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le commerce du blé entre l’Algérie et la France au XVIIIe siècle

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  • le commerce du blé entre l’Algérie et la France au XVIIIe siècle

    L’historiographie coloniale a transmis une image dominante de l’Algérie de l’époque ottomane : celle d’un repaire de corsaires vivant et s’enrichissant surtout de rapines sur la Chrétienté[1]. Or, ce qui était vrai aux siècles de forte activité corsaire, les XVIe et XVIIe siècles, ne l’était plus au XVIIIe siècle. En effet, après avoir atteint son apogée au cours d’une période qui s’étend de 1580 à 1640, environ, la course algérienne déclina. Les causes principales de ce déclin sont liées à une riposte efficace des puissances européennes contre les corsaires algériens : la contre-course, le développement de la marine européenne, la circulation en convois, le bombardement des ports algériens, limitèrent sérieusement le rapport d’une activité jusque-là particulièrement florissante.

    Pour compenser la perte des revenus de la course, les autorités ottomanes encouragèrent la production de blé pour l’exportation.

    L’effacement de l’activité corsaire au profit des exportations nous permet alors de parler d’un Siècle du Blé pour reprendre l’expression de Lemnouar Merouche[2]. En effet, après un Siècle de la Course (v. 1580-v. 1695) durant lequel la revente des produits de prise constitua la principale source d’enrichissement d’une minorité de notables algériens, après une période de transition (v. 1695-v. 1725) durant laquelle les dirigeants algériens en furent réduits à l’expédient de la guerre contre les voisins maghrébins, après ces deux périodes apparut un Siècle du Blé durant lequel cette denrée fut la principale source d’enrichissement d’une petite catégorie de privilégiés.

    L’augmentation de l’offre grâce à la politique d’encouragement aux emblavements ne saurait expliquer à elle seule l’essor des exportations de blé algérien. Cet essor s’explique aussi en grande partie par la hausse concomitante de la demande européenne tout au long du siècle, suite à l’accroissement démographique de l’Europe au siècle des Lumières. Les prix à l’exportation augmentèrent donc rendant ainsi très rentable le développement d’une production destinée à l’exportation.

    La demande française fut le principal moteur de la production pour l’exportation, et le négoce français, le principal intermédiaire dans la commercialisation de ce blé en Europe.

    À partir de 1725, environ, l’Algérie occupa la position de principal exportateur de blé nord-africain vers Marseille, une position qu’elle garda jusqu’à la fin du siècle. Le fait est d’autant plus notable que Marseille ne devint véritablement le grand entrepôt de blé de la Méditerranée occidentale qu’à partir du milieu des années vingt du XVIIIe siècle (grâce notamment à l’édit de 1723).


    Le volume de blé algérien exporté vers Marseille n’atteignit une valeur considérable qu’au cours du dernier tiers du XVIIIe siècle (1769-1795). En effet, sur plus de 2 193 000 charges exportées d’Algérie vers Marseille, de 1710 à 1829 (soit durant près de cent vingt ans), plus d’1 434 000 charges (près de 65% du total) furent exportées durant les années récolte 1769-1795 (soit durant seulement vingt-sept ans)[3]. Cet essor fut à l’origine du succès de la Compagnie Royale d’Afrique, la seule compagnie française à privilèges ayant connu la réussite commerciale[4].

    À l’essor des exportations succéda leur effondrement, en raison, d’une part, des conséquences néfastes des rivalités au sommet du pouvoir algérien autour de la rente tirée des exportations et, d’autre part, du bouleversement des conditions du commerce en Méditerranée, dans le contexte des guerres de la Révolution et de l’Empire.

    L’enrichissement grâce aux exportations de blé profita surtout aux beys des provinces de l’Est et de l’Ouest qui contrôlaient les zones de production et les ports d’où était évacuée la denrée. Les deys, maîtres du pouvoir central, participaient peu au négoce et percevaient certainement le danger de voir les chefs-lieux de province s’enrichir alors qu’Alger s’appauvrissait en raison du déclin de la course, une activité qui avait été à l’origine de sa richesse. Dans ces conditions, soit le dey permettait le développement des exportations à partir des beyliks (provinces) de l’Est et de l’Ouest avec le risque de voir se développer des pouvoirs centrifuges, soit il tentait de limiter ce développement, avec le risque, cette fois-ci, de voir diminuer les contributions provenant des mêmes beyliks et d’accentuer ainsi les effets du déclin de la course sur le Trésor. Jusqu’en 1792, les deys firent le choix d’encourager le développement des exportations pour assurer la rentrée des impôts, prélever des droits de sortie sur le blé mais aussi pour obtenir des beys des sommes assez considérables en échange de leur bienveillance. En revanche, à partir de 1792, peu après l’arrivée au pouvoir de Sidi Hasan, les deys d’Alger dirigèrent le mouvement des exportations de blé à partir de la capitale, en mettant l’activité des beys de l’Est et de l’Ouest sous leur contrôle. Ceci provoqua des conflits internes qui déstabilisèrent profondément le pays.

