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La Tunisie a relevé son niveau d'alerte sécuritaire dans les villes et les sites sensibles, en particulier durant l'iftar.
Les forces de sécurité lanceront des opérations contre les repaires terroristes dans les montagnes situées le long de la frontière algérienne, entre les provinces de Jendouba et d'El Kef, comme elles l'avaient fait en avril dernier dans le Jebel Chaambi, a déclaré le ministère de la Défense jeudi 3 juillet.
Cette décision vient en réponse à l'explosion d'une mine qui a coûté la vie à quatre soldats le 2 juillet dans le Jebel Ouergha, dans la province d'El Kef. Dans cette même région, une autre mine avait blessé six soldats un jour plus tôt
Lors des funérailles de ces quatre soldats, jeudi dernier, le ministre de la Défense Ghazi Jeribi a estimé que l'usage d'un tel engin explosif témoignait de la faiblesse des groupes terroristes qui se cachent dans les montagnes.
"Ces éléments terroristes sont incapables d'affronter les forces de la sûreté intérieure et celles de l'armée nationale. Leur stratégie consiste à poser des mines et à ne pas affronter l'armée", a-t-il souligné.
Il s'est engagé à ce que les forces de sécurité traquent et assiègent les terroristes, pour empêcher de nouvelles attaques contre des cibles civiles et militaires.
La guerre contre le terrorisme "est un sujet qui concerne l'ensemble du peuple tunisien et exige de chacun qu'il se mobilise pour protéger notre patrie", a-t-il ajouté.
"Ces incidents douloureux ne font que renforcer la détermination de l'armée nationale et des forces de sécurité à poursuivre la lutte contre le terrorisme et les terroristes", a poursuivi le ministre.
Pour sa part, le Premier ministre Mehdi Jomaa a déclaré le 2 juillet que "nous n'attendons plus que le terrorisme vienne à nous, nous allons l'affronter et l'éliminer dans ses bastions."
Cela fait quelque temps déjà que les forces de sécurité tunisiennes combattent les militants liés à al-Qaida retranchés dans les montagnes.
Certains Tunisiens reconnaissent que l'armée doit continuer à traquer ces terroristes dans les régions frontalières difficiles d'accès.
"La seule solution consiste à ratisser toutes les montagnes et à détruire tous les repaires de ces terroristes, parce que ce sont les seuls abris dont ils disposent", estime Mohamed Bennour, employé d'hôtel de 33 ans.
"La nature géographique de notre pays empêche les groupes extrémistes de se déplacer ailleurs que dans ces montagnes", ajoute-t-il.
D'autres pensent en revanche que l'élimination des terroristes doit commencer dans les villes.
Selon Walid Zarrouk, membre du Syndicat de la police républicaine (SPR), le ministère de la Défense devrait "arrêter ses opérations dans les montagnes" et lancer plutôt des opérations à Ettadhamen, Mnihla et dans d'autres quartiers populaires dans le pays, mettre à jour les caches d'armes dans la région du Grand Tunis, et redéployer ses forces dans les villes.
Un avis que partage Belkacem Ben Saleh, éducateur de 42 ans : "Les préparations des opérations militaires dans les montagnes pour en déloger les terroristes sont certes une bonne chose, mais elles ne suffisent pas à éliminer tous les hommes armés."
"Il ne fait aucun doute que les villes abritent des cellules extrémistes affiliées à ceux qui se cachent dans les montagnes", explique-t-il. "Ils attendent une chance de leur apporter un soutien… en lançant des opérations terroristes dans les villes."
"Le gouvernement doit donc concentrer ses efforts à la fois dans les villes et dans les montagnes", ajoute-t-il.
Magharebia
Les forces de sécurité lanceront des opérations contre les repaires terroristes dans les montagnes situées le long de la frontière algérienne, entre les provinces de Jendouba et d'El Kef, comme elles l'avaient fait en avril dernier dans le Jebel Chaambi, a déclaré le ministère de la Défense jeudi 3 juillet.
Cette décision vient en réponse à l'explosion d'une mine qui a coûté la vie à quatre soldats le 2 juillet dans le Jebel Ouergha, dans la province d'El Kef. Dans cette même région, une autre mine avait blessé six soldats un jour plus tôt
Lors des funérailles de ces quatre soldats, jeudi dernier, le ministre de la Défense Ghazi Jeribi a estimé que l'usage d'un tel engin explosif témoignait de la faiblesse des groupes terroristes qui se cachent dans les montagnes.
"Ces éléments terroristes sont incapables d'affronter les forces de la sûreté intérieure et celles de l'armée nationale. Leur stratégie consiste à poser des mines et à ne pas affronter l'armée", a-t-il souligné.
Il s'est engagé à ce que les forces de sécurité traquent et assiègent les terroristes, pour empêcher de nouvelles attaques contre des cibles civiles et militaires.
La guerre contre le terrorisme "est un sujet qui concerne l'ensemble du peuple tunisien et exige de chacun qu'il se mobilise pour protéger notre patrie", a-t-il ajouté.
"Ces incidents douloureux ne font que renforcer la détermination de l'armée nationale et des forces de sécurité à poursuivre la lutte contre le terrorisme et les terroristes", a poursuivi le ministre.
Pour sa part, le Premier ministre Mehdi Jomaa a déclaré le 2 juillet que "nous n'attendons plus que le terrorisme vienne à nous, nous allons l'affronter et l'éliminer dans ses bastions."
Cela fait quelque temps déjà que les forces de sécurité tunisiennes combattent les militants liés à al-Qaida retranchés dans les montagnes.
Certains Tunisiens reconnaissent que l'armée doit continuer à traquer ces terroristes dans les régions frontalières difficiles d'accès.
"La seule solution consiste à ratisser toutes les montagnes et à détruire tous les repaires de ces terroristes, parce que ce sont les seuls abris dont ils disposent", estime Mohamed Bennour, employé d'hôtel de 33 ans.
"La nature géographique de notre pays empêche les groupes extrémistes de se déplacer ailleurs que dans ces montagnes", ajoute-t-il.
D'autres pensent en revanche que l'élimination des terroristes doit commencer dans les villes.
Selon Walid Zarrouk, membre du Syndicat de la police républicaine (SPR), le ministère de la Défense devrait "arrêter ses opérations dans les montagnes" et lancer plutôt des opérations à Ettadhamen, Mnihla et dans d'autres quartiers populaires dans le pays, mettre à jour les caches d'armes dans la région du Grand Tunis, et redéployer ses forces dans les villes.
Un avis que partage Belkacem Ben Saleh, éducateur de 42 ans : "Les préparations des opérations militaires dans les montagnes pour en déloger les terroristes sont certes une bonne chose, mais elles ne suffisent pas à éliminer tous les hommes armés."
"Il ne fait aucun doute que les villes abritent des cellules extrémistes affiliées à ceux qui se cachent dans les montagnes", explique-t-il. "Ils attendent une chance de leur apporter un soutien… en lançant des opérations terroristes dans les villes."
"Le gouvernement doit donc concentrer ses efforts à la fois dans les villes et dans les montagnes", ajoute-t-il.
Magharebia