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Ça s'est passé il y a 50 ans en Algérie...

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    Ça s'est passé il y a 50 ans en Algérie...


    16 Avril 1964 :

    Cheikh Mohamed El Bachir El Ibrahimi, président de l'association des Oulémas adresse une lettre ouverte au pouvoir militaro-policier de Ben Bella pour attirer son attention sur ses dérives. Malgré son âge (76 ans) et son état de santé, il sera assigné à résidence où il mourra une année plus tard (20 mai 1965).

    21 Avril 1964 :
    Fin du premier congrès FLN. Ce congrès marque la totale domination de Ben Bella, qui change ses ministres, élimine ses anciens compagnons, nomme des nouveaux membres.
    Il est heureux, il ne se rend pas compte que les petits jeunes préfèrent l'islamisme de Boumediene à son programme marxisto-arabe. Son programme "la charte d'Alger" soulève l'enthousiasme du monde progressiste surtout français, mais pas seulement (Tito, Castro…)

    Juin 1964 :
    Arrestation des commandants Azzedine (Wilaya VI), Si Larbi Berredjem (Wilaya II), Brahim Mezhoudi (Wilaya II), L'ancien ministre de la Justice Amar Bentoumi, Hassani et Aït Châalal.

    3 juillet 1964 :
    Ferhat Abbas, 65 ans, ancien président du 1er GPRA et ancien président de l’Assemblée Constituante de l'Algérie indépendante est arrêté à son domicile avant d'être déporté à Adrar dans le Sud algérien.

    6 juillet 1964 :
    Aït Ahmed et Boudiaf, deux des chefs historiques, désespérés de la dérive en faveur du pouvoir personnel de Ben Bella, et de l'évolution économique de l’Algérie, se mettent dans la clandestinité (en Europe) Ils créent le conseil national de défense de la révolution, et lancent des maquis qui n'auront de réalité qu'en Kabylie, et (très peu) en Ouarsenis et dans le Constantinois. Khider apporte l'argent du FLN, toujours en Suisse.

    7 juillet 1964 :
    Arrestation de Abderrahmane Fares, ancien président de l'exécutif provisoire et député à l'Assemblée Constituante. Il sera séquestré dans un centre de torture d'El Biar avant d'être déporté au Sahara.

    12 juillet 1964 :
    Arrestation de Ahmed Taleb fils du Cheikh El Ibrahimi.

    13 juillet 1964 :
    Démission de Medeghri, puis de Kaïd. L'un ministre de l'intérieur parce que Ben Bella a ajouté à ses pouvoirs personnels la gestion du corps préfectoral, l'autre par solidarité.
    L'affrontement entre Ben Bella, accusé de "pouvoir personnel " et de "culte de la personnalité " et Boumediene se dessine, maintenant qu'ils ne restent plus que tous les deux au pouvoir.

    30 juillet 1964 :
    Le chef de la wilaya 6 (Sahara) Chaâbani est arrêté par les aviateurs soviétiques aux commandes des Migs, alors qu'il fonçait avec ses blindés pour liquider Ben Bella et Boumediene. Il sera exécuté le 8 septembre après une parodie de justice sommaire.
    Pendant ce temps, l'ALN ratisse la Kabylie, avec une vigueur bien supérieure à celle de l'armée française.

    3 Septembre 1964 :
    Le pouvoir algérien fait fusiller le colonel Chaâbani, ancien chef de la wilaya 6, pour rébellion.
    A ce jour les assassinats d'opposants étaient effectués par des hommes de main ("incontrôlés"), c'est la première exécution officielle, la société algérienne tétanisée dans le mythe de la révolution unie est profondément secouée.
    Ben Bella annonce dans la foulée la création de milices populaires, qui ne dépendront pas des
    militaires. Boumediene, dont Ben Bella affirme qu'il ne l'a pas consulté avant l'exécution et que cette exécution est de son entière responsabilité, comprend le message 5 sur 5.

    17 Octobre 1964 :
    Arrestation d'Aït Ahmed

    19 juin 1965 :
    Ben Bella est mis en prison et remplacé par Boumediene, président officiel du Conseil National de la Révolution (Ben Bella nageait dans le bonheur, il avait cumulé tous les pouvoirs, il se faisait encenser par la foule à chaque sortie, il était encensé comme un leader maximo dans toutes les capitales du socialisme).
    Le 22 devait s'ouvrir au Club des Pins une conférence afro-asiatique des non-alignés qui devait porter sa gloire au niveau universel.
    Pour se détendre il avait invité le footballeur brésilien Pelé, le fait jouer à Alger (joue avec lui) puis l'accompagne pour un autre match à Oran. Bouteflika met au point les derniers détails du putsch…
    Dernière modification par choucha, 10 juillet 2014, 16h05.

  • #2
    koulchi mebni 3la lekhda3

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