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Le 17 juin 1930 à Akka, le "Mardi Rouge" et l'exécution des martyrs Fouad Hijazi, Mohammad Jamjoum et Ata Al-Z

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  • Le 17 juin 1930 à Akka, le "Mardi Rouge" et l'exécution des martyrs Fouad Hijazi, Mohammad Jamjoum et Ata Al-Z

    Palestine occupée - 18 juin 2014

    Le 17 juin 1930 à Akka, le "Mardi Rouge" et l'exécution des martyrs Fouad Hijazi, Mohammad Jamjoum et Ata Al-Zeir. Pas d'oubli, pas de pardon

    Par My Palestine

    L'article dont ce texte est extrait a été publié le 1er novembre 2009 sous le titre "We are All Palestine".

    La lutte contre la sionisation de la Palestine a commencé dès que le premier sioniste a posé le pied en Palestine en prétendant que c'était le pays de Sion. L'Autorité mandataire britannique a encouragé l'occupation sioniste en Palestine, l'a soutenue et a travaillé à la réalisation du rêve de créer une patrie pour les sionistes en Palestine. Guère différentes d'aujourd'hui, les organisations terroristes sionistes, les ancêtres des Forces Israéliennes d'Occupation (FIO) actuelles, attaquaient les villes et villages palestiniens, les écoles et les cafés, tuaient les civils puis partaient en pleurnichant : les Arabes nous attaquent.

    Ignorant le terrorisme sioniste et accusant les Palestiniens du bain de sang, l'Autorité mandataire a aidé à armer les sionistes et à les entraîner, devenant plus tard elle-même la cible de ces groupes terroristes. Les Palestiniens se sont retrouvés avec un seul choix : se battre pour leurs droits, leur indépendance et leur patrie. Les affrontements entre les Palestiniens et les sionistes ont débouché, la plupart du temps, sur l'assassinat ou l'arrestation des manifestants palestiniens par la police britannique.

    Des affrontements ont eu lieu entre les Palestiniens et les sionistes le 16 août 1929 et ont duré plusieurs semaines. Ils ont éclaté à Jérusalem lorsque, les 14 et 15 août 1929, des groupes de militants juifs se sont rassemblés à Jérusalem et ont organisé des marches pendant lesquelles des Palestiniens ont été attaqués, insultés et leurs biens détruits. Lorsque les marcheurs sont arrivés au Mur Al-Buraq, qui fait partie de Al-Haram Ash-Sharif, ils ont clamé qu'il leur appartenait et ont tenté de s'en emparer en plantant un drapeau sioniste et en chantant l'hymne national sioniste. Des Palestiniens de toute la Palestine ont convergé pour protéger leurs lieux saints. Les manifestations ont continué les jours suivants et ce qui fut connu ensuite comme "la Révolution Al-Buraq" s'est répandu au reste de la Palestine, principalement à Jérusalem, Haifa, Yafa et Safad, avec des centaines de morts des deux côtés. Le Haut Commissaire britannique de l'époque a accusé les Palestiniens des incidents et a ignoré le fait que les sionistes étaient responsables de l'assassinat de civils palestiniens, de la destruction de leurs maisons et de l'incendie de leurs biens. Pour satisfaire les sionistes, comme c'est le cas aujourd'hui, ce furent les victimes qui furent punies. La police mandataire a arrêté des centaines de Palestiniens, et 26 d'entre eux furent condamnés à mort par pendaison (14 de Safad, 11 d'Hébron et 1 de Yafa).

    Le tollé et les protestations arabes furent tels que la décision a été modifiée en prison à vie, à l'exception de 3 Palestiniens qui devaient être exécutés. Il s'agit de Fouad Hijazi (26 ans, de Safad), Mohammad Jamjoum (28 ans, d'Hébron) et Ata Al-Zeir (35 ans, d'Hébron).

    L'exécution a eu lieu au matin du 17 juin 1930, le "Mardi Rouge", à la prison d'Akka. Ils avaient passé leur dernière nuit à chanter la célèbre chanson : "Ya Thalam Is Sijni Khayem" ("O obscurité de la prison lève-toi, nous aimons l'obscurité. Seule l'aube de la gloire se lève après la nuit"). Avant leur exécution, Mohammad et Ata ont demandé du henné pour peindre leurs mains, selon la coutume d'Hébron de peindre les mains des mariés le jour de leur mariage.

    Ils ont également été autorisés à recevoir des visiteurs qui ont essayé de consoler les jeunes gens. Mohammed a dit aux visiteurs : "Dieu merci c'est nous, qui sommes indignes, qui mourons pour la patrie et non les hommes dignes dont les efforts et les services bénéficieront à notre patrie." Les trois hommes devaient être exécutés l'un après l'autre, avec une heure de décalage entre chaque exécution. Fouad, le plus jeune, fut le premier à être exécuté, à 8h. Ata devait être le deuxième, mais Mohammed a demandé à être exécuté d'abord et lorsque le bourreau a refusé, il s'est précipité et a mis la corde autour de son cou. A 10h, quand ce fut le tour de Ata d'être exécuté, il a demandé à être exécuté sans menottes, mais le bourreau a refusé, alors Ata a brisé ses chaînes.

    Les 3 martyrs furent autorisés à adresser, chacun, un dernier message à leurs familles. Dans ces lettres, ils ont dit tous les trois, en particulier à leurs mères, de ne pas pleurer et de ne pas être tristes, car ils ne seraient pas morts, mais mariés. Ils ont demandé que les Palestiniens commémorent le 17 juin comme un jour où le sang a été versé pour la Palestine. Fouad a dit : "Si notre exécution secoue le cauchemar anglais sur la nation arabe, alors laissez des dizaines de milliers comme nous être exécutés pour mettre complètement fin à ce cauchemar."

    Après leur mort, le grand poète palestinien Ibrahim Touqan a immortalisé les trois martyrs dans son poème "Le Mardi Rouge". En dehors de la forteresse d'Akka, une plaque sioniste sur l'histoire de la prison ne fait aucune mention de ces martyrs, ni des autres victimes palestiniennes. Mais malgré les efforts d'Israël d'effacer la souffrance et l'existence palestiniennes, les 3 héros sont devenus partie intégrante de la mémoire collective nationale palestinienne. Ils sont vivants parmi beaucoup qui sont morts et qui ne le savent pas.

    ISM-France

  • #2
    Quel pays, quelle contrée accepterait d'abriter ou d'accueillir ces monstres sionistes, des bêtes sous formes humaines quand ils seront bannis de la Palestine ???

    Commentaire

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