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Cinq conseils pour quitter son travail avec diplomatie

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  • Cinq conseils pour quitter son travail avec diplomatie

    Vous démissionnez, du moins officiellement, avec la forte envie de régler vos comptes en interne. Halte! Pas question de claquer la porte, vous devez préserver l'avenir. Au contraire, c'est le moment de soigner votre réputation et de retisser un lien de confiance avec vos chefs et vos équipes.



    Ruptures à l'amiable, départs contraints, départs choisis... Le salarié a tout intérêt à divorcer de son entreprise en bonne intelligence. Aujourd'hui, le capital relationnel est un atout majeur. Il faut savoir le valoriser. Le silence ou les récriminations sont donc à proscrire. L'idéal est de tout faire pour que la transition se passe bien. La bonne attitude consiste à se montrer professionnel et à bien communiquer à toutes les étapes. En voici cinq.

    1. L'annonce au chef

    Attention à choisir le bon moment pour lui parler. Proscrivez le vendredi soir, les veilles de réunion capitale, les instants d'urgence. Sollicitez un entretien informel de dix minute, pas plus car, s'il ne s'y attend pas, vous allez le déstabiliser.
    Abordez le sujet franco, en restant factuel. "Je voulais te voir avant les autres. Je souhaite évoluer vers d'autres horizons. J'ai longuement réfléchi, ma décision est prise, je pars. Je t'apprécie beaucoup. Aussi je voulais te réserver la primeur de l'information".
    Vous faites coup double. 1/ Vous lui montrez de la considération. 2/ Vous lui dites que c'est irrévocable. Restez-en là, car il lui faut digérer la nouvelle et une semaine au moins sera nécessaire. Prenez plutôt rendez-vous pour un second entretien.

    2. L'explication "on" et "off"

    Le jour du second entretien, prévoyez une heure ou plus. Votre chef voudra explorer les motifs de votre départ. Je préconise trois attitudes.
    1/ Dire une dose de vérité pour le chef. Inutile de se répandre en griefs, en déceptions recuites. Tenez un discours positif. "Les projets à venir ne me satisfont pas", "J'ai eu une opportunité". Ce qui n'empêche pas de discuter des points qui ont fâché.

    2/ Bâtir une belle histoire avec son n+1 pour la galerie. Si la situation est délicate autour d'un départ malvenu ou subi, travestissez la réalité pour garder la tête haute. Cette contrôleuse de gestion a ainsi raconté avec l'aval de son patron qu'elle voulait avoir du temps afin de passer un master en marketing alors que, de fait, l'entreprise la licenciait.

    3/ Passer un "gentleman agreement" en s'accordant avec son n+1 et le DRH sur les messages à délivrer à l'extérieur, surtout auprès des recruteurs pour lesquels le manager est la référence à contrôler.
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    3. L'organisation du passage de témoin

    Il vous reste un ou plusieurs mois à travailler. Montrez-vous professionnel, anticipez la suite. Identifiez avec votre chef quelles sont les affaires et les réunions prioritaires. Suggérez. Elaborez un planning précis. Dressez une mini check-list à destination de votre successeur sur chaque dossier en cours : une fiche de synthèse, le nom des interlocuteurs, les numéros de téléphone, les mails... C'est votre signature, l'image que vous imprimez. Malgré l'euphorie ou la nostalgie, le souci de l'équipe reste présent. Songez aussi à la question de la transmission du savoir-faire.

    4. Le mail et/ou la parole informatifs

    Avec votre chef, vous avez réglé qui disait quoi à qui. Sentez-vous libre de faire à votre manière. Vous avez le choix d'envoyer un mail collectif, ou des mails différenciés selon les destinataires. Avec un objet et un contenu fignolés : "Départ et merci". "Bonjour à tous, après x années passées dans l'entreprise, je vais vivre une nouvelle aventure dans les transports à partir du 15 mai... Je tiens à vous remercier pour...". Une DRH, en rupture conventionnelle, a ainsi envoyé un mail au DG avec copie à l'équipe, ce dernier a fait un retour avec "réponse à tous" pour lui dire que lui aussi avait eu du plaisir à travailler avec elle. Du coup, tout le monde l'a lu.


    5. Le pot de départ et l'au revoir

    Il faut savoir mettre le mot "fin" sur une histoire. Ce temps convivial (pot, déjeuner, petit déjeuner) est un bon moyen. Prenez l'initiative ou laissez-la à d'autres selon les usages maison ou ce qui a été convenu avec votre responsable ou DRH.
    Ne restreignez pas trop le cercle des invités. Là encore, envoyez un mail, personnalisé ou non. "Je pars vendredi prochain. J'aimerais vous dire au revoir lors d'un pot de l'amitié tel jour à 18h... Voici mes nouvelles coordonnées pour garder le contact."
    Allez rencontrer ceux qui vous sont proches. Je pense à cette directrice de communication dans le secteur du luxe, déprimée, qui a informé in extremis trois personnes qu'elle estimait. Elles n'étaient pas au courant et ont eu des mots de reconnaissance qui l'ont tonifiée.

    l'express fr
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