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L’Algérie célèbre aujourd’hui le 52e anniversaire de l’indépendance et de la jeunesse : Fierté et modernité

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  • L’Algérie célèbre aujourd’hui le 52e anniversaire de l’indépendance et de la jeunesse : Fierté et modernité

    L’Algérie célèbre, aujourd’hui, le 52e anniversaire de son indépendance nationale avec cette forte volonté de poursuivre les réformes politiques et construire une économie compétitive et diversifiée qui puisse garantir la pérennité du développement national et la politique de justice sociale afin de répondre aux attentes de la population, et notamment la jeunesse.
    À l’évidence, en un demi-siècle, l’Algérie indépendante a fait d’énormes progrès, sur tous les plans, et ne cesse d’évoluer et de se moderniser, sans doute pas au rythme voulu, mais les réalisations sont là, palpables et perfectibles. Au niveau politique, le pluralisme est une réalité et la liberté d’opinion et d’expression se déploie chaque jour, au niveau des partis, du mouvement associatif ou des médias dont le tissu ne cesse de se densifier et le champ ne cesse de s’élargir. La démarche empruntée est simple et raisonnable : aller le plus loin possible sur le chemin de la démocratie, sans heurts, de manière graduelle et pacifique et non dans la précipitation et la confusion, en faisant du dialogue et de la concertation, une vertu cardinale et un moyen de surmonter les obstacles, les difficultés ou les incompréhensions et les pesanteurs de diverses natures. D’ailleurs, la question des réformes politiques est toujours d’actualité. Le Président de la République, dès sa prestation de serment, s'est attelé à la concrétisation des engagements pris devant la nation par l'enclenchement du processus en cours, à savoir mener les consultations les plus larges, sans exclusion ni exclusivisme, dans la perspective d’une révision consensuelle de la Constitution, la loi fondamentale du pays qui définit les droits et les libertés des citoyens, l'organisation et la séparation des pouvoirs (politique, législatif, exécutif, judiciaire), en précisant l'articulation et le fonctionnement des différentes institutions qui composent l'État (Conseil constitutionnel, Parlement, gouvernement, Administration... ). Il en est de même en matière d’économie et de tous les autres aspects de la vie sociale et culturelle. Les engagements du Chef de l’État trouvent leur traduction dans le plan d’action du gouvernement présenté récemment par le Premier ministre et adopté par les deux chambres du Parlement, et dont les axes majeurs sont la consolidation de l'État de droit, la modernisation de l’économie, le renforcement de la stabilité et la promotion du dialogue national.
    L’année en cours est aussi celle du soixantième anniversaire du déclenchement de la Révolution, et l'État s'engage à poursuivre la mise en œuvre des actions de préservation et de transmission de la mémoire nationale par, notamment, la réalisation du «Mémorial de la Révolution» et du «Musée National du Moudjahid», ainsi que par la restauration des sites historiques. Conscient de l’importance qu’occupe la jeunesse dans toute œuvre de développement, le Président de la République ne s’est pas contenté de créer un département ministériel, mais a instruit le gouvernement d’engager une concertation, la plus large possible, devant aboutir à l'élaboration d'une stratégie de l'État en faveur de la jeunesse, stratégie qui sera soumise au débat parlementaire. Le Premier ministre, en exposant le Plan d’action 2014, a qualifié cette stratégie d’«intersectorielle et participative», et devra intégrer tous les centres d'intérêt de nos jeunes générations, à savoir l'éducation, la lutte contre les fléaux sociaux, l'emploi, l'accès équitable au logement, la pratique sportive, la mobilité, les loisirs et la participation à la vie publique. C’est dire que le pays dispose d’un programme cohérent et d’une vision globale qui lui permettent de relever les défis du développement et de la modernisation, tout en participant de façon active aux enjeux régionaux et planétaires. Le programme autant que la vision nécessitent, pour leur succès, la fédération de toutes les énergies nationales et un front interne fort, mettant l’intérêt général bien au-dessus de l’intérêt particulier et la souveraineté de la nation chèrement acquise bien au-dessus des contingences.
    El Moudjahid

    souvenirs d’un jour pas comme les autres

    En ce 5 Juillet 1962, un jeudi particulièrement chaud, l’Algérie fêtait dans une immense joie populaire son indépendance douloureusement acquise. Aujourd’hui nous célébrons le 52e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, une occasion pour revenir sur cette journée, cette date symbole. Nos reporters ont rencontré des citoyens qui ont vécu les plus grands moments de liesse du peuple algérien. ils sont revenus avec des témoignages émouvants sur ce jour débordant de lumière et d’un ciel vert , blanc , rouge , des larmes silencieuses des femmes, et des sentiments de fierté des enfants de chouhada.

    L’emblème national hissé sur un poste de police français
    Un symbole fort


    Pour Attoumi Djoudi, membre de l’Armée de libération nationale (ALN), natif de la région de Sidi- Aich et combattant dans la wilaya III, le jeudi 5 juillet 1962 a été une journée de gloire qui consolida la souveraineté du pays et l’instauration de la démocratie. Son témoignage est plus que significatif.
    A cet effet, il raconte : « Le 5 juillet correspondait à la date du débarquement de l’armée française à Sidi Fredj, soit le 5 juillet 1830. Bien que les résultats ont été proclamés le 3 juillet 1962, et pour marquer un symbole il a été décidé de retenir le 5 juillet comme date plus que marquante et significative. Ainsi, du 5 juillet 1830 qui correspondait au débarquement de l’armée française au 5 juillet 1962 qui annonça l’Algérie indépendante, souveraine et libre de toute domination étrangère, les Algériens de tous âges ont consenti d’énormes sacrifices ». Attoumi se souvient encore des premières mesures engagées durant cette journée, il dira : « Le 5 juillet 1962, j’ai été invité par le colonel Mohand Oulhadj pour remplacer le commandant De Lesseps, commandant du groupement mobile de la police rurale, un peloton de cavaliers composé de goumiers et de harkis. A mon arrivée, j’ai été salué par ce peloton de cavaliers, ensuite, j’ai fait descendre le drapeau français et hissé à la place le drapeau algérien sur le siège de cette compagnie situé à Mchedellah dans la wilaya de Bouira. Ce jour-là le drapeau algérien a flotté sur ce poste militaire ». avec une mémoire intacte, Attoumi poursuivra : « La proclamation officielle de la date historique a été annoncée par l’exécutif provisoire dirigé par Abderrahmane Fares. Après la proclamation c’est la fête et la joie dans les rues ». Attoumi souligna également que le 5 juillet 1962, le colonel Mohand Oulhadj et le colonel Youcef Khatib se sont rendus à la base de Sidi-Fredj pour hisser le drapeau algérien à la place du drapeau français. Ainsi, il dira que « C’était un jour mémorable qui a symbolisé l’avenir. Là où les troupes coloniales avaient débarqué le 5 juillet 1830, soit 132 années auparavant. Ce grand privilège de la présence du colonel Mohand Oulhadj et ses hommes dans ce lieu.
    « Le 5 juillet 1962 a été pour nous tous une journée de gloire où le peuple algérien et son armée l’ALN sont sortis triomphants de cette guerre atroce qui a duré 7 ans et demi. Avec un prix très lourd, un million et demi de martyrs et 140.000 combattants en uniformes tués au cours des différentes batailles », ajouta Attoumi lors de ce témoignage. Par ailleurs le 5 juillet est à la fois la fête de l’indépendance et de la jeunesse, ce qui signifie qu’il faudra parvenir à transmettre a notre jeunesse tous les sacrifices consentis par les Algériens ainsi que le message de nos martyrs. En effet, le vœu de ces martyrs était de voir l’Algérie indépendante et souveraine et triompher de cette guerre pour l’instauration de la démocratie, et veiller sur la souveraineté populaire.
    Le 5 juillet 1962, tous les Algériens et Algériennes sont sortis en masse pour célébrer dans l’allégresse la victoire sur le colonialisme français. Dans les rues des différentes régions du pays, les moudjahidines qui se trouvaient dans les maquis sont descendus dans les villes en tenues de combat et armes à la main, pour exprimer leur joie et partager les moments d’allégresse avec tous les Algériens. Alors que de l’autre côté, les unités de l’armée française et les pieds noirs regardaient de loin ces défilés et ces moments de liesse avec dépit. Ils avaient en effet constaté qu’ils avaient perdu la guerre ». Pour tous les Algériens, la fête du 5 juillet demeure incontestablement la fête de l’espoir, un jour pas comme les autres, un jour où la victoire a été arraché au prix d’un lourd sacrifice.
    Par M. Laouer
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Vert, blanc, rouge, comme fond de décor
    Des milliers de drapeaux sortis par magie


