Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le gibier de Gaza

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le gibier de Gaza

    Le gibier de Gaza

    De Gerard Hartalrich (Dit Artal)


    L'oiseau dans le scion, son aise il pépiait
    Un chasseur l'a visé
    Le désert convoité désir du giboyeur
    Un phénix à l'appui son image à saisir
    L'accolait gravement en ces années d'horreur
    De poudre radicale afin l'anéantir
    Le volatile amant plaideur rossignolet
    Du scion fut chassé
    Au support d'une branche en terre de Gaza
    Tant de nids rebattis au prix du sacrifice
    Croulant sous l'attirail du pisteur d'Haïfa
    Le gibier y perd vie sous la griffe du vice
    Toutes les proies du lieu finiront dénuées
    Par délits... massacrées
    La sève aux envolées inondera les loups
    Du sang en effusion, en paieront-ils le prix ?

    Artal (juillet 2014)
    Curriculum vitæ : "Je suis né et depuis... j'improvise !!"

  • #2
    mage Bonjour

    très bon choix ce partage surtout en ce moment
    Ma contribution a ce partage

    Proche Orient

    Sur les piliers du temple l'enfant a gravé
    Le nom de ses proches, morts déchiquetés.
    De haine et de colère, il burinait la pierre
    tapait du pied, hurlait, ejectait sa colère
    vers ceux qui lui avaient enlevé parents,
    frères, Amis, voisins, vie aux ascendants.

    Sur le mur blanc sali d'une vieille mosquée
    une prière aux siens, Abdoul y grafité,
    autant de haine et de colère, Allah, guerre
    Des mots sacrilèges envers nos pères,
    Vos frères, les amis, braves hommes, enfants.
    Ennemis des peuples arabes, mort à satan.

    Le rampart moisi des lamentations millénaires
    Temples et mosquées, belles oeuvres de lumière,
    Que la foudre balaiera jusqu'aux souvenirs
    Des deux frères ennemis programmés à périr.
    Pauvres bougres trahis, enfants des deux races,
    Pour chacun, n'y a-t-il pas assez de place ?

    Le temps qui a défilé sous la voute sacrée
    N'a jamais su faire taire les armes enragées
    Aux noms des dieux ils se pourfendent
    Mahomet et Isaac veillent sur leurs cendres.
    Martyrs des deux camps, reposez en paix,
    Là-haut, paradis pour tous, amour, gaieté.

    Sur les ruines du proche Orient, vaquent
    Scriptes et mécréants, dieux des arnaques,
    Hommes, femmes, soldats des deux clans
    Y puisent le reflet, l'horreur et le sang.
    Remugles en décombres, occis en surnombre
    Vois comme elle afflue, la montée des ombres.

    Gérard Hartalrich ARTAL

    Commentaire

    Chargement...
    X