L’agression israélienne contre Ghaza qui a fait plus de 120 victimes en moins d’une semaine ne laisse pas indifférents les Algériens en ce mois de ramadan. Plusieurs centaines de citoyens sont sortis hier après la prière de vendredi pour exprimer leur soutien au peuple palestinien et pour dénoncer l’immobilisme des régimes arabes.
Pour rappel, plusieurs manifestations ont eu lieu à Alger de manière séparée. Les militants et sympathisants du MSP se sont rassemblés devant le siège de leur parti pour exprimer leur solidarité et appeler l’Etat algérien à prendre une position ferme face à cette agression. D’un autre côté, les salafistes du front de la Sahwa (parti non agréé) ont manifesté contre l’agression israélienne. Enfin, une manifestation à l’appel de l’ancien dirigeant du FIS dissous, Ali Belhadj, a démarré de la mosquée de Kouba mais a été empêchée par la police de rejoindre l’ambassade de Palestine. Des interpellations ont eu lieu parmi les manifestants. Rappelons qu’une manifestation similaire a eu lieu à Oran après la prière de vendredi.
Si la réaction de la police peut se comprendre en raison de l’interdiction légale des manifestations de rue à Alger, il est regrettable que le pouvoir politique ne déroge pas exceptionnellement à cette règle en raison de la situation particulière créée par l’agression israélienne contre Gaza. Ce comportement est d’autant plus condamnable que la diplomatie algérienne est restée jusqu’ici curieusement passive face à ce qui se passe à Gaza.
Mais le plus important à signaler est que les manifestations de solidarité avec Gaza émanent jusqu’ici de mouvements islamistes comme si cette question n’intéresse pas les autres courants idéologiques et politiques du pays. Cet état de fait malsain risque d’avoir des conséquences politiques dommageables à terme. La question palestinienne reste une question sensible dans le cœur de millions d’Algériens et l’immobilisme des partis politiques à cet égard ne pourra que renforcer le discrédit dont ils sont l’objet au sein de la société et particulièrement de la jeunesse
Algérie Solidaire 12/07/2014
Pour rappel, plusieurs manifestations ont eu lieu à Alger de manière séparée. Les militants et sympathisants du MSP se sont rassemblés devant le siège de leur parti pour exprimer leur solidarité et appeler l’Etat algérien à prendre une position ferme face à cette agression. D’un autre côté, les salafistes du front de la Sahwa (parti non agréé) ont manifesté contre l’agression israélienne. Enfin, une manifestation à l’appel de l’ancien dirigeant du FIS dissous, Ali Belhadj, a démarré de la mosquée de Kouba mais a été empêchée par la police de rejoindre l’ambassade de Palestine. Des interpellations ont eu lieu parmi les manifestants. Rappelons qu’une manifestation similaire a eu lieu à Oran après la prière de vendredi.
Si la réaction de la police peut se comprendre en raison de l’interdiction légale des manifestations de rue à Alger, il est regrettable que le pouvoir politique ne déroge pas exceptionnellement à cette règle en raison de la situation particulière créée par l’agression israélienne contre Gaza. Ce comportement est d’autant plus condamnable que la diplomatie algérienne est restée jusqu’ici curieusement passive face à ce qui se passe à Gaza.
Mais le plus important à signaler est que les manifestations de solidarité avec Gaza émanent jusqu’ici de mouvements islamistes comme si cette question n’intéresse pas les autres courants idéologiques et politiques du pays. Cet état de fait malsain risque d’avoir des conséquences politiques dommageables à terme. La question palestinienne reste une question sensible dans le cœur de millions d’Algériens et l’immobilisme des partis politiques à cet égard ne pourra que renforcer le discrédit dont ils sont l’objet au sein de la société et particulièrement de la jeunesse
Algérie Solidaire 12/07/2014
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