    Le conflit qui opposa l’Angleterre à la France révolutionnaire, à partir de 1792, vint contribuer à anéantir l’essor commercial algérien. Les juifs algériens supplantèrent les négociants français comme intermédiaires du négoce algérien en raison du déclin commercial marseillais, mais la France restait le principal débouché du blé algérien. Pour dissuader les juifs de commercer avec les ennemis de la France, le gouvernement révolutionnaire remit à plus tard le remboursement des grosses avances faites par les juifs et le dey pour l’achat de blé algérien. Cela fut à l’origine de l’affaire Bacri qui servit plus tard de prétexte à l’expédition française d’Alger. Les corsaires anglais s’attaquaient, par ailleurs, aux bâtiments transportant des cargaisons algériennes et l’on peut dire que l’extension du blocus continental napoléonien et du blocus anglais coupa l’Algérie de ses clients traditionnels, Marseille, Livourne et les ports espagnols. La domination anglaise en Méditerranée à partir de 1805 aboutit au durcissement de l’attitude française vis-à-vis d’Alger et à l’exacerbation de l’affaire Bacri.

    Le développement des exportations de blé algérien vers l’Espagne pour compenser la quasi disparition de la demande française se révéla insuffisant et fut, de toutes les manières, gravement compromis par la crise intérieure qui secoua l’Algérie, aggravée par une série de catastrophes naturelles, à partir du début du XIXe siècle.

    Le bouleversement complet de l’équilibre politique et commercial en Méditerranée à partir de 1793 provoqua le renouveau de la course algérienne durant les années 1793-1815. Ce renouveau fut relatif et les profits retirés de la course par l’Algérie à cette époque furent sans commune mesure avec ceux de l’apogée de l’activité (v. 1580-v. 1640). En effet, les corsaires algériens furent mis en échec par la marine européenne, dans le contexte de la guerre entre les deux grandes puissances anglaise et française et par les pressions de Bonaparte sur les Algériens afin qu’ils cessassent de s’attaquer aux puissances italiennes intégrées dans le domaine français ou dans la sphère d’influence française. La conversion de la marine algérienne dans le transport de marchandises vers l’Europe se révéla être un expédient sans lendemain, en raison du retour de la paix en Europe et de la réapparition des marines marchandes européennes. Une nouvelle tentative pour faire renaître la course en l’absence d’exportations de blé fut anéantie par l’expédition de Lord Exmouth contre Alger en 1816.

    À partir de la même année, les blés russes se substituèrent à ceux d’Algérie au moment où celle-ci, par suite des graves difficultés intérieures, se révélait incapable de redonner un nouvel essor à ses exportations[5].

    La minorité ottomane, sans ressources et sans légitimité, parut dès lors condamnée à plus ou moins longue échéance face à la contestation intérieure et à la rivalité franco-anglaise en Méditerranée.
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    L’auteur le plus représentatif de cette historiographie fut Grammont. Voir, par exemple, Henri Delmas de Grammont, Histoire d’Alger sous la domination turque (1515-1830), Saint-Denis, Éditions Bouchène, 2002, p. 15 et 20.
    [2] Lemnouar Merouche, Recherches sur l’Algérie à l’époque ottomane ; II. La course, mythes et réalité, Saint-Denis, Éditions Bouchene, 2007.

    [3] Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 200 E 474-583.

    [4] Sur l’activité des compagnies d’Afrique, voir surtout la synthèse essentielle de Masson. Cf. Paul Masson, Histoire des établissements et du commerce français dans l’Afrique barbaresque (1560-1793): Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Maroc, Paris, Hachette, 1903.

    [5] Sur ces points, voir Ali Ismet Touati, Le commerce du blé entre la Régence d’Alger et la France, de 1559 à 1830, thèse de doctorat en histoire préparée sous la direction d’Alain Blondy, Paris, Université Paris IV – Sorbonne, 2009, I, p. 76-89, 529-531 ; III, p. 1065, 1322-1369, 1382-1412 ; IV, p. 1498-1638.
    par Ismet Touati

    Docteur en histoire moderne et contemporaine
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      CAHIER DU CENTENAIRE DE L'ALGÉRIE :Les productions agricoles

      1. - Les céréales
      De toutes les productions algériennes, les céréales sont à beaucoup près la plus importante. Elles constituent la base même de l'alimentation des populations tant européennes qu'indigènes; sans peser très sérieusement sur le marché mondial des céréales, l'appoint de l'Algérie n'est pas négligeable, et apporte son contingent au commerce d'exportation. A ce titre, les céréales ont joué un grand rôle dans le développement de la prospérité économique du pays.


