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Excédent record de la balance commerciale en Algérie

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  • Excédent record de la balance commerciale en Algérie

    Durant les neuf premiers de l'année 2006 la balance commerciale de l'Algérie a encore enregistré des excédents records c'est bien sur très appréciable mais les exportations hors hydrocarbures sont toujours aussi insignifiantes et tant que l'économie reste ainsi tributaire des ressources d’hydrocarbures, tout reste précaire et fragile.
    L'excédent commercial s'explique aussi par la hausse du volume des exportations conjugué à la baisse des importations.

    ===

    L’Algérie a réalisé, durant les neuf premiers mois de l’année 2006, un nouvel excédent commercial record de 24,46 milliards de dollars (mds usd), en hausse de 33,88% par rapport à la même période en 2005. Cette performance s’explique, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) relevant des Douanes nationales, par l’augmentation des exportations de 17,38% et la diminution des importations de -1,62%, réalisant ainsi un taux de couverture des importations par les exportations de 257% contre 215%, au cours des neuf premiers mois de 2006.

    Les exportations ont atteint 40,06 mds usd, en hausse de 17,38% par rapport aux neuf premiers mois de l’année dernière, tandis que les importations ont diminué de -1,61% totalisant 15,60 mds usd, selon l’APS qui cite un rapport du CNIS.

    Durant la même période de référence, les exportations d’hydrocarbures ont continué à représenter l’essentiel des ventes de l’Algérie à l’étranger avec 98,03% du volume global (39,27 mds usd) enregistrant ainsi une hausse de 17,44% qui s’explique essentiellement par la tendance à la hausse des prix internationaux du pétrole brut.

    Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent marginales avec seulement 1,97% du volume global des exportations et une valeur de 788 millions de dollars malgré une hausse de 14,70% par rapport à la même période de l’année précédente.

    Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont constitués notamment par le groupe « demi-produits » qui représente une part de 1,36%, soit l’équivalent de 545 millions de dollars, suivi du groupe « produits bruts » avec une part de 0,33% et 134 millions usd, et du groupe « alimentation » (0,13%, 54 millions usd), et enfin les « biens d’équipements industriels » avec une part de 0,09%, soit 35 millions de dollars.

    Enfin, le groupe « biens de consommation non alimentaires » vient en dernière position avec une part de 0,05%, soit 20 millions de dollars.

    Pour les importations, leurs répartitions par groupes de produits font ressortir une baisse pour l’ensemble des groupes de produits, sauf pour le groupe des biens destinés à l’outil de production qui a enregistré une hausse de 10,26% avec un montant global de 4,24 mds de dollars. Les importations du groupe « biens d’équipements », qui représentent 41,43% du total des importations, sont passées de 6,94 mds usd à 6,46 mds usd durant les périodes considérées, soit une diminution de 6,87%. Les baisses ont aussi touché les biens alimentaires (-0,41%) et les biens de consommation non alimentaires (-6,92%). La répartition des importations par mode de financement montre une nette prédominance du cash, qui reste le mode le plus utilisé avec 82,64% du total des importations au cours des neuf premiers mois de l’année 2006, soit 12,89 mds usd enregistrant une diminution de -4,30 % par rapport à la période de référence.

    Le plus gros de ce qui reste des importations (10,20%) a été financé par le biais de lignes de crédit, malgré une baisse de -2,93%, puisque le montant est passé de 1,64 mds usd à 1,59 mds usd et le reste des importations a été financé par le recours aux comptes devises propres et autres à raison de 2,98% et de 4,18%, soit 465 millions usd et 652 millions usd, détaille le CNIS dans son rapport périodique. A rappeler qu’en juillet dernier, l’excédent commercial était de 2,7 milliards de dollars, en hausse de 34% par rapport à juillet 2005, selon la même source. Grâce à la revalorisation des prix du pétrole, les réserves en devises de l’Algérie ont dépassé 70 milliards de dollars à la fin août. Cette aisance financière a permis à l’Algérie de régler par anticipation 16 milliards de dollars sur sa dette entre 2004 et 2006, ramenant cette dette à 7,7 milliards de dollars au 6 septembre contre 16,4 milliards de dollars à fin 2005.

    Par El Watan

  • #2
    Un excedent record ,juste pour le seul et unique produit qui est l'eternel petrole.Ce n'est pas de la fiertè,mais une dangereuse economie et un risque de l'enertie et de l'incompatibilitè de la rèalitè du marchè et de la libre èconomie.
    Avec cette rente ,l'Algerie va faire les memes erreur de passè,compter sur le petrole et delaisser les petites et moyennes entreprises crèatrices de richesses et de main d'oeuvres.
    De la liquiditè en banques ,sans pour etre utile a l'economie,manque de financement et de pret,aucune assistance financieres pour les invesstisseurs.,
    J e me demande a quoi sert les reserves de change,....
    la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.

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    • #3
      Envoyé par takamra
      Je me demande a quoi sert les reserves de change,....
      Ils doivent les réserver pour les futurs dictateurs...
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        les exportations d’hydrocarbures ont continué à représenter l’essentiel des ventes de l’Algérie à l’étranger avec 98,03% du volume global.
        Partant de ce chiffre, on peut dire que les exportations hors hydrocarbures sont plus que marginales.
        mais si on veut aller à une analyse un peu moins 1°degré, on dira que:
        1. Si les prix du pétrole augmenent et pour un même volume d'exportations hors-hydrocarbures et si on exprime cela en pourcentage, on aura forcément une progression négative (donc une regression).

        2. Si on occulte les résultats des exportations d'hydrocarbures on se rendra compte que :
        Quant aux exportations hors hydrocarbures, .....une valeur de 788 millions de dollars malgré une hausse de 14,70% par rapport à la même période de l’année précédente.
        Un secteur qui progresse de 14,70% est loin d'être amorphe.

        Je ne veux nullement occulter le fait qu'on est largement tributaire des hydrocarbures, mais je voulais signaler qu'en dehors de ce secteur on fait des progrès..... notables. Ce que je voulais noter.

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        • #5
          >>>Un secteur qui progresse de 14,70% est loin d'être amorphe.

          Avec un rythme pareil, il nous faut 6 ans pour doubler ce chiffre et 24 ans pour couvrir les importations avec leur niveau actuel.

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