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Je te tiens, tu me tiens par la barbichette !!..
L’affaire Khalifa et autres BCIA ne sont que le prolongement d’une gangrène aux racines profondes qui apparurent dès l’après-indépendance lorsque l’unité de façade imposée par la lutte armée vola en éclats. Saurons-nous un jour comment Khider, Krim Belkacem ou Abane Ramdane ont été tués ? Saurons-nous un jour où sont passés les finances du FLN constituées essentiellement par des cotisations des travailleurs algériens en France ?
Dans mon livre mémoire (2002) intitulé «Au fil des jours une vie » qui évidemment n’a pas trouvé d’éditeurs, voilà ce que j’écrivais :
Le « trésor » du FLN constitué par les cotisations des travailleurs émigrés, déposé en Suisse au nom de Khider était confisqué par des opposants au régime. Cet argent, c’était le sang et la sueur de centaines de milliers de travailleurs émigrés qui, de gré ou de force, payaient les cotisations pour l’effort de guerre, parfois au détriment de leur famille nécessiteuse. Lorsque dans « Le Soir d’Algérie » du 21 Février 2001, Madame Anissa Boumediene porta des accusations accablantes à l’égard d’anciens responsables dont Boudiaf et Aït Ahmed ; aucun démenti n’infirma les déclarations de la veuve de l’ancien Président de la République. Ce qui constituerait un avœu déconcertant.
En voici entre autres, un extrait révélateur : Mohamed Khider a généreusement subventionné le FFS, le PRS/CNDR et l’OCRA de 1964 pour les premiers et de 1966 pour les derniers. Ces mouvements ne connaîtront donc pas de graves difficultés de trésorerie qui affectent généralement les Partis d’opposition.
C’est donc ce financement qui leur a permis d’entretenir un corps de permanents jusqu’en 1968, de faire face à des dépenses onéreuses (locaux, matériel, déplacements, secrétaires..), d’assurer la publication de brochures luxueusement imprimées, du moins pour le PRS/CNDR .Les membres des directions de ces mouvements ont largement profité de la générosité de Khider. Mohamed Boudiaf et ses amis se sont constitués une solide fortune au Maroc à l’abri des menaces de nationalisations.
Notre respect pour nos « historiques » nous impose de revendiquer une clarification à ce sujet. ...
Tout semble indiquer que tout ce que veulent les détenteurs du Pouvoir c’est ‘akhtini nakhtik’ autrement dit ; ‘chers opposants, faites de l’opposition pour épater la galerie mais pas trop. Prenez ce fric mais ne m’emmerdez pas...
On a l’impression de danser sur un air de farandole : « Je te tiens ; tu me tiens, par la barbichette !!.. » C’est trop triste pour être amusant.
M.Arabdiou
L’affaire Khalifa et autres BCIA ne sont que le prolongement d’une gangrène aux racines profondes qui apparurent dès l’après-indépendance lorsque l’unité de façade imposée par la lutte armée vola en éclats. Saurons-nous un jour comment Khider, Krim Belkacem ou Abane Ramdane ont été tués ? Saurons-nous un jour où sont passés les finances du FLN constituées essentiellement par des cotisations des travailleurs algériens en France ?
Dans mon livre mémoire (2002) intitulé «Au fil des jours une vie » qui évidemment n’a pas trouvé d’éditeurs, voilà ce que j’écrivais :
Le « trésor » du FLN constitué par les cotisations des travailleurs émigrés, déposé en Suisse au nom de Khider était confisqué par des opposants au régime. Cet argent, c’était le sang et la sueur de centaines de milliers de travailleurs émigrés qui, de gré ou de force, payaient les cotisations pour l’effort de guerre, parfois au détriment de leur famille nécessiteuse. Lorsque dans « Le Soir d’Algérie » du 21 Février 2001, Madame Anissa Boumediene porta des accusations accablantes à l’égard d’anciens responsables dont Boudiaf et Aït Ahmed ; aucun démenti n’infirma les déclarations de la veuve de l’ancien Président de la République. Ce qui constituerait un avœu déconcertant.
En voici entre autres, un extrait révélateur : Mohamed Khider a généreusement subventionné le FFS, le PRS/CNDR et l’OCRA de 1964 pour les premiers et de 1966 pour les derniers. Ces mouvements ne connaîtront donc pas de graves difficultés de trésorerie qui affectent généralement les Partis d’opposition.
C’est donc ce financement qui leur a permis d’entretenir un corps de permanents jusqu’en 1968, de faire face à des dépenses onéreuses (locaux, matériel, déplacements, secrétaires..), d’assurer la publication de brochures luxueusement imprimées, du moins pour le PRS/CNDR .Les membres des directions de ces mouvements ont largement profité de la générosité de Khider. Mohamed Boudiaf et ses amis se sont constitués une solide fortune au Maroc à l’abri des menaces de nationalisations.
Notre respect pour nos « historiques » nous impose de revendiquer une clarification à ce sujet. ...
Tout semble indiquer que tout ce que veulent les détenteurs du Pouvoir c’est ‘akhtini nakhtik’ autrement dit ; ‘chers opposants, faites de l’opposition pour épater la galerie mais pas trop. Prenez ce fric mais ne m’emmerdez pas...
On a l’impression de danser sur un air de farandole : « Je te tiens ; tu me tiens, par la barbichette !!.. » C’est trop triste pour être amusant.
M.Arabdiou