16.07.2014
En avril dernier, la chaine de télévision marocaine Laâyoune TV dévoilait des images exclusives filmées dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie. Celles-ci mettaient en lumière la création d’un nouveau mouvement activiste à l’intérieur des camps, appelé « Les Jeunes du changement », qui mettait en cause directement la gestion des dirigeants du Polisario. Pour en savoir plus sur ce mouvement, ses motivations, nous avons pris contact avec un de ses membres,- qui a préféré gardé l’anonymat pour des raisons sécuritaires- pendant qu’il se trouvait à Nouadhibou, en Mauritanie. Interview.
********.com : Qui sont les Jeunes du changement ?
Jeunes du changement : Ce sont des jeunes activistes qui ont pour objectif de consolider la présence de l’identité marocaine dans les camps de Tindouf, dont les habitants vivent dans l’illusion de la création d’un Etat. On essaie de définir une stratégie qui permettrait de relever tous les défis pour faire sortir les réfugiés de l’illusion vers la lumière, à travers la défense du plan d’autonomie marocain et la protection de l’intégrité territoriale.
Le Front du Polisario vous accuse d’être en contact avec les services de renseignement marocains. Que lui répondez-vous ?
Nous n’avons aucun lien avec les services de renseignement marocains ou algériens. On est des jeunes activistes qui se sont auto-formés en s’appuyant sur le principe de l’autonomie et sur notre forte volonté d’atteindre notre objectif.
Quel est la vraie raison de votre présence dans les camps ?
Notre travail est de pénétrer dans les camps pour identifier ceux qui sont malades ou pauvres à cause de ce groupe corrompu et arrogant qui régit les ressortissants sahraouis marocains sous la protection de l’Algérie qui, de son, coté, ne veut que faire échouer le plan d’autonomie marocain.
Quand comptez-vous sortir de l’anonymat ?
Lorsque le temps viendra. Il est encore trop tôt et nous sommes à peine au début du chemin. Malgré ça, nous assurons au peuple marocain et aux détenus que cela arrivera bientôt si Dieu le veut.
Votre mouvement pense-t-il à organiser des actions armées ?
Ce n’est pas le moment d’aborder cette question. Nous travaillons en fonction des circonstances et à partir de données.
Quel est votre position par rapport à la proposition marocaine d’autonomie ?
Notre premier et dernier objectif est de mettre un terme au malheur des réfugiés de Lahmada et faire sortir le citoyen de la situation indésirable dans laquelle il vit à travers le plan d’autonomie. Après tout, la proposition marocaine reste celle qui garantit le plus une vie descente aux réfugiés et le regroupement de tous.
Propos recueillis par Youssef Dahmani (Traduction : Ghita Ismaïli)
En avril dernier, la chaine de télévision marocaine Laâyoune TV dévoilait des images exclusives filmées dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie. Celles-ci mettaient en lumière la création d’un nouveau mouvement activiste à l’intérieur des camps, appelé « Les Jeunes du changement », qui mettait en cause directement la gestion des dirigeants du Polisario. Pour en savoir plus sur ce mouvement, ses motivations, nous avons pris contact avec un de ses membres,- qui a préféré gardé l’anonymat pour des raisons sécuritaires- pendant qu’il se trouvait à Nouadhibou, en Mauritanie. Interview.
********.com : Qui sont les Jeunes du changement ?
Jeunes du changement : Ce sont des jeunes activistes qui ont pour objectif de consolider la présence de l’identité marocaine dans les camps de Tindouf, dont les habitants vivent dans l’illusion de la création d’un Etat. On essaie de définir une stratégie qui permettrait de relever tous les défis pour faire sortir les réfugiés de l’illusion vers la lumière, à travers la défense du plan d’autonomie marocain et la protection de l’intégrité territoriale.
Le Front du Polisario vous accuse d’être en contact avec les services de renseignement marocains. Que lui répondez-vous ?
Nous n’avons aucun lien avec les services de renseignement marocains ou algériens. On est des jeunes activistes qui se sont auto-formés en s’appuyant sur le principe de l’autonomie et sur notre forte volonté d’atteindre notre objectif.
Quel est la vraie raison de votre présence dans les camps ?
Notre travail est de pénétrer dans les camps pour identifier ceux qui sont malades ou pauvres à cause de ce groupe corrompu et arrogant qui régit les ressortissants sahraouis marocains sous la protection de l’Algérie qui, de son, coté, ne veut que faire échouer le plan d’autonomie marocain.
Quand comptez-vous sortir de l’anonymat ?
Lorsque le temps viendra. Il est encore trop tôt et nous sommes à peine au début du chemin. Malgré ça, nous assurons au peuple marocain et aux détenus que cela arrivera bientôt si Dieu le veut.
Votre mouvement pense-t-il à organiser des actions armées ?
Ce n’est pas le moment d’aborder cette question. Nous travaillons en fonction des circonstances et à partir de données.
Quel est votre position par rapport à la proposition marocaine d’autonomie ?
Notre premier et dernier objectif est de mettre un terme au malheur des réfugiés de Lahmada et faire sortir le citoyen de la situation indésirable dans laquelle il vit à travers le plan d’autonomie. Après tout, la proposition marocaine reste celle qui garantit le plus une vie descente aux réfugiés et le regroupement de tous.
Propos recueillis par Youssef Dahmani (Traduction : Ghita Ismaïli)
Commentaire