    Grand nombre de citoyens et même des journalistes qui ont assisté aux scènes de liesse qui ont accompagné les sorties victorieuses de l’équipe nationale de football comme cela a été le cas après la qualification au deuxième tour du Mondial-2014, n’ont pas manqué de faire le parallèle entre ces scènes et les manifestations de joie du peuple algérien après l’indépendance. Au-delà de la portée des deux événements qui ne pourraient être comparés, les manifestations de bonheur qui ont eu lieu le 5 juillet sont incomparables assurent beaucoup de témoins qui ont été des acteurs de ce qui s’est passé. Parmi eux
    « Ammi » Djemai Nebache, âgé, en ce juillet 1962 , de 24 ans. Militant de l’OCFLN, il a été chef du bureau de vote dans la commune de Bordj Bou-Arréridj lors du référendum sur l’indépendance de l’Algérie qui a été marqué par un vote massif pour la liberté du peuple algérien. Il raconte qu’après cet événement, la direction du FLN a donné des instructions pour que la manifestation de joie se déroule avec retenue. Il fallait éviter l’affrontement avec les militaires français et surtout ne pas donner d’occasions à l’OAS pour commettre des crimes contre des innocents.
    Mais le 5 juillet 1962 aucune retenue n’était possible.
    Tôt le matin, les Algériens qui se sont préparés psychologiquement la nuit ont commencé à affluer au centre ville de Bordj Bou-Arréridj. Certains n’ont pas dormi. D’ailleurs ils étaient dehors à l’aube pour ceux qui habitent la ville, essentiellement ceux des quartiers populaires comme El Djebasse, à l’est, Lagraphe, au nord, Douar Essoug, au sud. Ces quartiers étaient les bastions de la résistance en dépit de la fragilité des habitations qui étaient faites en toub pour la plupart. Les quatre coins qui constituent le centre de la ville se sont avérés exigus pour contenir tous ce beau monde fait d’hommes bien sûr mais aussi de femmes, d’enfants et de vieux, d’autant que les habitants des villages environnants, Hasnaoua, Medjana, El Achir, El Anasser et El Hamadia affluaient eux aussi pour fêter l’événement, rappelle « Ammi » Djemai. Ils ont utilisé les quelques moyens dont ils disposaient, vélos, camions, charrettes. Rares sont ceux qui avaient des véhicules. Mais la plupart sont venus à pied.
    Ils chantaient en chœur : « Tahya El Djazaïr... Allah yarham Chouhada. » Les femmes lançaient des youyous stridents. Ils étaient comme des lions sortis de cage.
    Les milliers de drapeaux sortis comme par magie ornaient les rues et les trottoirs. C’est à se demander combien de temps a-t-il fallu pour qu’ils soient prêts dans les conditions de l’époque où le seul fait d’être Algérien était un crime. C’est le principal fait marquant de la journée. Chaque personne qui avait une machine à coudre s’est employée à fabriquer le maximum d’emblèmes nationaux. Pourtant, aucune instruction n’a été donnée dans ce sens.
    Mais il y a des gestes qui n’ont pas besoin de directives. Il faisait très chaud ce jour-là, raconte notre interlocuteur. La faim qu’ils connaissaient déjà n’était pas un problème pour eux.
    Ils se sont habitués au dénuement. D’ailleurs, en sortant de chez eux, ils ne pensaient ni au lieu où ils allaient, ni au temps qu’il faisait, encore moins à la durée que cela allait prendre. Heureusement que la solidarité, qui est un autre fait marquant de cette journée, a joué. Les habitants de la ville qui distribuaient des bombons et des dragées leur envoyaient des gourdes d’eau et de la galette puisque les magasins étaient fermés. Même si c’était le cas ils ne pouvaient les payer. Le spectacle était saisissant, sa portée aussi. Les Algériens qui étaient libres étaient aussi unis, se souvient « Ammi » Djemai. Quand les troupes de l’ALN font leur entrée par l’avenue qui porte désormais le nom de la glorieuse armée, c’est l’extase, déclare notre interlocuteur qui donne l’exemple des gens qui s’agrippaient aux camions et tentaient de toucher les moudjahidine ravis de cet accueil après 7 ans et demi de combats et de sacrifices. « Ammi » Djemai et son groupe ainsi que les milliers d’Algériens qu’ils soient d’Alger ou d’ailleurs qui étaient sur place ne se sont pas contentés de se retrouver, de chanter et de danser. Cette journée ne peut être comparée, conclut notre interlocuteur, le regard songeur. Même si les souvenirs se défilent. Il y en a qui restent impérissables. La journée du 5 juillet en fait
    partie.
    Par Fouad D.


