Mauvais organes transplantés
Jesica Santillan était une jeune mexicaine âgée de 17 ans. Atteinte de cardiomyopathie et de dommages aux poumons, elle avait franchi la frontière américaine pour être soignée dans un hôpital de Caroline du Nord. En février 2003, les chirurgiens lui greffent un cœur et des poumons. A la fin de l'opération, les médecins effectuent des contrôles de routine. Ils s'aperçoivent que le groupe sanguin de Jesica (O+) ne correspond pas à celui du donneur d'organes (A). Moins de quinze jours plus tard, elle décédait, après une seconde greffe.
Il avait oublié les ciseaux dans son ventre
Elle voulait se faire retendre le ventre après deux grossesses. Une patiente lyonnaise est sortie de l'hôpital fin 2010 après une intervention sans histoire. Mais très vite, elle ressent de violentes douleurs à l'abdomen. Son médecin parle d'œdème et la rassure. Sauf que six mois plus tard, la patiente est prise d'une quinte de toux. La douleur est insupportable et une pièce de métal de quelques centimètres sort de son ventre. Le chirurgien avait tout simplement oublié une pince de Halstead – un instrument proche des ciseaux, utilisé lors des opérations – dans son ventre... "Le seul responsable c'est moi, j'assume la responsabilité" assura le chirurgien esthétique lyonnais.
Elle perd ses jambes après une grossesse extra-utérine
Elle devait subir une intervention de routine, mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Stacey Galette, 30 ans, avait développé une grossesse extra-utérine. Soignée dans un hôpital près de New York, elle devait subir une cœlioscopie. Pendant l'opération, le chirurgien perfora son intestin. L'hémorragie fut réparée, mais son sang infecté provoqua une gangrène. Trois semaines plus tard, la jeune femme se réveilla aux soins intensifs avec les deux jambes coupées au niveau du genou. En 2014, elle a obtenu 64 millions de dollars de dommages et intérêts.
On lui retire le mauvais testicule
On avait dit à Benjamin Houghton qu'il pourrait poursuivre une vie normale. A 47 ans, il devait subir une intervention destinée à lui retirer son testicule gauche, qui était potentiellement cancéreux. A son réveil, les médecins lui annoncent une mauvaise nouvelle. Ils se sont trompés et ont retiré le testicule droit. La procédure était d'ailleurs mal embarquée depuis le départ, puisque l'hôpital avait fait signer au patient un formulaire autorisant l'opération du testicule droit (sain) et que les médecins n'avaient pas marqué au feutre l'emplacement de l'intervention.
Le chirurgien part déjeuner
En 2012, un homme de 72 ans, Silvino Perez, était opéré en raison de troubles cardio-vasculaires dans un hôpital de Fresno, en Californie. Des complications se manifestent à l'issue de l'intervention et le patient est plongé dans un état végétatif. Quelques mois plus tard, le gendre du malade reçoit un coup de fil anonyme. La "voix" indique que le chirurgien avait quitté la salle d'opération alors que le cœur du patient était encore ouvert. Il aurait laissé à un assistant le soin de finir le travail pour se rendre à un déjeuner. Une plainte a été déposée.
L'affaire du sang contaminé
C'est une affaire qui avait fait grand bruit. L'hémophilie est une maladie génétique rare, touchant principalement des hommes. La coagulation du sang des patients est perturbée : des transfusions sanguines peuvent être nécessaires. Au milieu des années 1980, en France, le Centre national de la transfusion sanguine a distribué des produits sanguins (plasma, sang...) qui pouvaient être porteurs du virus du sida et de l'hépatite C. Si le VIH était encore mal connu, certains tests permettaient déjà d'écarter des produits sanguins. Trois cents personnes auraient trouvé la mort en raison de ces transfusions.
Ce n'était pas le bon sperme
Thomas et Nancy Andrews voulaient avoir un deuxième enfant. Après des mois d'efforts, ils s'adressent à une clinique new-yorkaise. Le médecin procède à une fécondation in-vitro. Le couple est ravi lorsque Nancy est enceinte. A la naissance de la petite Jessica, le père est surpris : l'enfant a la peau très foncée, tandis que lui et sa femme sont de types blancs et latino. Un test ADN démontre que Thomas n'est pas le père de l'enfant. Le couple a porté plainte contre la clinique, qui aurait mélangé les échantillons de sperme...
