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La Pathétique

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  • La Pathétique

    La Russie a souvent été le berceau de géants mondiaux de la littérature et de la musique classique. Parmi eux, Piotr Tchaïkovski occupe une place très enviée.
    C'est le compositeur du Lac des cygne et de Casse-noisettes, ces ballets dont les enfants aiment écouter et fredonner la musique pendant les fêtes de Noël. Tchaïkovski reste néanmoins un homme imprévisible, presque inconnu.
    Ce soir à 22h30, ARTE consacrera le documentaire "La Pathétique" à la vie richissime de ce compositeur et traitera surtout sa symphonie dite Pathétique, (la dernière et l’une des plus belles du répertoire) et les secrets de la mort du compositeur peu après sa création.

  • #2
    résumé

    Le documentaire commence avec le témoignage d’un compositeur russe (j’ai pas retenu son nom). Témoignage d’une époque où la musique (gratuite, appartenant au peuple) parlait au nom des chefs communistes. La sixième symphonie était toujours là, elle coulait dans les veines du peuple. Pour la mère de ce compositeur, s’inscrire dans un conservatoire était un pas vers l’acquisition du pouvoir.

    16/10/1893 La première de la Pathétique fût dirigée par Tchaïkovski lui-même, mais quelques jours après, les journaux déclarèrent la mort du compositeur, « officiellement » emporté par le choléra. Cette mort était trop subite pour être comprise ou acceptée. Trop subite pour un homme qui avait fait pleurer son peuple avec son dernier chef-d’œuvre.

    1923 , le théâtre Bolchoï reprend la symphonie mais dans un autre contexte, la musique de Tchaïkovski est désormais profane, trop naïve pour le peuple russe. Lénine avait bien dit : « Il faut enterrer le théâtre» !. Les médias parlaient alors d’une erreur de programme !
    La tendresse triste de la sixième symphonie était pourtant indispensable (la Pathétique sera jouée aux obsèques de Lénine !!!), Il fallait que les Russes gardent un peu d’humanisme dans une révolution qui broie tout. C’est ainsi que cette symphonie fût baptisée « la tragédie optimiste ».

    1940, une pièce de théâtre sur Tchaïkovski sort en Allemagne. Les Allemands verront, sous les feux de la Guerre, un Tchaïkovski abandonné à ses vices et plaisirs. On voit alors les racines de la fin de l’alliance au XIXème siècle, dans une rupture entre la musique de Tchaïkovski et celle de Wagner. En effet, le chef d’orchestre allemand Léonard Bernstein a dit après avoir dirigé la sixième : « cette symphonie m’a emmené au bord du gouffre. ».

    Mais quel est le secret de cette œuvre ?
    « Je me promène sur le pont, je compose », c’est avec ces mots que Tchaïkovski décrit la naissance de sa symphonie. Eh oui, elle est née sur le pont d’un navire traversant l’océan Atlantique.
    La sixième symphonie était au départ conçue comme un Requiem. Mais Tchaïkovski ne voulait pas y montrer un dieu vengeur et impitoyable comme dans les requiems classiques (la fin est en effet un adagio, une tendresse venant du fond du compositeur). C’était plutôt le testament de Tchaïkovski, la dernière page d’un journal intime rempli d’aveux amers.

    La Fin de Tchaïkovski :

    « La nature m’oblige à me replier sur moi-même », « je suis un homme perdu »,… c’est ainsi que se décrivait Tchaïkovski dans son livre (Lettres à mes Proches). Ce livre fût retiré des ventes à sa sortie (il n’est publié que dans quelques rares éditions).
    La question de sa mort est sortie à la surface au cœur de la guerre froide. Les historiens étaient convaincus que le choléra n’avait pas emporté le compositeur aussi subitement. Le compositeur vivait sous la menace à cause d’une relation avec un membre de la famille impériale à l’école de droit. Après la découverte d’une lettre envoyée par compositeur à ce mystérieux personnage, les collègues de Tchaïkovski décidèrent d’organiser une soirée un peu particulière. Au milieu de cette soirée, on a vu le compositeur sortir effrayé et pâle, il avait reçu une lettre signée de tous ses collègues qui lui donnait l’ordre de se suicider. Peu après, l’épidémie de choléra fût déclarée, emportant le compositeur.
    Cette version est considérée comme un simple mythe, mais aucune véritable biographie du compositeur n’existe vraiment. Même son frère, Modeste Tchaïkovski, eût du mal à reconstruire sa biographie à partir de ses écrits. Malheureusement, les effets de Tchaïkovski comptent également des pages de musiques rayées et presque illisibles (on en a joué un morceau dans le documentaire).

    Après ce documentaire, je comprends mieux pourquoi les musiciens sont si durement traités dans les grands orchestres, toute œuvre a son Histoire, et son âme.

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    • #3
      Dommage je n'ai pas pu voir cette émission sur arte je vais peut etre faire un tour sur leur site pour voir s'il ya une rediffusion.

      En tout cas je te remercie pour ce post, en effet il est toujours interessant de connaitre l'histoire et le contexte dans lesquels ont été écrits ces chefs d'oeuvre.

      Merci pour l'info
      Dernière modification par chevalblanc, 29 octobre 2006, 21h28.

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      • #4
        De rien Chevalblanc. En principe Arte repasse ses émissions sur Internet. Quant à la pathétique, je viens de vérifier sur le Radio Classique, ils l'ont passée il y a tou juste cinq jours, il va falloire attendre un peu Mais je vous assure que c'est un vrai moment de plaisir.

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