    Les salves de baroud de la liberté
    Une euphorie sans égale


    En ce 5 juillet 1962, dans tous les villages et hameaux de Tizi Ouzou, une foule en délire déferlait dans les ruelles et placettes (Tajmaât) pour célébrer la fin de cent trente-deux ans de colonialisme et d’une glorieuse révolution de plus de sept ans durant laquelle pas moins d’un million et demi de martyrs sont tombés au champ d’honneur pour libérer l’Algérie de cette colonisation particulièrement inhumaine. La population de tous les villages et hameaux de ce qui était appelé le département de Tizi Ouzou est sorti dans la rue pour crier sa joie de ne plus avoir à subir la répression de l’armée coloniale qui lui faisait subir des plus inimaginables humiliations.
    À Aïn El-Hammam, témoigne Da Kaci, qui était âgé à l’époque d’à peine 8 ans, les citoyens, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, ont quitté leurs maisonnettes dès l’annonce officielle de l’indépendance nationale par les responsables du GPRA pour se diriger au niveau des placettes de tous les villages de la région en criant à gorges déployées : «Tahya El-Djazaïr», «Allah Yeham Echouhada», chantant des chants patriotiques et en brandissant l’emblème national, le tout encadré par les combattants de la liberté qui tiraient des salves de barouds dans l’air. Pendant que la liesse se poursuivait dans tous les villages, se souvient-il encore, des camions ont été mobilisés pour permettre aux citoyens de se rendre à la ville de Tizi Ouzou où un grandiose défilé de célébration de l’indépendance se tenait. Pleins à craquer, des camions se sont ébranlés vers cette ville, remplis d’hommes, de femmes et même d’enfants drapés de couleurs nationales et chantant sans interruption les chants patriotiques et Tahya El-Djazaïr. Da Kaci, neveu de deux chahids, tombés au champ d’honneur, n’est pas près d’oublier ces scènes de liesses populaires qui se sont poursuivies pendant plusieurs jours dans sa région ayant souffert de la colonisation. «Ces scènes sont indélébiles», a-t-il tenu à préciser, en mettant en exergue le délire qui s’est emparé de tous les citoyens de la région en recouvrant leur liberté spoliée pendant 132 ans. Da Makhlouf avait exactement 12 ans lorsque l’indépendance nationale a été annoncée. Il se souvient de cette date, comme si c’était hier. Il était au domicile familial à Boghni quand l’annonce de l’indépendance a été faite. «Il faisait nuit, et je ne sais même pas comment je me suis retrouvé, en une fraction de seconde, dehors où commençait à affluer des centaines de citoyens de tout âge exprimant haut et fort leur joie devant les soldats de l’armée coloniale affolés par cette procession humaine fêtant la fin de la colonisation», se souvient Da Makhlouf, se rappelant aussi de ces scènes de liesses qui se sont poursuivies le lendemain matin dans toute la région de Boghni. Au lendemain du recouvrement de notre indépendance, des scènes de liesses populaires indescriptibles ont eu lieu à travers les quatre coins de Tizi Ouzou dont la terre a été arrosée par le sang versé par nos valeureux martyrs pour libérer le peuple algérien de la colonisation qui a été la plus inhumaine des colonisations. La génération ayant vécu ou celle qui était acteur à l’époque sont marquée à jamais par l’euphorie incroyable qui s’est emparée de tous les Algériens libérés de l’asservissement.
    Bel. Adrar

    De Djebel Louh aux périphéries des villes
    Un grand jour, un très grand jour…


    Après une des guerres les plus meurtrières, une guerre où les forces en présence étaient disproportionnées, une armée professionnelle encadrée par des officiers de haut rang et en face un peuple armé de sa seule foi en l’inéluctabilité de son indépendance couvant en son sein une Armée de Libération, des moudjahidine, mus par l’immense esprit de sacrifice, l’indéboulonnable conviction de la justesse de leur combat, après sept longues années de lutte, d’une Révolution déclenchée d’une balle une nuit de Novembre et qui en murissant, en se propageant, commença à gagner les sympathies de par le monde, à s’ancrer comme une référence, un flambeau pour le continent africain et le tiers-monde, après 132 années d’un colonialisme sous l’une de ses formes les plus abjects, ou spoliation et déni identitaire et religieux allaient de paire, après ces longues et dures souffrances endurées par tout un peuple, supportées, jusqu’à leur dernier souffle, par les glorieux martyrs. Après tout cela, l’Algérie recouvre son indépendance. Le 1er juillet, le «oui» du référendum l’emporte majoritairement, à l’unanimité : «Oui pour l’indépendance de l’Algérie». Un «oui» arraché au prix d’1,5 million de martyrs, un «oui» qui devait succéder aux accords d’Evian et le cessez-le feu du 19 Mars 1962.
    «Cela allait vite, nous nous devions rester sur nos gardes», nous dit Benmira Madjen, secrétaire de wilaya de l’Organisation nationale des moudjahidine.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      Membre de l’ALN dans l’historique Wilaya IV, immense territoire qui allait d’Oued-Rhiou à l’ouest jusqu’à Palestro à l’est, il activait dans la Nahia 5 qui s’étendait jusqu’au sud de Djebel Louh et Matmata. Des accrochages ont eu lieu. «L’armée française n’a pas respecté le cessez-le-feu, et, par la suite, nous nous devions de faire face aux extrémistes de l’OAS qui s’attaquaient aux fermes et aux populations civiles.» Un terrible accrochage eut lieu près d’Oued Lyra, un commandant du nom de Balzac et sa compagnie sont tombés entre nos mains, se rappelle Benmira Madjen. La force locale assurait la sécurité des colons, et nous, nous assurions celle de nos frères. Le jour du référendum, les forces de l’ALN avaient reçu pour consigne de rester à l’écart et de ne pas pénétrer dans les villes. «On voulait éviter le clash tout en surveillant le bon déroulement du vote.
      Le 5 Juillet, l’emblème national est hissé sur les frontons et partout, haut déployé par des bras qui inlassablement le faisait tournoyer, l’abaissait pour laisser les gens enivrés de liberté l’embrasser. C’était un grand jour que de voir toute cette joie, cette délivrance pour tout un peuple. Nous avions vécu l’enfer dans les maquis, mais, paradoxalement, c’était pour nous le paradis», souligne l’ancien baroudeur de Djebel Louh. Des valeurs, des principes qui ont fait de lui un homme. «Comment ne pas se sacrifier pour son compagnon, son frère d’armes quand on est convaincu que lui n’hésitera pas une seconde à le faire ?» Une Révolution qui était «vérité, un droit légitime et qui devait fasciner le monde. On se disait entre nous qu’à l’indépendance, chacun Algérien aurait son logement et un hectare de terre», un principe d’équité qui se puisait des faits de Novembre et qui se concrétisait. «El-Djeich achetait des mulets pour permettre aux agriculteurs de labourer leur lopin de terre, et quand nous avions besoin de ces bêtes, elles étaient mises à notre disposition.» Une organisation, une discipline et une rigueur dans le travail et les relations. «Le Nidham était tout simplement parfait», relève avec fierté, le moudjahid.
      Par A. M. A.
      Sur le Cours de la révolution
      L’aube d’une nouvelle ère