Un tube de gavage dans les bronches
Brûlé au 3e degré, Martin Girard fut transporté à l'hôpital de Clermont, au Québec. Les choses tournent mal lorsque l'un des personnels soignants lui pose un tube de gavage, destiné à assurer l'alimentation du patient via l'estomac. Malheureusement, l'outil est mal disposé et pénètre dans la bronche gauche de l'homme à la place du tube digestif. Les voies respiratoires sont obstruées et le patient succombe à un arrêt cardiaque. Il décède trois jours plus tard, des suites neurologiques.
Elle se réveille pendant qu'on lui retire un œil
Carol Weiher devait déjà subir une intervention peu agréable. Après des années de troubles oculaires, un chirurgien devait lui retirer un œil, dans un hôpital de Washington. Elle est endormie par un anesthésiste. Mais elle se réveille au moment où l'opération démarre. Au loin, une musique, puis la voix du chirurgien qui procède à l'opération. Elle est consciente mais incapable de bouger en raison des substances paralysantes utilisées pour l'anesthésie. Elle parvient à alerter les médecins en bougeant un doigt. Le chirurgien s'en aperçoit. L'anesthésiste renforce la dose. Elle sent les médecins tirer sur son oeil. Carol se réveillera quelques heures plus tard pour devenir l'une des militantes les plus ferventes des droits des patients.
Il opère le mauvais côté du cerveau
Le chirurgien était sûr de lui. Lorsque l'infirmière d'un hôpital du Rhode-Island (Etats-Unis) lui demanda s'il était certain d'opérer le bon côté du cerveau d'un homme de 86 ans, le spécialiste lui assura que oui. Pourtant, les formulaires nécessaires n'étaient pas remplis et les images de scanner montraient un saignement de l'autre côté de la tête (l'homme était soigné en raison d'un caillot sanguin). Le patient n'a pas survécu. Deux autres personnes furent victimes de graves négligences similaires dans le même hôpital en moins d'un an. Des procédures plus sévères de vérification furent appliquées.
linternaute.com
Jesica Santillan était une jeune mexicaine âgée de 17 ans. Atteinte de cardiomyopathie et de dommages aux poumons, elle avait franchi la frontière américaine pour être soignée dans un hôpital de Caroline du Nord. En février 2003, les chirurgiens lui greffent un cœur et des poumons. A la fin de l'opération, les médecins effectuent des contrôles de routine. Ils s'aperçoivent que le groupe sanguin de Jesica (O+) ne correspond pas à celui du donneur d'organes (A). Moins de quinze jours plus tard, elle décédait, après une seconde greffe.
Il avait oublié les ciseaux dans son ventre
Elle voulait se faire retendre le ventre après deux grossesses. Une patiente lyonnaise est sortie de l'hôpital fin 2010 après une intervention sans histoire. Mais très vite, elle ressent de violentes douleurs à l'abdomen. Son médecin parle d'œdème et la rassure. Sauf que six mois plus tard, la patiente est prise d'une quinte de toux. La douleur est insupportable et une pièce de métal de quelques centimètres sort de son ventre. Le chirurgien avait tout simplement oublié une pince de Halstead – un instrument proche des ciseaux, utilisé lors des opérations – dans son ventre... "Le seul responsable c'est moi, j'assume la responsabilité" assura le chirurgien esthétique lyonnais.
Elle perd ses jambes après une grossesse extra-utérine
Elle devait subir une intervention de routine, mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Stacey Galette, 30 ans, avait développé une grossesse extra-utérine. Soignée dans un hôpital près de New York, elle devait subir une cœlioscopie. Pendant l'opération, le chirurgien perfora son intestin. L'hémorragie fut réparée, mais son sang infecté provoqua une gangrène. Trois semaines plus tard, la jeune femme se réveilla aux soins intensifs avec les deux jambes coupées au niveau du genou. En 2014, elle a obtenu 64 millions de dollars de dommages et intérêts.
