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Tahar Ben Jelloun : il y a plus important que le vote des immigrés

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  • Tahar Ben Jelloun : il y a plus important que le vote des immigrés

    Une nouvelle fois, cette promesse vieille de trente ans fait son retour. Elle sera sans doute enterrée. Qu'importe, car, plus que ce symbole, l'essentiel reste à faire.


    La promesse n° 50 du candidat François Hollande peut rester dans les tiroirs. Lettre morte et enterrée. Ce n'est pas bien grave. Donner le droit de vote aux étrangers légalement installés en France depuis cinq ans concernant les élections locales, c'est-à-dire qui concernent leur vie quotidienne, n'est plus d'une importance primordiale. Déjà, François Mitterrand le leur avait promis. Mais rien n'a été fait. Si la France, qui a une tradition d'être une terre d'asile, était en parfaite concordance avec ses valeurs tant proclamées, si elle était dans une vraie et juste cohérence, le problème ne se poserait même pas. Mais qu'importe, car ce que réclament les millions d'immigrés qui travaillent, payent leurs impôts et essaient d'élever dans la dignité leurs enfants, c'est un peu de reconnaissance, pas de festivités et des discours lénifiants, mais de la justice et du respect. Ce n'est pas la fin du monde. Depuis des décennies, ils sont stigmatisés, montrés du doigt par des partis politiques qui parient sur la peur et la haine pour atteindre leurs objectifs. Le droit de vote serait la moindre des choses, mais voilà, il faudra pour cela la majorité aux trois tiers, ce qu'aucun pouvoir ne réussira à obtenir. L'affaire est entendue. À quoi bon en parler de nouveau ? Les immigrés participent avec leur force de travail à l'économie de ce pays, ce sont de bons consommateurs et ils respectent les lois.

    "Le vote, je n'en ai rien à faire"

    Parlant un jour avec un immigré marocain, père de six enfants, de cette promesse, il m'a dit ceci : "Au lieu de se battre pour un droit de vote, il vaut mieux qu'on cesse de nous désigner comme des profiteurs des allocations familiales, des parasites souvent contrôlés dans le métro ; il vaut mieux que le gouvernement s'occupe plus sérieusement de nos enfants, qui ne sont pas immigrés, mais des Français de seconde zone. Le vote, je n'en ai rien à faire. En revanche, traiter nos enfants comme des Français, voilà ce que nous demandons." Cet homme a quitté la France au moment de sa retraite. C'est lui qui m'a inspiré le personnage de mon roman Au pays, publié en 2009. Il est reparti laissant derrière lui ses enfants qui se battent comme ils peuvent pour trouver du travail et pour se dégager de la stigmatisation raciste.

    Cet homme vit aujourd'hui dans son village natal et attend un jour la visite de ses enfants. Il a raison de considérer que le droit de vote n'est pas essentiel, car il y a bien des choses dont ces étrangers souffrent en silence et eux-mêmes n'en disent rien.

    Il faudra qu'un jour un homme juste, un homme vrai, un responsable, dise à la population française ce que ces millions d'hommes et de femmes étaient venus faire dans ce pays, dire ce qu'ils sont et ce qu'ils apportent, dire ce que la France leur doit et ce qu'est leur vie dans un habitat pathogène, avec un chômage de 40 % chez leurs enfants qui souffrent souvent de discrimination, à l'embauche et ailleurs. Il y a peu de curiosité pour leur culture et surtout leur religion, devenue avec les turbulences mondiales assimilée à ce qui produit de la terreur dans des amalgames qui sont des insultes à ces familles paisibles.

    Le mal est fait

    Il est vrai que c'est parmi ces jeunes à l'espérance pleine de trous que des recruteurs de la mort trouvent des clients. Il est vrai que le désespoir est grand, celui des parents est immense parce qu'ils n'arrivent plus à retenir leurs progénitures face à l'appel du djihad. Cela concerne quelques centaines de familles. Pourtant, le mal est fait et il aura suffi d'un Mohamed Merah, un criminel assoiffé de mal, ou d'un autre assassin venu de Belgique pour que toute la communauté soit salie, confondue dans les mêmes images de terreur et de haine.

