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ALGER (AFP) - L'Algérie, qui comptera 43 millions d'habitants en 2025, dont 80% urbanisés, veut redéployer sa population vers les zones semi-arides des hauts plateaux, au nord du Sahara, pour soulager sa fragile bande littorale.
Le président Abdelaziz Bouteflika a relancé cette idée, dite "option hauts plateaux" émise dans les années 1970, en la qualifiant d'"impératif pour la profondeur stratégique" du pays, lors d'une séance de travail consacrée à l'aménagement du territoire, selon un communiqué de la présidence rendu public dimanche.
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L'objectif principal de ce projet est de réduire la pression démographique exercée sur l'étroite bande côtière, la plus fertile du pays, qui abrite la grande majorité de sa population.
Deux tiers des 33 millions d'Algériens vivent actuellement sur 4% du territoire, d'une superficie de plus de 2 millions de km2, selon le ministère délégué à la ville. L'Algérie comptera 36 millions d'habitants en 2010, selon les projections officielles, avec un taux d'urbanisation de plus de 60%.
Depuis l'indépendance du pays en 1962, l'exode rural massif a entrainé une urbanisation anarchique, qui a dévoré les riches terres agricoles du nord, notamment la plaine de la Mitidja et le Sahel, près d'Alger.
Le même phénomène concerne aussi les régions agricoles de l'est et de l'ouest du pays.
Des terrains agricoles ont ainsi cédé devant le béton. Des vergers détruits ont laissé place à des villas cossues et des usines.
Les hauts plateaux représentent une bande semi-aride courant d'est en ouest sur toute la largeur de l'Algérie à une altitude moyenne de 1.000 mètres.
"L'option hauts plateaux", vieux projet datant des années 70, prévoit la création sur le modèle de Brasilia, d'une nouvelle capitale pour l'Algérie autour de la ville de Boughezoul près de Djelfa, à 270 km au sud de la capitale actuelle, Alger.
La ville nouvelle de Boughezoul aurait une superficie de 4.650 hectares et permettrait la réinstallation dans les hauts plateaux de quelque trois millions de personnes vivant actuellement dans les zones côtières, selon le projet encore dans les cartons.
Le programme, dont le côut global n'est pas connu, prévoit notamment la construction de 350.000 logements, d'un aéroport international de 500 hectares, d'équipements collectifs éducatifs, d'hôpitaux, d'infrastructures économiques, commerciales, touristiques, industrielles, de routes et une voie ferrée.
L'Algérie a mis en place un Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT 2025) avec pour objectif à long terme de rétablir l'équilibre entre les différentes parties de son territoire: le littoral, les hauts plateaux et le Sahara.
Outre Boughezoul, une ville nouvelle est prévue à Bouinan, dans la plaine agricole de la Mitidja, près de Blida (50 km au sud d'Alger). Sa construction n'a pas commencé.
La première de ce chapelet de villes nouvelles, Sidi Abdallah, a commencé à être construite à une vingtaine de kilomètres à l'ouest d'Alger.
Ses promoteurs veulent ainsi tenter de désengorger la capitale qui compte plus de 3 millions d'habitants.
ALGER (AFP) - L'Algérie, qui comptera 43 millions d'habitants en 2025, dont 80% urbanisés, veut redéployer sa population vers les zones semi-arides des hauts plateaux, au nord du Sahara, pour soulager sa fragile bande littorale.
Le président Abdelaziz Bouteflika a relancé cette idée, dite "option hauts plateaux" émise dans les années 1970, en la qualifiant d'"impératif pour la profondeur stratégique" du pays, lors d'une séance de travail consacrée à l'aménagement du territoire, selon un communiqué de la présidence rendu public dimanche.
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L'objectif principal de ce projet est de réduire la pression démographique exercée sur l'étroite bande côtière, la plus fertile du pays, qui abrite la grande majorité de sa population.
Deux tiers des 33 millions d'Algériens vivent actuellement sur 4% du territoire, d'une superficie de plus de 2 millions de km2, selon le ministère délégué à la ville. L'Algérie comptera 36 millions d'habitants en 2010, selon les projections officielles, avec un taux d'urbanisation de plus de 60%.
Depuis l'indépendance du pays en 1962, l'exode rural massif a entrainé une urbanisation anarchique, qui a dévoré les riches terres agricoles du nord, notamment la plaine de la Mitidja et le Sahel, près d'Alger.
Le même phénomène concerne aussi les régions agricoles de l'est et de l'ouest du pays.
Des terrains agricoles ont ainsi cédé devant le béton. Des vergers détruits ont laissé place à des villas cossues et des usines.
Les hauts plateaux représentent une bande semi-aride courant d'est en ouest sur toute la largeur de l'Algérie à une altitude moyenne de 1.000 mètres.
"L'option hauts plateaux", vieux projet datant des années 70, prévoit la création sur le modèle de Brasilia, d'une nouvelle capitale pour l'Algérie autour de la ville de Boughezoul près de Djelfa, à 270 km au sud de la capitale actuelle, Alger.
La ville nouvelle de Boughezoul aurait une superficie de 4.650 hectares et permettrait la réinstallation dans les hauts plateaux de quelque trois millions de personnes vivant actuellement dans les zones côtières, selon le projet encore dans les cartons.
Le programme, dont le côut global n'est pas connu, prévoit notamment la construction de 350.000 logements, d'un aéroport international de 500 hectares, d'équipements collectifs éducatifs, d'hôpitaux, d'infrastructures économiques, commerciales, touristiques, industrielles, de routes et une voie ferrée.
L'Algérie a mis en place un Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT 2025) avec pour objectif à long terme de rétablir l'équilibre entre les différentes parties de son territoire: le littoral, les hauts plateaux et le Sahara.
Outre Boughezoul, une ville nouvelle est prévue à Bouinan, dans la plaine agricole de la Mitidja, près de Blida (50 km au sud d'Alger). Sa construction n'a pas commencé.
La première de ce chapelet de villes nouvelles, Sidi Abdallah, a commencé à être construite à une vingtaine de kilomètres à l'ouest d'Alger.
Ses promoteurs veulent ainsi tenter de désengorger la capitale qui compte plus de 3 millions d'habitants.
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