      Ceux qui ont vécu la journée du 5 juillet 1962 se rappellent aujourd’hui de cette date historique et de l’immense joie du peuple algérien qui l’a accompagnée. Ce jour-là c’était la proclamation de l’indépendance de l’Algérie après sept années de lutte armée et 132 ans d’occupation coloniale et d’exploitation . Messaoud, 75 ans, originaire du village de Ain Berda , à près d’une quarantaine de km au sud de la ville de Annaba, évoque avec fierté l’exceptionnelle joie qui s’était emparée du village et des douars. Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes se sont rassemblés, ce jour-là , tous ensemble pour rendre hommage aux moudjahidine et chouhada qui ont permis au pays de recouvrer sa liberté et son indépendance après tant d’années de souffrances , de sacrifices, d’exploitation et de marginalisation. La fête était totale et chacun arborait le drapeau national fraîchement confectionné à la veille du referendum d’autodétermination. Les banlieues de la ville de Bône, Annaba actuellement, ont vécu des moments inoubliables ce jour-là avec les embrassades, les accolades, les cris de joie, les chants patriotiques et l’hymne national, raconte Amar Meftah, né en 1941 et originaire du la cité Auzas de la ville de Bône. Il se souvient de la formidable liesse et de l’allégresse qui a marqué le 5 juillet 1962 où l’émotion était grande chez la population. Son camarade, Ali, âgé de 76 ans, originaire de Seraidi, se souvient de ce jour- là. Il garde toujours en mémoire la communion des populations qui ont fêté à leur manière et d’une façon spontanée la proclamation de l’indépendance du pays. Les youyous des femmes fusaient de partout, accueillant les moudjahidine qui venaient de quitter à jamais le maquis. Les populations algériennes continuaient de savourer le fête, tandis que des jeunes imitaient des moudjahidines faisant les rangs serrés et portant des fusils en bois. Des « viva l’Algérie et des chants patriotiques glorifiant les chouhadas et les moudjahidines pour l’œuvre historique qu’ils ont réalisée après les sacrifices, marquaient le paysage ce jour-là, synonyme de fierté, de liberté et de paix retrouvée. La joie se lisait sur les visages des populations meurtries par les souffrances, la torture et l’esclavage, se rappelle Tahar, né en 1939 à Duzerville, El Hadjar actuellement. Un lieu qui servait durant l’occupation coloniale aux expéditions punitives des Algériens. Le clou de l’ambiance exceptionnelle qui a marqué ce jour-là la fête de l’indépendance, fut les prestations sans discontinuité des troupes folkloriques de la ville de Annaba et des banlieues sur le Cours de la Révolution, place emblématique de l’Antique Hippone. Ce qui a donné lieu à des danses interminables et des scènes de joie et de liesse. Ce sont des moments inoubliables, estime Mohamed Lakhdar, ancien retraité du complexe sidérurgique d’El Hadjar qui dit avoir depuis sa naissance vécu un double événement grandiose en l’occurrence le 5 juillet 1962 et la première coulée de fonte au haut fourneau de l’usine d’El Hadjar en 1969, en présence du défunt président Houari Boumediène et de son homologue tunisien Habib Bourguiba.
      Par B. Guetmi


      À Alger, El-Hadj Mhamed El-Anka chantait
      El-Hamdoulillah mabquach istiâmer fi-bladna



      5 Juillet 1962 -5 Juillet 2014. Cinquante-deux ans se sont écoulés depuis la célébration de cet événement historique : l’Indépendance de l’Algérie ! Une indépendance arrachée aux prix d’un lourd tribut consenti par nos glorieux martyrs après une longue et âpre lutte menée contre les forces d’occupation françaises.
      À Alger, ce 5 Juillet 1962 fut une journée mémorable ; comme ce fut le cas d’ailleurs dans l’ensemble des villes et villages du pays.
      Ce jour-là, des citoyens habitant les différents quartiers de la ville, principalement ceux de Bab El-Oued, La Casbah et Fontaine Fraîche, se sont rendus en masse dès les premières heures de la matinée, à la place des Martyrs où a eu lieu un imposant rassemblement.
      Des femmes drapées de leur haïk, hommes et enfants tenant dans leur main droite, des drapeaux aux couleurs nationales, fredonnaient des chansons patriotiques, telle Min Djibalina Talaâ Sawat El-Ahrar, et scandant des slogans en hommage aux martyrs de la glorieuses Révolution du 1er Novembre 1954, qui ont sacrifié leur vie pour que vive l’Algérie libre et indépendante.
      Jeune adolescent que je fus (j’avais, à cette époque, dix-huit et demi), j’avais participé à ces retrouvailles entre la génération de Novembre et celle de l’Indépendance et dont les souvenirs seront marquées à jamais dans ma mémoire.
      En effet, toute cette population massée sur cette place face à l’Amirauté avait célébré, comme il se doit, cet événement historique : le 5 Juillet 1962, se tenant la main dans la main, avaient chanté et dansé durant de longues heures. Les youyous des femmes fusaient de partout. Tout le monde était de la fête, heureux et joyeux ! Ce fut une ambiance «bon enfant, conviviale, chaleureuse et fraternelle !»
      L’après-midi, aux environs de 15 heures, des centaines de personnes, les adultes tout particulièrement, se rendirent au quartier de Bab El-Oued, plus exactement à la salle Majestic (actuellement salle Atlas), pour assister à un gala artistique animé par le grand maître de la musique chaâbi, le défunt Hadj M’hamed El-Anka Celui-ci avait interprété, à cette occasion, une chanson patriotique, El-Hamdou Lillah mabquach eistiâmer fi-bladna, suivie d’une célèbre qacida, Arbiâya.
      Les festivités marquant la célébration de la fête de l’Indépendance ont duré trois jours sans interruption au centre-ville d’Alger et les quartiers périphériques, comme Belcourt, Clos-Salembier, Hussein-Dey...
      Par M. B.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

      Commentaire


      • #4
        17 auteurs algériens racontent le 5 juillet 1962 : « Ce jour là »

        L’engagement a été la pierre angulaire de la révolution algérienne, toutes les franges de la société ont participé massivement, au péril de leur vie, et en sacrifiant ce qui leur était de plus cher. Le peuple algérien a triomphé contre l’injustice et arraché son indépendance aux forceps un certain 05 juillet 1962. Cette date qui a posé le premier jalon de l’histoire de l’Algérie contemporaine a été la source d’inspiration de moult œuvres artistiques, notamment littéraires, qui demeurent l’une des manières du combat pacifique.
        Sur ce fait, certains nombre d’écrivains, de poètes et de journalistes ont retracé, dans un sacerdoce de mémoire, les pas de leurs aïeux, et exhumé les tendres souvenirs d’enfance de ce mythique 05 juillet 1962, le tout dans un recueil de nouvelles paru aux éditions Chihab avec la participation de dix-sept auteurs sous la coordination de Nourredine Saadi, comportant des histoires singulières, intimes, subjectives dans lesquelles on retrouve les joies et les larmes du peuple algérien qui a fêté une indépendance douloureusement reconquise après une longue et pénible nuit coloniale, terminée en apothéose par sacrifice révolutionnaire.
        Agée de douze ans, Meissa Bey a relaté sa journée avec beaucoup d’émotion en se souvenant de chaque détail. Dans une nouvelle intitulée « Vertige vert blanc e rouge », elle entame chaque petit paragraphe par « je me souviens », des souvenirs authentiques fidèlement transcris avec un vertige de joie aux couleurs de l’emblème national. Elle s’est souvenue de sa tenue vestimentaire tricolore qu’elle portait au grand jour, des chants patriotiques qu’elle a appris la veille, du défilé des combattants de la wilaya IV à Alger, de l’espoir de reconnaitre le visage de son oncle qu’elle n’a jamais revu depuis qu’il a pris le maquis, des youyous et des larmes, des portes des maisons ouverts du quartier avec des femmes au seuil qui tendaient du pain chaud et de la nourriture aux passants, mais surtout du souhait que les jours suivants ressembles au 05 juillet 1962.
        Si la date du 05 juillet a été une délivrance pour des milliers d’algériens, elle a été fatale en revanche pour certains, notamment à Oran qui était le theatre du massacre qui a eu lieu quelques heures avant la proclamation de l’indépendance. Abdelkader Djemai a mis en exergue dans sa contribution, la violence qui a régné sur la capitale de l’ouest aux dernières heures du colonialisme sanglant, il raconte les dépassements qu’il a vus entre les membres de l’organisation armée secrète (OAS) qui semait la terreur, et certains membres de l’ALN qui veillait au bon déroulement du processus de l’indépendance.
        Le jour de l’indépendance à Constantine fut raconté par Badr Eddine Mili dans une nouvelle intitulée « ce jour là » d’où le titre de l’ouvrage. Il commence par les conseils de son père contre le risque de se faire abuser par les charlatans du dernier quart d’heure dans ses premières convictions avant de raconter les détails du jour J tant attendu, et l’impatience de voir le drapeau de la République algérienne flotter si haut, en face la mairie, alors que le tocsin sonne l’heure des noces du peuple avec son histoire. « La clameur qui salua, sur le boulevard de l’abime, le flottement au vent du croissant et de l’étoile rouges, scintillant d’une virginité triomphante, sembla provenir des entrailles d’un volcan sulfureux, réveillé à point nommé, pour fertiliser une contrée demeurée longtemps stérile », peut-on lire à la page 134. Une expression en guise de fil conducteur de la journée du 05 juillet a été mise en exergue par l’auteur ; « N’oubliez pas les martyrs », un lègue mémoriel pour honorer les sacrifices des héros de la révolution algérienne. D’autres auteurs, à l’instar de Malek Alloula, Denise Brahimi, Alice Cherki, Hélène Cixous, Nabil Farès, Mohamed Kacimi, Arezki Metref, Rachid Mokhtari, Boualem Sansal, Leila Sebbar, Habib Tengour, Mourad Yelles et Amin Zaoui ont écrit des textes et des récits de création, distincts de tout traité à caractère historique ou de toute relation journalistique, des textes par lesquels chacun évoque librement et littérairement ce qu’a représenté pour lui, dans sa vie, ses émotions, son imaginaire ce 05 juillet 1962. Des histoires mémorielles, personnelles, qui irriguent, dans la manière de leur singularité l’histoire collective de l’Algérie. Par Kader Bentounès

