu’en groupe et la nuit on évite les déplacements : de nombreux commerçants, se rendant le matin de bonne heure aux marchés, ont déjà été délestés de sommes importantes.
Des terroristes, qui ont trouvé refuge dans les montagnes de Kabylie, ainsi que des bandits de grand chemin sont responsables de la situation.
Tout le monde est d’accord pour crier son ras-le-bol, et tout le monde appelle les autorités à intervenir.
La sécurité des personnes et des biens est du ressort de l’Etat. Et de l’Etat seul !
Echantillons:
Aït Smaïl
Un enlèvement qui tourne au fiasco pour les ravisseurs
l L’affaire qui vient de secouer la paisible localité d’Aït Smaïl relève du rapt, de l’enlèvement et du racket. Tout a commencé le 12 octobre lorsque deux individus D. A. de Khenchela et L. K. de Batna ont proprement kidnappé le nommé S. M. originaire de Merouana (Batna) et commerçant de son état. Quittant le pays chaoui, ils prirent la route d’Aït Smaïl où ils passèrent la nuit à Ouled Haniche, chez un dénommé A. M. d’Aït Smaîl. Entre temps, une somme de deux millions de dinars a été exigée par les ravisseurs comme prix de la libération de S. M.
C’est de manière tout à fait fortuite que l’affaire a été éventée, le 13 à midi, une patrouille de la gendarmerie a remarqué au loin, une personne qui traînait un autre. A la vue des véhicules de la gendarmerie, l’un d’eux celui qui traînait l’autre, a pris la fuite. La personne affalée sur le sol était S. M. le kidnappé. Conduit à la gendarmerie, il a déballé toute son histoire, n’omettant pas de citer les noms des ravisseurs qui, sachant qu’ils ont été "donnés" ont préféré se présenter à la brigade où ils livrèrent une version qui comme de juste n’est pas tout à fait la même que celle rapportée par la victime. Tout en reconnaissant le rapt et la séquestration, ils avancèrent comme motif le fait que S. M. leur devait une somme de 1 400 000 DA et que "selon leur entendement, c’était le seul moyen de se faire rembourser. Présentés, tous, à la justice pour rapt et séquestration trois d’entre eux ont été écroués.
Oued Aïssi/Insécurité
Les malfaiteurs sèment la terreur
Dimanche dernier, à 11 h, c’est un autre citoyen d’Aït Oumalou, un quinquagénaire, répondant au initiales de M. H., qui a fait l’objet d’une agression musclée suivie de vol (pour 300 DA) devant le même hôpital. Après avoir été menacé et roué de coups, il a été laissé pour mort sur la route. La même journée, un chauffeur de taxi, originaire de la même localité, a connu la même mésaventure devant l’entrée principale du CHU Fernane-Hanafi.
Se balader à pied en solo ou en voiture, de jour comme de nuit avec sur soi de l’argent, un portable ou autres objets de valeur dans la localité de Oued Aïssi, précisément au niveau de l’hôpital psychiatrique sans se les faire arracher, relève du miracle. De jeunes malfaiteurs habitant les bidonvilles érigés sur les lieux, nous dit-on, dont la plupart sont des récidivistes connus des services de sécurité, spécialisés dans ce domaine pullulent dans cet endroit. Leur stratagème consiste à guetter patiemment leurs proies et ils attendent d’être dans un coin retiré pour passer à l’action. Chaque jour, que Dieu fait, des citoyens et des citoyennes de tous âges, se font subtiliser leurs biens en plein jour ou même milieu de la foule. Avant même que la victime ne réalise ce qui lui arrive, l’agresseur est déjà loin. L’acte est tellement violent que certaines victimes se retrouvent à l’hôpital avec des blessures plus ou moins graves. Hier encore, c’est un stagiaire du CFPA limitrophe qui a fait les frais de ces bandits en plein jour, sommé de vider ses poches, le malheureux ne pouvait qu’obtempérer. Bilan : 2 000 DA et son portable envolés. Les exemples ne manquent pas : dimanche dernier, à 11 h, c’est un autre citoyen d’Aït Oumalou, un quinquagénaire, répondant au initiales de M. H., qui a fait l’objet d’une agression musclée suivie de vol (pour 300 DA) devant le même hôpital. Après avoir été menacé et roué de coups, il a été laissé pour mort sur la route. La même journée, un chauffeur de taxi, originaire de la même localité, a connu la même mésaventure devant l’entrée principale du CHU Fernane-Hanafi. Descendu de sa voiture pour se soulager en bordure de la route, il a été surpris par deux malfrats, probablement à l’affût, armés de poignards. Il a été dépouillé de la somme de 5 000 DA. Il ne se passe pas un jour sans que des personnes ne nous accostent pour nous signaler des drames dans cette contrée, perpétrés par ces tristes individus sans pitié, ne ratant personne dans cet endroit. Ils sont constamment aux aguets du moindre mouvement des automobilistes en panne ou des personnes s’aventurant seules. Devant cette situation alarmante, nombreux sont les citoyens qui affichent leur ras-le-bol et se plaignent ouvertement de l’insécurité qui règne dans toute la Kabylie. Ils souhaitent encore une fois, que ceux qui sont censés protéger les populations réagissent au plus vite en instaurant des mesures sécuritaires, à même de permettre de mettre fin aux méfaits de ces dangereux individus.
Alors? La Kabylie est-elle en train de se transformer en studio pour films western ? En tout cas, l’insécurité a atteint un seuil insupportable.
Braquage de banques et de bureaux de postes à l’américaine, agressions diverses, prises d’otages avec demande de rançons. On a même vu des hold-up à l’américaine, avec course poursuite des policiers quand ils sont dans les parages.
