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Selon des sources biens informées, l’ex-responsable du bureau exécutif du parti dissous à l’étranger, Rabah Kébir, aurait rencontré la veille de l’Aïd le secrétaire national du Mouvement de l’entente nationale (MEN), M. Ali Boukhezna. Le conclave entre l’ex-exilé d’Allemagne et Boukhezna, originaire d’El-Oued, s’est déroulé en présence de Madani Mezrag, ex-“émir” de l’AIS. Selon des indiscrétions, les discussions, qui ont duré trois heures de temps dans une villa située sur les hauteurs d’Alger, plus précisément à Bouzaréah, ont porté essentiellement sur un éventuel redéploiement de l’ex-FIS en prévision des prochaines législatives.
La mouvance islamiste, toujours fidèle au parti dissous, entamera les prochaines joutes électorales, annonçant un retour de fait sur la scène politique, sous les auspices du MEN. Ce dernier, participerait en coalition avec le FLN lors des prochains rendez-vous électoraux. C’est le scénario retenu par certains cercles proches des islamistes afin de réaliser deux objectifs en même temps. Avoir dans le portefeuille des électeurs de la coalition islamo-conservatrice avec comme chef de file le FLN, l’ex-FIS tout en passant par petites doses la pilule du retour des ex du FIS et de son bras armé, l’AIS à l’activité politique, contournant ainsi les textes portant sur la paix et la réconciliation nationale.
Lors de cette rencontre, Rabah Kébir a présenté, selon les mêmes sources, Madani Mezrag à Boukhezna en évoquant avec eux brièvement l’ordre du jour, l’espace de 10 minutes, avant de se retirer les laissant ensemble trois heures de temps durant. Avant la tenue de cette rencontre de Bouzaréah, Rabah Kébir avait déjà eu des rencontres informelles avec Abdelaziz Belkhadem en sa qualité de Chef de gouvernement et secrétaire général du parti du FLN. Ce dernier aurait signifié le caractère prématuré d’un retour “hard” des ex du parti dissous sur la scène politique, comme il a rejeté, poliment, l’offre de Kébir d’ouvrir à court terme les structures organiques du l’ex-parti unique à la base de l’ex-FIS. Le responsable du FLN, qui croit que le moment n’est pas toujours propice pour une telle ou telle démarche, a opté pour une solution qui préserve les formes pour ne pas dire les apparences.
Ainsi, selon nos sources, Belkhadem et Kébir ont exploré, ensemble, la piste d’un retour déguisé à travers les structures d’un des partis gravitant dans la périphérie du FLN. C’est dans ce sillage, toujours selon nos sources, que le secrétaire général du FLN, qui est aussi le Chef du gouvernement, a proposé à l’ex-enseignant de Collo, de lancer une “OPA” organique sur “MEN”, très proche du FLN et considérée comme organisation satellite du vieux parti. Selon des sources au fait de cette rencontre, le secrétaire général du MEN ne pouvait que donner à ces deux hôtes islamistes son accord de principe du moment que l’idée vient de la direction politique et exécutive qu’incarne Belkhadem. Nos sources ajoutent plus loin que l’enfant de Oued Souf aurait reçu des assurances pour récupérer son parti une fois les conditions de création d’un parti par l’ex-FIS, tendance Kébir Mezrag, réunies.
Selon des informations recueillies auprès des ex de l’AIS, leur retour sur la scène politique figurerait parmi les termes de l’accord conclu entre l’ex-AIS et le pouvoir dans les montagnes de Jijel et ayant abouti à la reddition de l’organisation de Madani Mezrag. Dans le cas où l’OPA, avec délit d’initiés sur le MEN se concrétisera sur le terrain, il est certain que le RND quittera l’alliance présidentielle…
source : Liberté
La mouvance islamiste, toujours fidèle au parti dissous, entamera les prochaines joutes électorales, annonçant un retour de fait sur la scène politique, sous les auspices du MEN. Ce dernier, participerait en coalition avec le FLN lors des prochains rendez-vous électoraux. C’est le scénario retenu par certains cercles proches des islamistes afin de réaliser deux objectifs en même temps. Avoir dans le portefeuille des électeurs de la coalition islamo-conservatrice avec comme chef de file le FLN, l’ex-FIS tout en passant par petites doses la pilule du retour des ex du FIS et de son bras armé, l’AIS à l’activité politique, contournant ainsi les textes portant sur la paix et la réconciliation nationale.
Lors de cette rencontre, Rabah Kébir a présenté, selon les mêmes sources, Madani Mezrag à Boukhezna en évoquant avec eux brièvement l’ordre du jour, l’espace de 10 minutes, avant de se retirer les laissant ensemble trois heures de temps durant. Avant la tenue de cette rencontre de Bouzaréah, Rabah Kébir avait déjà eu des rencontres informelles avec Abdelaziz Belkhadem en sa qualité de Chef de gouvernement et secrétaire général du parti du FLN. Ce dernier aurait signifié le caractère prématuré d’un retour “hard” des ex du parti dissous sur la scène politique, comme il a rejeté, poliment, l’offre de Kébir d’ouvrir à court terme les structures organiques du l’ex-parti unique à la base de l’ex-FIS. Le responsable du FLN, qui croit que le moment n’est pas toujours propice pour une telle ou telle démarche, a opté pour une solution qui préserve les formes pour ne pas dire les apparences.
Ainsi, selon nos sources, Belkhadem et Kébir ont exploré, ensemble, la piste d’un retour déguisé à travers les structures d’un des partis gravitant dans la périphérie du FLN. C’est dans ce sillage, toujours selon nos sources, que le secrétaire général du FLN, qui est aussi le Chef du gouvernement, a proposé à l’ex-enseignant de Collo, de lancer une “OPA” organique sur “MEN”, très proche du FLN et considérée comme organisation satellite du vieux parti. Selon des sources au fait de cette rencontre, le secrétaire général du MEN ne pouvait que donner à ces deux hôtes islamistes son accord de principe du moment que l’idée vient de la direction politique et exécutive qu’incarne Belkhadem. Nos sources ajoutent plus loin que l’enfant de Oued Souf aurait reçu des assurances pour récupérer son parti une fois les conditions de création d’un parti par l’ex-FIS, tendance Kébir Mezrag, réunies.
Selon des informations recueillies auprès des ex de l’AIS, leur retour sur la scène politique figurerait parmi les termes de l’accord conclu entre l’ex-AIS et le pouvoir dans les montagnes de Jijel et ayant abouti à la reddition de l’organisation de Madani Mezrag. Dans le cas où l’OPA, avec délit d’initiés sur le MEN se concrétisera sur le terrain, il est certain que le RND quittera l’alliance présidentielle…
source : Liberté