        El HADJ EL GHAOUTI
        ou les souvenirs d’un adolescent….


        Les moments restent toujours forts en émotion tant que la commémoration de l’événement évoque autant de souvenirs et replonge le commun des mortels dans une ambiance si particulière où s’entremêlaient autant de sentiments. Les sentiments de la joie et de la gaieté certes mais de la méditation et de la compassion aussi surtout que des haltes sont effectuées systématiquement pour se tremper dans le climat de l’oppression et de l’injustice d’une période coloniale de 132 ans, passer en revue des scènes de résistance et se rappeler de la foi, de la bravoure et du combat d’hommes et de femmes tombés au champ d’honneur. Une génération tout simplement qui s’est sacrifiée pour la libération et l’indépendance de l’Algérie…« Allah yarham Echouhada. . Fut le refrain repris en chœur par toute une jeunesse de l’époque comme pour manifester une gratitude et réitérer un engagement de fidélité à leur serment. A peine 15 ans, EL Hadj El Ghaouti se rappelle encore de cette journée des grandes chaleurs où la maison familiale au quartier populaire le point du jour fut envahie par les visiteurs venus s’enquérir de la situation et voir la sœur Moudjahid Fatiha libérée âpres sa condamnation par les forces de l’occupation .De la sensation surement mais aussi de l’amertume et des regrets avec une pensée pour l’autre sœur, Cherifa moudjahida également morte quelques mois auparavant à la suite d’un accrochage avec les occupants. La famille Tayeb Brahim dont les origines remontent à la tribu des Mehadja au niveau d’El
        Gaada(SIG) a été toujours une école du nationalisme et du patriotisme de par une formation et un attachement aux préceptes de l’Islam puisque le grand-père El HADJ Abdelkader veillait aux traditions de la ZAOUIA coranique qu’il créa.Tayeb Brahim,Sahraoui Brahim,Zeddour Brahim,Adda Brahim toute une tribu effectivement s’est mise au service de la revolution pour attribuer et restait devouée à la cause nationale.
        « J’avais franchement une pensée pour ces valeureux martyrs .Pas uniquement ma sœur. Des hommes d’une grande valeur qui se sont soulevés au nom du Tout puissant pour que vive l’Algérie libre et indépendante… »Nous confie Hadj El Ghaouti qui se souvient encore d’une population en liesse ayant sillonné dans la solidarité et l’union les artères et faubourgs de la cite de la Mekkerra pour exprimer une fierté et faire les éloges d’une révolution menée avec sacrifices. « Voix de quelques chanteurs interprétant des chansons patriotiques résonne à ce jour …Et qui n’a pas appris le tube Ya Mohamed Mabrouk Alik, El Djazair Rajeet Lik ? »ajoute notre interlocuteur avec parfois une amertume comme pour situer l’élan de mobilisation et de spontanéité d’une génération et déplorer la perte de quelques repères de la nation. Curieusement, cette fête de l’indépendance a été un déclic pour hadj Ghaouti Tayeb Brahim pour apprendre le coran et se conformer ainsi à la tradition familiale. A 68 ans aujourd’hui, notre interlocuteur parle toujours avec passion de cette date du 5 juillet et évoque avec foi les péripéties d’une période de résistance entamée cependant dans la solidarité pour atténuer de ses souffrances. « Deux sœurs incarcérées dans les prisons D’EL MALAH et Oran, une misère totale, jamais on avait senti une situation de précarité devant l’élan de solidarité et le soutien apporté aussi bien par les proches que les voisins.. »Précise El HADJ qui aujourd’hui à 68 ans tient à se conformer à la tradition, celle de hisser haut le drapeau et de retracer la vis de ces valeureux combattants .Des combattants armés par la foi et motivés par l’amour pour le pays… El hadj trouve un énorme plaisir de feuilleter cette page pour revivre cette première fête de l’indépendance jugée à ses yeux de l’authenticité d’une nation présente dans les grands moments…
        Par A. BELLAHA
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Boufaden Boudjellal, fils de chahid
          « J’ai toujours ce sentiment de fierté »