      Leur aire de culture s'étend depuis le littoral jusqu'à la limite des Hauts-Plateaux. Limitée autrefois à une étroite bande de terre proche de la côte, elle a reculé peu à peu devant l'extension de cultures plus riches. plus appropriées à la douceur du climat: primeurs, orangeries, etc.. En s'éloignant de la mer, la céréaliculture a trouvé. dans des régions plus élevées, au climat plus rude, un milieu plus en r apport avec ses besoins: c'est là, dans la dépression médiane de l'Atlas Tellien, depuis Tlemcen jusqu'à Souk-Ahras, en passant par les régions de Sidi-Bel-Abbès, de Médéa, d'Aumale, de Bordj-Bou-Arréridj et de Sétif, que se rencontrent les plus belles terres à céréales qui constituent une des plus grandes richesses de l'Algérie Ces terres à céréales débordent jusque sur les Hauts-Plateaux où le milieu est encore favorable: le Sersou et nador (tiaret , frenda ,theniat el hadd et saida ), Boghari, au Nord des Hauts-Plateaux algérois, la région de Batna, sur ceux de Constantine, donnent encore de belles récoltes.


      Les céréales occupent en Algérie plus de 3 millions d'hectares: 1.400.000 sont dans le département de Constantine; 900.000 dans celui d'Alger, 7OO.O0O en Oranie. Les emblavures y pourraient, certainement, être plus importantes, mais bien des terres sont encore en friches, el. de plus. la faible pluviométrie oblige les cultivateurs à pratiquer la jachère une année sur deux ou deux années sur trois, c'est-à-dire à laisser improductifs-la moitié ou les deux tiers de leurs terres, pour leur permettre d'emmagasiner l'eau nécessaire à la vie de la plante.


      L'irrégularité du climat algérien, les variations extrêmes du régime des pluies exercent une très grande influence sur la production des céréales: en bonne année, si les pluies ont été suffisantes, on récoltera 20 millions de quintaux de grains: si elles ont été exceptionnellement abondantes et bien réparties, la récolte atteindra et pourra même dépasser 25 millions de quintaux. Si l'année a été particulièrement, mauvaise, les pluies rares et peu importantes, la production pourra tomber à 10 millions, parfois .. même descendre au-dessous de ce chiffre.
      Ces variations considérables sont heureusement assez rares; tout au plus se sont-elles produites quatre ou cinq fois pendant les vingt dernières années. Mais elles sont la cause que l'Algérie, qui exporte annuellement 4 à 5 millions de quintaux, parfois plus, peut devenir importatrice après une récolte déficitaire.


      Les faibles productions, au surplus, seront de plus en plus l'exception. Les procédés perfectionnés de culture tendent en effet à se généraliser, non seulement chez les colons, mais chez les cultivateurs indigènes. Ceux-ci, longtemps réfractaires à l'adoption de nouvelles méthodes, ont dû, en présence des résultats meilleurs et plus réguliers obtenus par les Européens, se rendre à l'évidence. Ils abandonnent de plus en plus leurs primitifs instruments de culture pour des instruments d'un meilleur rendement: l'emploi des engrais s'intensifie: enfin, les labours préparatoires, qui consistent à maintenir la jachère en parfait état de propreté et d'ameublissement, sont chaque année plus importants.


      Car les trois quarts des cultures de céréales appartiennent aux agriculteurs indigènes; mal cultivées, ces terres ont des rendements irréguliers, qui influent sérieusement sur la production totale; bien cultivées, elles fourniront une récolte plus abondante et moins sujette à variations. Sur 2300.000 hectares, les indigènes produisent 12 à 13 millions de quintaux; sur 800.000, les Européens en récoltent 7 à 8 millions: pour les premiers, le rendement est de 4 à 5 quintaux à l'hectare, pour les seconds de 8 à 10. Lorsque les cultures indigènes produiront autant que celles des colons, ce n'est pas 15 à 20 millions de quintaux que l'Algérie produira en moyenne c'est au bas mot 25 millions.
      On aperçoit tout de suite l'importance que peut acquérir dans l'avenir la culture des céréales en Algérie: la valeur de la production passerait de moins de 2 à plus de 3 milliards, la valeur des exportations de 500 millions à 1 milliard au Moins C'est à cet accroissement des rendements par l'éducation agricole que s'emploie activement l'Administration algérienne, puissamment aidée dans cette tâche par les colons européens. Les résultats acquis sont déjà considérables, mais il reste encore beaucoup à faire ; à un accroissement de la production correspondra un accroissement du bien-être des populations indigènes.


      Nous passerons maintenant en revue, les principales céréales cultivées en Algérie.


