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Complicité franco-américaine face aux terroristes du Sahel

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  • Complicité franco-américaine face aux terroristes du Sahel

    Pendant que la contre-attaque anti-djihadiste s'intensifie en Irak, au Sahel, Français et Américains traquent un autre ennemi public : Mokhtar Belmokhtar.



    Même si les responsables des forces spéciales restent discrets, comme ils en sont tenus, et crient rarement victoire, la lutte contre le terrorisme menée par les Américains, les Français et les Anglais du Sahel au Soudan et de l'Irak au Pakistan remporte des succès ponctuels en se focalisant inlassablement sur trois cibles prioritaires : al-Zawahiri, le successeur de Ben Laden à la tête d'al-Qaida ; al-Baghdadi, qui vient de se proclamer nouveau calife de Bagdad avant même d'avoir pris la ville avec sa légion de djihadistes sunnites ; et Mokhtar Belmokhtar, le chef des rebelles d'al-Qaida au Maghreb. L'homme qui, en janvier 2013, sur un mode opérationnel qui préfigurait celui de l'EIIL en Irak, a déferlé sur le Mali et a bien failli s'emparer de Bamako, sa capitale, et du pays tout entier. Seule l'en a empêché l'intervention éclair de l'armée française décidée par un François Hollande qui n'a pas tergiversé devant l'urgence.

    Si la France, pour des raisons qui tiennent à la géopolitique et à la limitation de nos moyens militaires, ne participe guère à la traque contre al-Zawahiri et à l'opération pour contrer al-Baghdadi en Irak (où se retrouvent Américains, Iraniens et Russes), elle est en revanche au coeur du dispositif opérationnel qui depuis un an et demi poursuit Mokhtar Belmokhtar dans les déserts entre Algérie, Libye et Mali.


    La zone noire : le repaire de Belmokhtar

    Les services français ne se sont pas laissé endormir par la rumeur qui a couru l'année dernière, selon laquelle Mokhtar avait été tué en combattant. Les Américains non plus d'ailleurs, qui ont mis sa tête à prix 5 millions de dollars. Depuis plusieurs mois, un QG opérationnel franco-américain, avec des officiers spécialisés des deux pays travaillant côte à côte, a été monté en plein désert. Vers lui convergent les informations recueillies par les quatre drones américains et dans une moindre mesure les deux français qui, depuis le Niger, survolent inlassablement le Sahel et particulièrement un vaste territoire que les spécialistes ont baptisé la zone noire. Sur plusieurs milliers de kilomètres carrés, celle-ci s'étend au sud-ouest de la Libye. Depuis la chute du régime Kadhafi, elle est devenue une zone de non-droit. C'est très probablement là que se trouve le refuge de Belmokhtar et des groupes armés qui ont échappé à l'assaut français au Mali. Là aussi qu'il a récupéré des combattants qui ont fui la Tunisie depuis qu'elle est redevenue un pays d'islam modéré et l'Égypte depuis la prise de pouvoir du général al-Sissi.

    Éviter une union des foyers terroristes

    En volant à très haute altitude pour ne pas attirer l'attention, les drones repèrent assez régulièrement des véhicules partant de la zone noire de Libye et allant ravitailler les djihadistes qui se terrent encore dans le nord du Mali. Parfois ils se contentent de suivre leur route pour localiser ceux qui les attendent. À d'autres moments, ils les immobilisent dans le désert pour les obliger à utiliser leurs téléphones satellites (d'habitude silencieux par précaution) pour demander de l'aide. Ce qui permet bien sûr de localiser et éventuellement d'identifier leurs contacts dans la hiérarchie d'al-Qaida, dont des logiciels très puissants sont capables de repérer et de distinguer le timbre de voix. Plus rarement, lorsque le gibier paraît valoir la peine, un commando des forces spéciales françaises est largué à proximité de l'objectif repéré. Pour le neutraliser.

    C'est là une chasse un peu fastidieuse, mais indispensable pour éviter que les différentes composantes de ces foyers terroristes unissent leurs forces pour doper leur efficacité. Et, qui sait, porter le djihad en Europe ou aux États-Unis. Le premier signe inquiétant est venu ce week-end : Mokhtar Belmokhtar, sensible à la déclaration spectaculaire faite par al-Baghdadi à Mossoul dans laquelle il confirmait son autoproclamation, aurait fait allégeance au nouveau calife de l'Irak et du Levant. La nébuleuse des barbares se regroupe

    le point fr

  • #2
    Qui est le califes de Terroristan dans le monde? abou bakr el baghdadi ou mollah omar?
    Mokhtar ben mokhtar ne va surement pas les accepter, nchaAllah tous seront emprissonés et punis

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