          Aujourd’hui, 5 juillet 2014 ; cinquante deux ans se sont écoulés, certains de nos vaillants moudjahidine encore en vie se posent la question s’ils ont accompli leur devoir national comme leurs compagnons d’armes morts au champ d’honneur . les chouhadas qui ont consenti le sacrifice d’une jeunesse pour que ce pays, notre pays à tous, devienne libre et indépendant. En ce jour du jeudi 5 juillet 1962, les Algériens fêtent la libération du joug colonial. Un défilé impressionnant a eu lieu à THIERSVILLE ,Ghriss aujourd’hui . Venue des quartiers populaires, la foule ne cesse de converger vers le centre de la ville ; nous raconte Boufaden BOUDJELLAL , fils de chahid , (un officier de l'ALN) , mort , les armes à la main à Khessibia . à la mort de son père il n’avait que 8 ans . Il se rappelle de ce 5 juillet 1962. Il avait 12 ans , et dans son sa ville natale , un défilé militaire de djounouds en parade suivi de voitures , des D.S Palace décapotables sur les toits desquelles des femmes habillées des couleurs nationales dansaient et chantaient à voix déployées l’hymne national KASSAMAN , ajoute t-il . En tenue de combat, munis de leur armes, les Djounouds de l’ALN suivaient les innombrables délégations : scouts, jeunes filles marchaient au pas cadencé . Tout au long du parcours, une foule enthousiaste criait : « vive l’ALN ! Gloire à nos martyrs ». se rappelle Boudjellal , de ces moments de gloire et d’allégresse ou milliers de drapeaux algériens étaient agités par des milliers de mains.
          De nombreux algériens stationnaient en criant et en klaxonnant dans les rues du centre de la ville. Partout dans les villes et villages la région de Beni chougrane célébrait alors le recouvrement de l’Indépendance de l’Algérie en ce 5 juillet 1962. Il y eut, en cette occasion, un véritable délire, applaudissements, slogans sans cesse scandés, you-yous stridents, formant de la sorte un fond extraordinairement sonore à ce spectacle bigarré. Devant des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants battant les mains et scandant inlassablement les vivats, un défilé monstre , les quelques colons , nous dit-il , qui ne sont pas repartis en France ont préféré rester calfeutrés chez eux . j’étais très heureux que mon pays recouvre son indépendance , avec ce sentiment de fierté que mon père soit mort pour que vive l’Algérie libre et indépendante. beaucoup comme mon père, des hommes valeureux, de cette génération de combattants que l’ALGERIE ne doit jamais oublie. On ne doit pas oublier ces enfants dignes qui ont , écrit en lettres d’or l’épopée glorieuse d’un peuple rebelle contre l’oppression des colonisateurs. Lorsque nous avons sollicité Boudjellel pour recueillir son témoignage de la bataille à laquelle a participé son père en 1959 , il dira simplement que sa mère , encore en vie , lui dira que son mari s'est acquitté du devoir de bravoure et de courage comme tous les des patriotes de l’ALN . Son cœur et sa mémoire sont pleins de ces tristes souvenirs et le fait de les évoquer lui fait perdre la tête et il ne retient pas ses larmes, elle qui n’a jamais versé une larme, dit-elle , même face à ses bourreaux de la prison de Tighennif avant d’été relâchée, quelques mois seulement avant l’indépendance ,raconte t-elle. Je revois, renchérit son fils , cette journée historique du 5 juillet 1962 aujourd’hui plus que jamais en cette commémoration du 52eme anniversaire de indépendance de notre pays la raison est simple ,dit -il ,je me fais un devoir de mémoire voire une obligation pour que l’on n’oublie pas les atrocités de la guerre de libération nationale et le prix du sang versé pour le triomphe de la liberté et de la démocratie. L’indépendance chèrement acquise, tant de sacrifices , alors que nous nous recueillons à la mémoire des glorieux martyrs , la vue de l’emblème national me fait frissonner . Cinquante deux ans après, l’Algérie fière de ses enfants ,a pu relever un gigantesque défi et se tourne résolument vers le meilleur et le renouveau . je dis " Gloire à nos martyrs en cette fête historique du cinq juillet " conclut notre interlocuteur.
          Par A. GHOMCHI
          Maîtriser son destin

          Le Cinq juillet 1962, l’Algérie fête son indépendance enfin acquise .Presque huit ans d’une guerre de libération d’une rare violence côté français ,d’héroïsme et de sacrifice côté algérien pour que « tahya el djazair » ne soit plus l’ultime cri qui accompagne le condamné à mort ,sur l’échafaud ou le martyr, a sa dernière demeure ,mais le cri d’une joie immense dont les échos résonnent partout dans les villages comme dans les villes, dans les vallées, comme sur les hauts plateaux ou l’immensité du désert. Pour y arriver, l’Algérie est entrée dans une longue nuit coloniale qui s’est abattue sur elle en 1832. Les troupes coloniales françaises débarquent, en 1832, en Algérie et inaugurent un cycle de violence d’une barbarie extrême en gravant sur le marbre des crimes contre l’humanité dont les auteurs hauts gradés de l’armée, dignitaires ,hommes politiques, soldats ,légionnaires et civils vont commettre les pires atrocités aussi bien à l’aube de leur arrogance qu’au crépuscule de leur existence. Des noms avec St Arnaud, Pélissier…,des étapes avec les massacres du 8 mai 1945 ,des sigles avec la sinistre OAS ,des pratiques avec le recours à la torture durant la bataille d’Alger ,des assassinats ciblés, des génocides à grande échelle restent dans notre histoire comme les symboles même de l’horreur coloniale. Sidi Fredj a été le premier témoin de ce crime et Evian, le théâtre tumultueux d’un plan machiavélique déjoué par des négociateurs d’une sagacité hors du commun. La souveraineté du Sahara, la pérennité de la présence militaire française en Algérie, les modalités de définition de l’avenir de l’Algérie…seront les premiers pièges tissés à Evian dans une Algérie déjà indépendante dans les cœurs.
          Aujourd’hui plus de cinquante ans se sont écoulés depuis cette journée historique qui a vu les algériens accéder à l’indépendance et se réapproprier leur espace. Le drapeau algérien flotte partout et exprime à chaque fois la vitalité de ce peuple qui n’a de cesse, malgré les embuches et les hoquets de l’histoire de construire sa destinée. Après la révolution armée, d’autres révolutions autrement plus importantes, plus cruciales ont ponctué la marche vers le développement .Ce mot, cet état d’existence que lui a interdit depuis 1830, un système cruel. Révolution agraire, industrielle, gratuité de l’enseignement, système de soin, couverture sociale, nationalisation des ressources énergétiques ….autant de repères sur l’espace et dans le temps qui balisent notre trajectoire. « La grande évolution dans l’histoire de l’homme, du passé, du présent et du futur, c’est la détermination de ceux qui ont décidé d’être libres. »
          Aujourd’hui, plus que jamais, le mot indépendance rime avec l’action et la décision. Arrachée dans la douleur durant le vingtième siècle, cette liberté est, partout, menacée. Crise économique, incapacité des élites politiques à proposer des réponses efficaces aux attentes des populations, système économique mondial déséquilibré, politique des deux poids et deux mesures dans le règlement de certaines questions au niveau international, instrumentalisation des impatiences populaires pour brider certains états ,effritement des solidarités et exacerbation des extrémismes sont parmi les premiers prédateurs de ce vent de liberté qui a soufflé sur l’ensemble des continents et sur le premier d’entre eux : l’Afrique.
          Aujourd’hui plus que jamais c’est dans le développement social que se trouve la première parade a ces menaces. Contrôler son destin en faisant en sorte que notre espace vital, économique, territorial ne deviennent pas de simples butins livrés à la convoitise d’un nouveau colonialisme.
          Par M. Koursi


          Fatima Chibane, confectionneuse de drapeaux, raconte son 5 juillet 1962
          Mémorable


