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MALI Négocier l'arme à l'œil

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  • MALI Négocier l'arme à l'œil

    A Alger, s'ouvrent ce 16 juillet des négociations entre le gouvernement de Bamako et les groupes rebelles du nord du Mali qui s'annoncent complexes et difficiles. Sur le terrain, malgré un échange de prisonniers, les armes se font encore entendre.

    Quitte à encourir le reproche de l’éternelle redite, répétons une fois de plus cette vérité : la politique est un sport de combat. La règle s’applique aussi bien dans la compétition intérieure qu’au niveau des relations internationales.

    Dans ce dernier domaine, la modestie de notre carrure nous interdit de dicter les règles ou même de songer à modifier ces dernières.

    Realpolitik

    Les événements du 21 mai [reprise de la ville de Kidal par les rebelles touaregs], en détruisant une bonne partie des équilibres établis après l’offensive victorieuse contre les djihadistes, ont ouvert la voie au repositionnement des groupes armés.

    Pour le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), les discussions exploratoires d’Alger représentent une simple prise de contact au cours de laquelle le gouvernement malien devra donner des gages convaincants de sa disponibilité au dialogue. Lequel dialogue sera à entamer dans un lieu à définir à l’extérieur du Mali et sous la supervision d’un médiateur international.

    Que négocier ?

    Deuxième précision fournie par ses différents porte-parole : le Mouvement demeure attaché à l’autonomie de l’Azawad dans une formule qui restera à préciser. Mais que contient exactement cette exigence d’autonomie ?

    La communauté internationale ayant affirmé sa ferme opposition à une quelconque partition du Mali et l’accord préliminaire de Ouagadougou ayant définitivement fermé la porte à toute possibilité de fédéralisme, la troïka [composée du MNLA, du Haut Conseil pour unité de l'Azawad (HCUA) et du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA)] a donc travaillé sur le projet de création d’une Collectivité qui bénéficierait de presque tous les attributs et avantages d’un Etat sans en assumer les contraintes, dont la principale est de pourvoir à ses propres besoins. Selon le document entériné le 14 juin, la future collectivité de l’Azawad serait créée par une loi organique votée par le Parlement malien.

    Disons-le tout net, la plupart des dispositions contenues dans le document sont tout simplement inapplicables, même dans le cadre d’une décentralisation et d’une régionalisation poussées aux limites extrêmes de leur interprétation.

    De l'indépendance à l'autonomie


    La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le MNLA, le HCUA et le MAA ont conscience que leur victoire acquise le 21 mai représente un avantage à relativiser fortement.

    Cet événement a surtout contribué à accélérer la reprise des pourparlers. Il ne fera donc pas obtenir à la troïka des concessions au-delà de ce qui est raisonnablement envisageable.

    La communauté internationale, qui a bien démontré ces dernières semaines qu’elle suit de très près l’évolution de la situation au Mali, s’implique autant que possible pour que les solutions à trouver souscrivent au principe élémentaire de la rationalité, donc bien loin du fantasmagorique montage de la Collectivité de l’Azawad.
    • L'Essor
    • | Gaoussou Drabo

  • #2
    @said28

    tu nous avais habitué du pipo -toc ??

    A Alger : la présence d un représentant de l ONU !!
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

    Commentaire

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