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La Badera Wataniya, une initiative tunisienne créée par un groupe d’activistes indépendants, lance un appel à un rassemblement, jeudi 17 juillet à 21h30, à l'Avenue Habib Bourguiba, afin de lancer l’idée d’un front électoral uni aux prochaines élections législatives (26 octobre 2014) et présidentielle le 23 novembre.
Des activistes tunisiens, interpellés par la situation préoccupante que vit leur pays, ont lancé une pétition en ligne intitulée « Sauvons notre pays avant qu’il ne soit pas trop tard ! », appelant à un grand sursaut citoyen pour faire barrage à ce qu’ils appellent le « projet de malheur et de régression » du parti islamiste au pouvoir, Ennahda. «Jamais notre pays n’a connu une situation aussi désastreuse. Rien ne va dans la Tunisie d’aujourd’hui, près de 3 ans après l’accession d’Ennahda au pouvoir, à la faveur des élections du 23 Octobre 2011 », peut-on lire dans le texte du collectif, pour qui les prochaines élections vont déterminer l'avenir de « (leur) pays -notre avenir- pour une très longue période ».
Inquiétudes
A un peu plus de trois mois d’élections législatives décisives, et à près de 4 mois d’élections présidentielles non moins décisives, le collectif, avec à sa tête son porte-parole Salah Zeghidi, membre du comité directeur de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH), s’inquiète sur la menace que fait peser le climat politique actuel en Tunisie pour l’avenir du pays. « La cacophonie et le désordre qui règnent entre les partis et au sein de chacun d’entre eux, y compris ceux qui se réclament de la civilité de l’Etat, de la République moderne, démocratique et égalitaire, nous font craindre le pire pour l’issue des prochaines élections et l’avenir du pays », déplore le collectif.
Le « mauvais bilan » d’Ennahda
De l’exercice d’Ennahda au pouvoir, le collectif tire un mauvais bilan : Assassinats politiques, apparition et extension du terrorisme djihadiste, régression de l’économie, montée vertigineuse des prix et du chômage, mobilisation de milliers de jeunes tunisiens pour le « Jihad » en Syrie et de jeunes adolescentes, pour le Jihad ennikeh (Jihad sexuel en Syrie), dégradation désastreuse du statut de la Tunisie et de son image à l’extérieur, alignée servilement sur les décisions de certains Etats du Golfe…autant de griefs qui dessinent, selon les activités tunisiens auteurs de la pétition, les contours d’un tableau sombre qui « a considérablement dégradé le climat général, et créé une grande confusion » parmi les citoyens.
Aujourd’hui, il s’agit de tout faire pour empêcher le renouvellement de l’expérience catastrophique entamée après les élections du 23 Octobre 2011, date de l’accession d’Ennahda au pouvoir). « Il appartient aux partis et mouvements politiques se réclamant de l’Etat civil et démocratique de se rassembler, par-delà leur diversité, en un « front électoral uni » pour garantir le succès des forces du progrès, de la démocratie et de l’égalité », martèle le collectif Badera Wataniya. « En se présentant aux élections en rangs dispersés, les forces se réclamant de la démocratie et du progrès rendraient le meilleur des services à Ennahda, en ces jours difficiles pour l’Islam politique dans la région », prévient le collectif pour qui « unies, les forces civiles et démocratiques dameront le pion aux ‘’incompétences’’ nationales qui rêvent pour Ennahda d’un nouveau mandat de 5 ans ! »
Maghreb émergent
Des activistes tunisiens, interpellés par la situation préoccupante que vit leur pays, ont lancé une pétition en ligne intitulée « Sauvons notre pays avant qu’il ne soit pas trop tard ! », appelant à un grand sursaut citoyen pour faire barrage à ce qu’ils appellent le « projet de malheur et de régression » du parti islamiste au pouvoir, Ennahda. «Jamais notre pays n’a connu une situation aussi désastreuse. Rien ne va dans la Tunisie d’aujourd’hui, près de 3 ans après l’accession d’Ennahda au pouvoir, à la faveur des élections du 23 Octobre 2011 », peut-on lire dans le texte du collectif, pour qui les prochaines élections vont déterminer l'avenir de « (leur) pays -notre avenir- pour une très longue période ».
Inquiétudes
A un peu plus de trois mois d’élections législatives décisives, et à près de 4 mois d’élections présidentielles non moins décisives, le collectif, avec à sa tête son porte-parole Salah Zeghidi, membre du comité directeur de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH), s’inquiète sur la menace que fait peser le climat politique actuel en Tunisie pour l’avenir du pays. « La cacophonie et le désordre qui règnent entre les partis et au sein de chacun d’entre eux, y compris ceux qui se réclament de la civilité de l’Etat, de la République moderne, démocratique et égalitaire, nous font craindre le pire pour l’issue des prochaines élections et l’avenir du pays », déplore le collectif.
Le « mauvais bilan » d’Ennahda
De l’exercice d’Ennahda au pouvoir, le collectif tire un mauvais bilan : Assassinats politiques, apparition et extension du terrorisme djihadiste, régression de l’économie, montée vertigineuse des prix et du chômage, mobilisation de milliers de jeunes tunisiens pour le « Jihad » en Syrie et de jeunes adolescentes, pour le Jihad ennikeh (Jihad sexuel en Syrie), dégradation désastreuse du statut de la Tunisie et de son image à l’extérieur, alignée servilement sur les décisions de certains Etats du Golfe…autant de griefs qui dessinent, selon les activités tunisiens auteurs de la pétition, les contours d’un tableau sombre qui « a considérablement dégradé le climat général, et créé une grande confusion » parmi les citoyens.
Aujourd’hui, il s’agit de tout faire pour empêcher le renouvellement de l’expérience catastrophique entamée après les élections du 23 Octobre 2011, date de l’accession d’Ennahda au pouvoir). « Il appartient aux partis et mouvements politiques se réclamant de l’Etat civil et démocratique de se rassembler, par-delà leur diversité, en un « front électoral uni » pour garantir le succès des forces du progrès, de la démocratie et de l’égalité », martèle le collectif Badera Wataniya. « En se présentant aux élections en rangs dispersés, les forces se réclamant de la démocratie et du progrès rendraient le meilleur des services à Ennahda, en ces jours difficiles pour l’Islam politique dans la région », prévient le collectif pour qui « unies, les forces civiles et démocratiques dameront le pion aux ‘’incompétences’’ nationales qui rêvent pour Ennahda d’un nouveau mandat de 5 ans ! »
Maghreb émergent