          "Ce fut un jour mémorable, un jour qui ne ressemble à aucun autre : je n’ai jamais vu autant de monde dans la rue!", commencera par nous dire Fatima Chibane à propos du 5 juillet 1962, date de la proclamation de l'indépendance du pays. À 84 ans, Khalti Fatima ne se rappelle plus de tous les détails de cette journée, cependant elle en retient l’essentiel, cette immense liesse populaire qui n’à point eu d’égal depuis : "Les gens parlent de la joie consécutive aux exploits de l’équipe nationale de football, beaucoup la comparent même à celle du 5 juillet 1962. C’est vrai que ça y ressemble mais ce n'était pas la même intensité, nos cris n’étaient pas de simples cris de soulagement.
          " Les mots commencent à sortir peu à peu, la vieille dame replonge dans ses souvenirs de jeune femme de 32 ans : "L'indépendance était dans l'air du temps et nous savions depuis des mois que nous allions connaitre une nouvelle ère, nous nous sommes donc préparés pour l’occasion". Khalti Fatima avait contribué à la guerre de libération à sa manière : de 1958 à 1962, elle avait participé à la confection de drapeaux qu’elle distribuait aux manifestants : "Après le référendum, les gens ont commencé à distribuer des drapeaux, j’en avais alors pris quelques uns puisque je n’en disposais plus à la maison."
          L'emblème national à côté d’elle, elle se remémore alors, un épisode de la guerre de libération : «Une fois, les soldats français étaient en train d’opérer un ratissage au niveau du quartier où j’habitais. Ils se sont introduits chez moi et ont commencé à fouiller partout. Ils sont tombés sur des sacs fermés et m’ont demandé ce qu’il y avait dedans. J’ai répondu que ce n’était que du papier qu’on utilisait pour se chauffer. Un soldat a entrepris alors de déchirer les sacs. Un, deux, trois puis, constatant que je disais vrai, il s’arrêta. Heureusement pour moi et mes enfants, ceux qui restaient étaient plein de drapeaux!" Revenant sur les préparatifs qui ont précédé la fête, Khalti Fatima nous dira qu’elle avait tenu à "préparer" avant toute chose…ses enfants: "Mon fils avait mis une chemise confectionnée quelques mois auparavant par une amie, la Moudjahida Benlakehal Nafissa que Dieu ait son âme. Mes deux filles, quant à elles, avaient eu droit à des coupes de cheveux à la mode de l’époque." L’aînée des deux filles de Khalti Fatima l’interrompt subitement en lui disant qu’elle n’avait pas aimé avoir du henné dans les cheveux et qu’elle aurait préféré garder sa belle chevelure blonde. Le sourire de Khalti Fatima se fit malicieux : "Il fallait célébrer l’événement et il fallait que cela se voit".
          Par Issam Boulksibat
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            Dans son flot il effacé le souvenir un 5 juillet vieux de 132 ans
            « Je pleure de joie mon fils… »


            «En me remémorant ce jour fabuleux que fut le 5 juillet 1962, vous réveillez subitement en moi ce chemin de l’histoire qu’a eu à parcourir pour la conquete de notre liberté spoliée par l’occupant, un jeune de 16 ans alors élève au lycée Eugene Albertini qui porte aujourd’hui le nom du chahid Mohamed Kerouani et qui donc a eu à rejoindre le maquis à l’age de 17 ans et se retrouver de nouveau à Sétif à 20 ans, fêtant l’indépendance de son pays arrachée au prix fort du sang de nos martyrs et du sacrifice de notre peuple. » lui, c’est le moudjahid Djemaoui Lyamine que nous avons rencontré animé et qui a bien voulu partager avec nous ce qu’il considère être un moment très fort de notre histoire. le couronnement d’une lutte sans répit menée 132 années durant pour se libérer du colonialisme .
            « Se remémorer le 5 juillet c’est quelque chose d’incommensurable, au moment ou vous me parlez, c’est toute une chaine de souvenirs qui défile dans ma tête. Ce climat de liesse populaire qui inondait les rues de Sétif, ces défilés de joie d’une foule qui débordait , emblème national hissé plus haut que jamais. Ces hommes, ces femmes, ces jeunes et moins jeunes qui ont tant rêvé de l’indépendance et qui la découvraient dans sa dimension à peine imaginable aux cotés de leurs sœurs et frères moudjahidine revenant aussi des maquis, pour fêter l’Algérie libre. L’Algérie que nos martyrs ont arrosée de leur sang pour que nous puissions vivre dans la liberté qui est la notre aujourd’hui. »
            Notre interlocuteur se perd un moment dans un silence profond, qui le replonge sans nul doute dans sa jeunesse et poursuit : « Pour mieux apprécier la dimension historique de cette date glorieuse qui restera sans nul doute ancrée dans l’esprit qui l’ont vécu mais aussi ceux qui doivent la vivre aujourd’hui et demain dans la fraternité et l’unité du serment prêté à nos glorieux chouhadas, il nous faudrait absolument revenir vers ce sens du sacrifice suprême de toute cette jeunesse », ajoutant dans sa conviction profonde que « si nous sommes arrivé au 5 juillet c’est grâce au sacrifice de tous ces jeunes qui savaient qu’ils allaient connaitre les geôles du colonialisme, qu’ils allaient etre torturés, frappés. Mais ils avaient pour ce magnifique juillet émergeant et pour l’Algérie souveraine, décidés de faire un pacte avec la mort. »
            « Le 5 juillet 1962, c’était aussi et au delà de cette liesse populaire, l’histoire d’un grand peuple uni qui pansait dans la joie ses blessures qui restent hélas encore vivaces sur tous ces corps qui ont pu survivre de longue années à l’abject d’une oppression sans pareil , qui gardent encore les séquelles d’une souffrance atroce. Pour moi le 5 juillet incarne aussi l’héroïsme de la femme Algérienne qui était sur tous les fronts, dans les rangs du Fida, au maquis et la première à hisser l’emblème national à chaque fois que l’occasion lui était donnée. »
            La mémoire de notre compagnon déambule puis se fige. A la veille de ce 52 eme anniversaire de la fete de l’indépendance et de la fête nationale de la jeunesse, il rend un vibrant hommage à ses compagnons de route, les frères Khababa Abdelhak et Abdelwahab cadre de la wilaya 3, tombé au champ d’honneur moins de deux mois avant l’indépendance, Berchi Abdelaziz tombé au champ d’honneur au niveau de la wilaya 1, Touabti Abbes,Miloud Harbouche,Hadj Haffad,Ghedjati Hassene et ceux vivants encore Mabrouk Keddad,Miloud Keddad et les autres…dans cette émotion qui l’étrangle mais ne l’empêche pas de revenir sur ce qu’il considère être un souvenir indélébile : « Je revois encore Ahmed Laghoueg, cette figure mémorable du mouvement national, assis sur une pierre et pleurant à chaudes larmes au moment ou la fête battait son plein. Je m’arrête et lui dit qu’avez-vous si Ahmed, il lève la tête et me répondit alors, « je pleure de joie mon fils, je pleure de joie » visiblement usé par un parcours qu’il n’a jamais cessé de consacrer à sa patrie depuis les premières années de sa jeunesse. C’est pour cela que le 5 juillet 1962 n’est pas un jour comme les autres, il a effacé dans son flot un 5 juillet vieux de 132 ans. »
            Par F . Zoghbi

            Que de chemin parcouru !