On lui retire le mauvais testicule
On avait dit à Benjamin Houghton qu'il pourrait poursuivre une vie normale. A 47 ans, il devait subir une intervention destinée à lui retirer son testicule gauche, qui était potentiellement cancéreux. A son réveil, les médecins lui annoncent une mauvaise nouvelle. Ils se sont trompés et ont retiré le testicule droit. La procédure était d'ailleurs mal embarquée depuis le départ, puisque l'hôpital avait fait signer au patient un formulaire autorisant l'opération du testicule droit (sain) et que les médecins n'avaient pas marqué au feutre l'emplacement de l'intervention.
Le chirurgien part déjeuner
En 2012, un homme de 72 ans, Silvino Perez, était opéré en raison de troubles cardio-vasculaires dans un hôpital de Fresno, en Californie. Des complications se manifestent à l'issue de l'intervention et le patient est plongé dans un état végétatif. Quelques mois plus tard, le gendre du malade reçoit un coup de fil anonyme. La "voix" indique que le chirurgien avait quitté la salle d'opération alors que le cœur du patient était encore ouvert. Il aurait laissé à un assistant le soin de finir le travail pour se rendre à un déjeuner. Une plainte a été déposée.
L'affaire du sang contaminé
C'est une affaire qui avait fait grand bruit. L'hémophilie est une maladie génétique rare, touchant principalement des hommes. La coagulation du sang des patients est perturbée : des transfusions sanguines peuvent être nécessaires. Au milieu des années 1980, en France, le Centre national de la transfusion sanguine a distribué des produits sanguins (plasma, sang...) qui pouvaient être porteurs du virus du sida et de l'hépatite C. Si le VIH était encore mal connu, certains tests permettaient déjà d'écarter des produits sanguins. Trois cents personnes auraient trouvé la mort en raison de ces transfusions.
Ce n'était pas le bon sperme
Thomas et Nancy Andrews voulaient avoir un deuxième enfant. Après des mois d'efforts, ils s'adressent à une clinique new-yorkaise. Le médecin procède à une fécondation in-vitro. Le couple est ravi lorsque Nancy est enceinte. A la naissance de la petite Jessica, le père est surpris : l'enfant a la peau très foncée, tandis que lui et sa femme sont de types blancs et latino. Un test ADN démontre que Thomas n'est pas le père de l'enfant. Le couple a porté plainte contre la clinique, qui aurait mélangé les échantillons de sperme...
Un tube de gavage dans les bronches
Brûlé au 3e degré, Martin Girard fut transporté à l'hôpital de Clermont, au Québec. Les choses tournent mal lorsque l'un des personnels soignants lui pose un tube de gavage, destiné à assurer l'alimentation du patient via l'estomac. Malheureusement, l'outil est mal disposé et pénètre dans la bronche gauche de l'homme à la place du tube digestif. Les voies respiratoires sont obstruées et le patient succombe à un arrêt cardiaque. Il décède trois jours plus tard, des suites neurologiques.
Elle se réveille pendant qu'on lui retire un œil
Carol Weiher devait déjà subir une intervention peu agréable. Après des années de troubles oculaires, un chirurgien devait lui retirer un œil, dans un hôpital de Washington. Elle est endormie par un anesthésiste. Mais elle se réveille au moment où l'opération démarre. Au loin, une musique, puis la voix du chirurgien qui procède à l'opération. Elle est consciente mais incapable de bouger en raison des substances paralysantes utilisées pour l'anesthésie. Elle parvient à alerter les médecins en bougeant un doigt. Le chirurgien s'en aperçoit. L'anesthésiste renforce la dose. Elle sent les médecins tirer sur son oeil. Carol se réveillera quelques heures plus tard pour devenir l'une des militantes les plus ferventes des droits des patients.
Il opère le mauvais côté du cerveau
Le chirurgien était sûr de lui. Lorsque l'infirmière d'un hôpital du Rhode-Island (Etats-Unis) lui demanda s'il était certain d'opérer le bon côté du cerveau d'un homme de 86 ans, le spécialiste lui assura que oui. Pourtant, les formulaires nécessaires n'étaient pas remplis et les images de scanner montraient un saignement de l'autre côté de la tête (l'homme était soigné en raison d'un caillot sanguin). Le patient n'a pas survécu. Deux autres personnes furent victimes de graves négligences similaires dans le même hôpital en moins d'un an. Des procédures plus sévères de vérification furent appliquées.
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