    Non, personne n'a la moindre parole de consolation et de reconnaissance. Non, les immigrés ne bougeront pas de la case dans laquelle on les a cantonnés. Changer leur image, rétablir quelques vérités, être juste et ne plus poser sur eux un regard qui ne soit ni de la pitié ni du mépris. Voilà ce qu'ils réclament. Un peu de dignité, monsieur le président de la République

    le point fr

  • #2
    le mal est fait et il aura suffi d'un Mohamed Merah, un criminel assoiffé de mal, ou d'un autre assassin venu de Belgique
    Tahar benjelloun agace de plus en plus avec ces imprécisions :

    mehdi nemmouche ne vient pas de belgique ,c'est un français qui est allé en belgique pour commettre ......'une opération commando solitaire '

    Et puis fait arrêter avec cette victimisation , les immigrés aussi négligent l'éducation de leurs enfants et les laissent traîner dehors , ce qui favorise , les mauvaise fréquentation , et par conséquent , la mauvaise réputation .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Cell,
      tu parle d'une minorité ... qui a perdu le bon chemin, pas plus

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      • #4
        Cell,
        tu parle d'une minorité ... qui a perdu le bon chemin, pas plus
        Pas vraiment ali , la minorité , ce sont bien ces immigrés ou fils d'immigrés , qui font des efforts pour trouver un boulot sans geindre , investissent dans l'éducation de leurs enfants ( en temps et en argent ) et ne se laissent pas décourager par la dureté de la vie ......les autres préfèrent vivre en assistes tout en crachant dans la soupe , mais attention, quand ils sont au bled , c'est BMW série 3 et les meilleurs bouteilles dans les boîtes de nuits ..... Je ne supporte pas autant d'iresponsabilite , surtout quand elle est agrémentée d'une victimisation a outrance ....

        Aujourd'hui , en europe , si tu a des compétences et une bonne formation , tu trouvera du boulot POINT .......
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          Salam...

          l'important...et le vote...des étrangers...

          c'est sans doute ce qui a fait, ou fait encore, porter beaucoup de différences et de responsabilités à de jeunes et nouvelles circonstances, post traumatiques puisque le plus souvent post guerrières, donc toujours plus difficile d'apprendre et d'étendre la civilité à tout un chacun(e)...

          le vrai, et le bon, droit ne se rétablit par du jour au lendemain auprès des peuples et des politiques après de telles circonstances certes, et même si il est tout aussi vrai qu'un certain nombre d'années se soient écoulées, il y aura toujours d'autres circonstances informatives et internationales du même "pédigrée" pour évoquer ou invoquant des irréalismes en la demeure ou des périls en la faveur...

          l'importance du vote est d'autant plus et complétement déplacé, ni vu ni reconnu car l'estime convalescente s'y dépasse encore et toujours quelques raisons humaines, presque défaites mais peu lointaines...

          Salam, merci...
          ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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          • #6
            Le problème de l'immigration doit être traitée dans sa globalité et non comme seulement comme un électorat convoité par les un et les autres pour ensuite l'envoyer aux calandres grecques , ils doivent se sentir intégrés dans la société pour qu'ils puissent produire , créer etc des êtres comme les autres sans aucune discrimination , sinon ils seront un fardeau pour la société avec toutes les conséquences qui en découlent

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            • #7
              Quant on veut on peut !

              Le problème c'est que les premiers immigrés étaient pour la plupart analphabètes et se sont trouvés dépassés par l’éducation de leurs enfants dans un milieu différent de celui qu'ils ont quitté où le paternalisme était de rigueur.

              La ghettoïsation débile du pouvoir français n'a rien arrangé bien au contraire car une famille expatriée et fixée dans une population à majorité française finit par s'adapter et à se dépasser ( question d'émulation)...

              Quant on a aussi des parents cultivés et attentifs qui vous poussent à l'excellence , on obtient des résultats probants même dans un milieu mediocre.

              A titre d'exemple cette jeune fille marocaine( Myriem Bourhail) dont le père est un bachelier et qui a pulvérisée la note du bac français avec plus de 21% ( grâce aux épreuves facultatives).

              http://www.islametinfo.fr/wp-content...iam.jpg?43378a

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              • #8
                A titre d'exemple cette jeune fille marocaine( Myriem Bourhail) dont le père est un bachelier et qui a pulvérisée la note du bac français avec plus de 21% ( grâce aux épreuves facultatives).
                tu voulais dire 21/20 ...........

                parceque 21% ..... pas fute-fute la petite Myriem
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                • #9
                  tu voulais dire 21/20 ...........

                  parceque 21% ..... pas fute-fute la petite Myriem
                  Cell


                  Matadich 3liya Rani sayem !!

                  Merci pour la correction car c'est stupide ce que j'ai écrit...

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