            5 juillet 1962. Deux jours après la tenue d'un référendum qui confirme par une majorité écrasante la volonté du peuple de recouvrer sa souveraineté, comme stipulé dans les accords d'Évian, signés le 18 mars 1962, l'Algérie proclame officiellement son indépendance. 52 ans se sont écoulés depuis cet évènement.
            5 juillet 2104. Que de chemin parcouru depuis ce 5 juillet 1962. Pourtant, la tâche était loin d’être facile. C’est un pays en ruine dont ont hérité les dirigeants à cette date. Un pays qu’il a fallu construire jalon après jalon. Il est difficile pour les personnes qui n’ont pas connu la période coloniale et les premières années post -indépendance de réaliser l’ampleur des réalisations enregistrées. Ni aussi les sacrifices qu’il a fallu consentir pour en arriver à ce stade de développement qui est celui du pays actuellement.
            Aujourd’hui on se gargarise des insuffisances qui persistent ici et là, mais si l’on pouvait remonter le temps, on saurait que cette attitude est injuste à l’égard de tous ceux qui depuis 1962 œuvrent, chacun en son temps, pour édifier un Etat social, moderne et républicain tel que voulu par les artisans du 1er novembre 1954 et tout les Algériens qui ont épousé la cause nationale. Que cela soit dans les secteurs de l’Habitat, de la Communication, de l’Education, de l’Enseignement supérieur, de la Formation, de la Santé ; de l’Agriculture, du Transport, des Travaux publics, de l’Hydraulique, des Technologies de la l’information et de la communication ou de la Jeunesse et des Sports, des bonds qualitatifs et quantitatifs importants ont été enregistrés. Les gouvernements qui se sont succédés depuis l’indépendance du pays à ce jour ont tous œuvré, en fonction des moyens financiers dont ils disposaient, pour faire avancer les choses et permettre au pays de franchir de nouveaux pas sur la voie de l’édification d’un Etat moderne. On ne compte plus le nombre de plans quinquennaux retenus et mis en œuvre en vue de donner à l’Algérie cet essor socio-économique qui lui a permis de faire sa mue et de se transformer d’un pays sous- développé à un pays en voie de développement.
            Pour mieux apprécier ce qui a été réalisé durant ces 52 dernières années, il suffit juste de citer quelques statistiques. Elles remontent à 2012. A cette date , l’Algérie est passée de quelques centaines d’étudiants en 1962 à plusieurs centaines de milliers, de 500 à 80.000 médecins formés en toutes spécialités confondues, de 300 à 700 hôpitaux, de 4 à 25 aéroports, de zéro à plusieurs milliers de cliniques, de 30 % à près de 100 % pour le taux national d’électrification, de 2 666 établissements scolaires à plus de 24 853 , de 23 612 encadreurs pédagogiques à 369 679 , de 82 926 élèves à 7 996 105 élèves, d’un taux de scolarisation de 32,35 % pour les élèves âgés de 6 ans à 98,16% pour les élèves âgés de 6 ans et 95,50% pour les élèves âgés de 6 à 15 ans .
            En matière de santé publique ,les différents programmes mis en œuvre depuis l’indépendance ont contribué à améliorer sensiblement la prise en charge des malades et à assurer l’élargissement de la couverture sanitaire à tout le territoire national. Mieux, ces programmes ont notamment permis l’éradication de la plupart des maladies transmissibles qui sévissaient à l’état endémique durant les années 60 et l’amélioration de l’espérance de vie qui est passé de 47 ans à 76,5 ans en moyenne. Pour ce qui du bilan des plantations dans le cadre des opérations de reboisement menées en Algérie de 1962 jusqu’à 2012, il fait ressortir la réalisation de 1.804.108 hectares, dont 610.000 hectares réalisés dans le cadre du Plan national de reboisement (PNR). Dans le secteur de l’habitat plusieurs millions de logements ont été réalisé pour offrir aux algériens un cadre de vie décent. Dans le domaine de la technologie de l’information et de la communication l’Algérie est à l’ère de la 3 G, alors qu’une grande partie du pays est couvert par internet. On peut ainsi continuer à énumérer à l’infini la liste des réalisations.
            Des réalisations rappelées pour souligner le grand bond réalisé en 52 ans d’indépendance. Que des insuffisances subsistent dans certains secteurs ne peut et ne doit en aucun cas remettre en cause la grandeur de ce qui a été fait, d’autant que chaque nouveau gouvernement s’attelle à corriger les lacunes. Reconduit à la tête du gouvernement au mois de mai dernier, Abdelmalek Sellal ne dérogera pas à la règle. Il a la charge de mettre en œuvre un plan d’actions qui s’étendra jusqu’à 2019. S’il est probable qu’à cette date tout ne sera pas parfait et que l’on relèvera encore d’autres lacunes, il est certain que d’autres actions viendront les prendre en charge. Ainsi va la vie, et celle d’une Nation n’est pas forcément différente. C’est pas à pas qu’elle se construit.
            Nadia Kerraz
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              Hommage et Gloire aux Moudjahidin et à tous les martyrs morts pour l'Algérie et la liberté de leurs enfants Allah Y Rahmo
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                L’Algérie célèbre aujourd’hui le 52e anniversaire de l’indépendance et de la jeunesse : Fierté et modernité
                Une indépendance complètement ratée. A ce demander à quoi servait tant de sacrifices par nos valeureux moujahidine.

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                • #9
                  [QUOTE]@Zen Man,
                  Une indépendance complètement ratée. A ce demander à quoi servait tant de sacrifices par nos valeureux moujahidine.[/QUOTE]

                  Tu veux dire chouhadas sans doute? car les moudjahines se sont bien sucrés depuis l'indépendance,pour certains ils se sont carrément glisser dans les bottes des anciens colons.Il existe cependant une minorité,de vrais patriotes, qui ont fait fait leur devoir puis ont mené une vie très digne sans rien attendre de l'état.

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                  • #10
                    un colon a remplace un autre colon

                    C’est un vrai paradoxe en Algérie : autant le nombre de moudjahidine (les anciens combattants qui ont participé à la guerre de libération) diminue au fil des années, autant le budget alloué par l’Etat au ministère des Moudjahidine est en constante augmentation. Entre 2005 et 2013, l’Etat algérien aura versé à ce département ministériel pas moins de 1347 milliards de dinars (environ 17 milliards de dollars) dans le cadre de son budget de fonctionnement.
                    Pensions, licences de taxis et de bars, prêts bancaires, logements, gratuité des soins, gratuité ou réduction du coût dans les moyens de transport terrestres, maritimes et aériens, priorité dans l’attribution des terres agricoles, les anciens combattants et leurs ayants droit bénéficient depuis juillet 1962 de multiples privilèges.

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                    • #11
                      Il faut comprendre que tous ces, soi-disant, anciens moudjahidines et leur ayant droit et 'hacha li mayestlech' et, ne sont que des larbins utilisés, à disposition comme réservoir de votants, par le système pour ses basses besognes.

                      Le nombre de faux moudjahidines augmente d'année en année fi bled el mouadizette.
                      " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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                      • #12
                        L’Algérie célèbre aujourd’hui le 52e anniversaire de l’indépendance et de la jeunesse
                        ça fait plaisir de voir les termes jeunesse et indépendance côte à côte, surtout lorsqu'il s'agit de l'algérie, un pays aux réservoirs tellement immenses et multiples que tout le monde a perdu son gps !!
                        Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                        • #13
                          elle est où la modernité.??

                          il n'y a toujours pas le gaz dans certains villages..c'est le comble..au pays du gaz..

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                          • #14
                            les nouveaux colons=anciens moudjahids

                            Le colon lui au moins il travaillait et produsait de la richesse peu importe la méthode pour le débat. Mais ces anciens moudjahids illétrés pour la majorité, a part sucer 2 milliards de $ plus les privilèges ça produit quoi?
                            La pègre de l'algérie ces anciens moudjahids il n'y a pas d'autres mots.

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