      Blé.
      Le blé couvre chaque année une superficie très voisine d'un million et demi d'hectares. C'est la plus importante des céréales algériennes, puisque près de la moitié des emblavures lui sont consacrées. La production atteint en moyenne 7 à 8 millions de quintaux, mais peut dans les mauvaises années, descendre au-dessous de 5 millions, et, dans les bonnes années approcher 10 millions.
      Deux catégories de blé sont cultivées en Algérie: le blé dur qui domine et le blé tendre.


      Blé dur.
      - On peut estimer à 1.200.000 hectares les superficies consacrées au blé dur. C'est par excellence une culture indigène, car il est particulièrement adapté au milieu à la chaleur et au manque d'humidité.
      La production annuelle atteint en moyenne 6 millions de quintaux et oscille entre 3 et 7 millions .
      Les semoules de blé dur a1gérien, et particulièrement celles de la région de Médéa, des plateaux de Sétif et de la plaine du Chéliff, sont de toute première qualité.
      Les fabriques de pâtes alimentaires du monde entier les recherchent et les exportations algériennes de blé dur, sous forme de grains ou de semoules, approchent 1 million et demi de quintaux.
      Est-il besoin d'ajouter que le couscous, qui est à la base de l'alimentation des indigènes, pour lesquels il remplace le pain. N'est autre que de la semoule de blé dur?
      La culture du blé dur a fait naître en Algérie une importante industrie: celle des pâtes alimentaires. C'est une branche très prospère de l'économie algérienne, qui non seulement suffit aux besoins de la consommation locale, mais encore fournit à l'exportation un contingent de 15 à 20.000 quintaux valant plus de 6 millions de francs.


      Blé tendre.
      - Contrairement au blé dur, le blé tendre est surtout une culture européenne. Les superficies, de ce fait, sont plus faibles, et oscillent autour de 300.000 hectares. Mais aussi les rendements sont plus élevés, et la production est supérieure à 2 millions de quintaux, avec des minima dépassant à peine 1 million et des maxima approchant 3 millions.
      Les blés tendres d'Algérie, en raison de leur précocité, sont très demandés sur les marchés de consommation. Ce sont en quelque sorte des blés de primeur que la minoterie recherche dès leur apparition, car ils sont un précieux appoint à l'époque de la soudure, au moment où s'épuisent les stocks provenant de la dernière campagne et où n' ont pas encore été récoltés les blés en terre. Outre leur qualité, qui est excellente - car ils sont très riches en gluten c'est leur précocité qui en fait la réelle valeur économique.
      Bon an mal an, l'Algérie en exporte 2 à 300.000 quintaux, mais, la production étant insuffisante pour satisfaire aux besoins locaux, doit en échange importer 400.000 à 500.000 quintaux.


      Orge.
      L'orge occupe 1.300.000 à 1.400.000 hectares, soit à peu près autant que blés dur et tendre réunis. La production, pour la raison que la culture en est presque exclusivement entre les mains des indigènes, est extrêmement variable; elle peut tomber à 4 millions de quintaux ou dépasser 11 millions; mais elle est, en année normale, de 7 millions de quintaux.
      Le motif de la faveur dont jouit l'orge auprès des cultivateurs indigènes réside dans sa grande rusticité et son aptitude à s'adapter à des milieux trop arides pour le blé. Elle est employée en grande partie dans l'alimentation des autochtones et dans celle de leurs animaux. Mais ce n'est pas le seul emploi de l'orge d'Algérie: un important débouché lui est réservé pour la fabrication de la bière, à laquelle elle convient tout particulièrement. Un million de quintaux d'orge sont exportés d'Algérie, principalement pour cette utilisation.


      Avoine.
      - La culture de l'avoine, bien que moins importante que celle des autres céréales, n'en couvre pas moins 250.000 hectares, dont plus des deux tiers sont ensemencés par les colons européens. Elle tend d'ailleurs à prendre de l'extension, car ses débouchés s'accroissent chaque jour, tant dans la colonie qu' en France et à l' étranger.
      En année moyenne, la production atteint 2 millions de quintaux; à part les récoltes déficitaires enregistrées dans les années qui ont suivi la guerre, elle s'écarte assez peu de ce chiffre moyen.
      Le sixième environ de cette production (2 à 300.000 quintaux) est exporté en France et à l'étranger.


      Autres céréales.
      - Le blé, l'orge et l'avoine sont des céréales d'hiver, c'est-à-dire des céréales semées à l'automne ou au début de l'hiver; il faudrait, pour être exact, y ajouter le seigle; mais les faibles superficies qui lui sont consacrées - à peine un millier d'hectares - en font une culture négligeable, que nous ne citerons que pour mémoire.
      Il en serait un peu de même des céréales d'été, semées au printemps lorsque les pluies ont été favorables. Elles couvrent au total - maïs, sorgho et millet - une vingtaine de mille hectares. Leur culture est d'ailleurs, depuis la guerre, en régression marquée.


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