Quant aux citoyens délestés de leur argent ou de leurs biens, souvent en plein jour et dans la rue, au milieu de la foule, ils se comptent par centaines.
Si dans les grandes villes comme Tizi Ouzou, Béjaïa ou Bouira, la présence des forces de sécurité se renforce, il n’en est pas de même dans les villages et sur les routes qui y mènent.
Beaucoup ne sortent plus qu’en groupe et la nuit on évite les déplacements : de nombreux commerçants, se rendant le matin de bonne heure aux marchés, ont déjà été délestés de sommes importantes.
Des terroristes, qui ont trouvé refuge dans les montagnes de Kabylie, ainsi que des bandits de grand chemin sont responsables de la situation.
Tout le monde est d’accord pour crier son ras-le-bol, et tout le monde appelle les autorités à intervenir.
La sécurité des personnes et des biens est du ressort de l’Etat. Et de l’Etat seul !
Echantillons:
Aït Smaïl
Un enlèvement qui tourne au fiasco pour les ravisseurs
l L’affaire qui vient de secouer la paisible localité d’Aït Smaïl relève du rapt, de l’enlèvement et du racket. Tout a commencé le 12 octobre lorsque deux individus D. A. de Khenchela et L. K. de Batna ont proprement kidnappé le nommé S. M. originaire de Merouana (Batna) et commerçant de son état. Quittant le pays chaoui, ils prirent la route d’Aït Smaïl où ils passèrent la nuit à Ouled Haniche, chez un dénommé A. M. d’Aït Smaîl. Entre temps, une somme de deux millions de dinars a été exigée par les ravisseurs comme prix de la libération de S. M.
C’est de manière tout à fait fortuite que l’affaire a été éventée, le 13 à midi, une patrouille de la gendarmerie a remarqué au loin, une personne qui traînait un autre. A la vue des véhicules de la gendarmerie, l’un d’eux celui qui traînait l’autre, a pris la fuite. La personne affalée sur le sol était S. M. le kidnappé. Conduit à la gendarmerie, il a déballé toute son histoire, n’omettant pas de citer les noms des ravisseurs qui, sachant qu’ils ont été "donnés" ont préféré se présenter à la brigade où ils livrèrent une version qui comme de juste n’est pas tout à fait la même que celle rapportée par la victime. Tout en reconnaissant le rapt et la séquestration, ils avancèrent comme motif le fait que S. M. leur devait une somme de 1 400 000 DA et que "selon leur entendement, c’était le seul moyen de se faire rembourser. Présentés, tous, à la justice pour rapt et séquestration trois d’entre eux ont été écroués.
Oued Aïssi/Insécurité
Les malfaiteurs sèment la terreur
Dimanche dernier, à 11 h, c’est un autre citoyen d’Aït Oumalou, un quinquagénaire, répondant au initiales de M. H., qui a fait l’objet d’une agression musclée suivie de vol (pour 300 DA) devant le même hôpital. Après avoir été menacé et roué de coups, il a été laissé pour mort sur la route. La même journée, un chauffeur de taxi, originaire de la même localité, a connu la même mésaventure devant l’entrée principale du CHU Fernane-Hanafi.
Se balader à pied en solo ou en voiture, de jour comme de nuit avec sur soi de l’argent, un portable ou autres objets de valeur dans la localité de Oued Aïssi, précisément au niveau de l’hôpital psychiatrique sans se les faire arracher, relève du miracle. De jeunes malfaiteurs habitant les bidonvilles érigés sur les lieux, nous dit-on, dont la plupart sont des récidivistes connus des services de sécurité, spécialisés dans ce domaine pullulent dans cet endroit. Leur stratagème consiste à guetter patiemment leurs proies et ils attendent d’être dans un coin retiré pour passer à l’action. Chaque jour, que Dieu fait, des citoyens et des citoyennes de tous âges, se font subtiliser leurs biens en plein jour ou même milieu de la foule. Avant même que la victime ne réalise ce qui lui arrive, l’agresseur est déjà loin. L’acte est tellement violent que certaines victimes se retrouvent à l’hôpital avec des blessures plus ou moins graves. Hier encore, c’est un stagiaire du CFPA limitrophe qui a fait les frais de ces bandits en plein jour, sommé de vider ses poches, le malheureux ne pouvait qu’obtempérer. Bilan : 2 000 DA et son portable envolés. Les exemples ne manquent pas : dimanche dernier, à 11 h, c’est un autre citoyen d’Aït Oumalou, un quinquagénaire, répondant au initiales de M. H., qui a fait l’objet d’une agression musclée suivie de vol (pour 300 DA) devant le même hôpital. Après avoir été menacé et roué de coups, il a été laissé pour mort sur la route. La même journée, un chauffeur de taxi, originaire de la même localité, a connu la même mésaventure devant l’entrée principale du CHU Fernane-Hanafi. Descendu de sa voiture pour se soulager en bordure de la route, il a été surpris par deux malfrats, probablement à l’affût, armés de poignards. Il a été dépouillé de la somme de 5 000 DA. Il ne se passe pas un jour sans que des personnes ne nous accostent pour nous signaler des drames dans cette contrée, perpétrés par ces tristes individus sans pitié, ne ratant personne dans cet endroit. Ils sont constamment aux aguets du moindre mouvement des automobilistes en panne ou des personnes s’aventurant seules. Devant cette situation alarmante, nombreux sont les citoyens qui affichent leur ras-le-bol et se plaignent ouvertement de l’insécurité qui règne dans toute la Kabylie. Ils souhaitent encore une fois, que ceux qui sont censés protéger les populations réagissent au plus vite en instaurant des mesures sécuritaires, à même de permettre de mettre fin aux méfaits de ces dangereux individus.
Commentaire