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«Nous livrons une guerre, à l'arme lourde, à dimension régionale, pour laquelle nous nous renforçons chaque jour davantage, et nous risquons de consentir des sacrifices, mais finirons, par l’emporter, forts de notre unité et de notre solidarité nationale ! » Tel est en substance le message délivré jeudi soir par le chef du gouvernement, Mehdi Jomaa, dans une adresse à la nation. « Malgré des insuffisances relevées que nous nous employons de combler, nous avons évité le pire, a-t-il souligné. Plus de 12 attaques contre des postes frontaliers contrés, nombre d’attentats fomentés et 1000 terroristes arrêtés : la montée en puissance de notre dispositif sécuritaire s’accroît sans cesse avec beaucoup d’efficience. Nous avons développé une approche globale pour faire face à la complication de ce phénomène embrasant l’ensemble de la région et nous détenons en mains les atouts de la réussite ».
Pour Mehdi Jomaa, c’est le processus de transition dans sa phase terminale qui est visé » C’est pourquoi, il s’assigne deux objectifs majeurs : faire aboutir les élections et éradiquer le terrorisme. Pour cela, il appelle à l’apaisement des tensions sociales et à l’unité nationale, mais aussi au soutien des amis de la Tunisie en équipements sécuritaires. Il a également pressé l’ANC d'adopter la loi antiterroriste afin de fournir aux forces sécuritaires et militaires la protection et l’appui légal et moral indispensables pour lutter contre le terrorisme.
« Par leurs noirs desseins et ignobles attentats, les terroristes nous font certes mal, mais ils ne nous détourneront pas de notre lutte pour les mettre hors d’état de nuire, a affirmé Jomaa. Ils ne réussiront pas à faire peur à notre peuple. La terreur est dans leur camp ».
« La lutte contre un terrorisme de plus en plus à dimension régionale et lourdement armé, a-t-il affirmé n’est pas la responsabilité et le devoir de l’Armée et des forces de sécurité. C’est celle aussi et surtout de l’ensemble de la Nation. Toutes les contributions sont nécessaires ». Mehdi Jomaa a relevé, sur le front social, plus de 9000 débrayages et mouvements de protestations sociales, soit plus de 40 par jour, ayant nécessité l’intervention des forces de sécurité, ce qui disperse leurs efforts et les détourne de leur mission essentielle. Est-ce encore acceptable alors que le pays est l’objet de si fortes menaces et de si lâches attaques ?
Jomaa n’a pas manqué de saluer l’étroite collaboration avec l’Algérie soulignant l’impact positif qui en résulte concrètement sur le terrain, notamment au niveau du renseignement et de la sécurisation des frontières entre les deux pays. S’agissant du renforcement des équipements, le chef du gouvernement a indiqué qu’il l’a évoqué avec tous ses interlocuteurs étrangers lors de ses récentes visites, soulignant les délais nécessaires pour leur obtention. En raison de la gravité de la situation, il a demandé à ne pas attendre les délais de fabrication, invitant les amis de la Tunisie à puiser dans leurs propres réserves pour répondre le plus rapidement possible à nos besoins. A cet effet, le ministre des Affaires étrangères a été chargé de s’en entretenir, ce vendredi avec les ambassadeurs des pays concernés.
Mehdi Jomaa déploie par ailleurs toute une série d’actions immédiates. Dès ce jeudi soir, les trois présidents devaient se réunir à Carthage pour discuter de la situation. Vendredi, il rencontrera les partenaires du Dialogue national et doit se rendre lundi à l’Assemblée nationale constituante, apprend Leaders de bonne source.
Certes affligé par le sinistre qui s’abat sur nos forces armées, mais ne baissant guère les bras, c’est un chef de gouvernement plus déterminé que jamais qui est apparu jeudi soir dans son adresse à la Nation. Mettant chacun devant ses responsabilités, et invitant toutes les forces vives à descendre sur le terrain dans cette lutte implacable contre le terrorisme. Confiant dans la solidarité des Tunisiens et l’engagement des forces combattantes, convaincu de la justesse de la vision globale développée et irréductiblement engagé pour éradiquer le terrorisme et faire réussir les élections, il n’a cessé, tout en reconnaissant nombre d’insuffisances, d'appeler les Tunisiens à davantage de vigilance, d’unité et d’assurance. « Projet, contre projet, la démocratie et la modernité face l’obscurantisme, du fanatisme, c’est nous qui l’emporterons. a-t-il conclu.
On remarquera que Jomaa a évité dans son adresse les effets d'annonce, s'agissant d'un secteur où la moindre mesure relève du secret défense. De toute évidence, son propos était de motiver les Tunisiens ébranlés par ce nouveau drame qui intervient une année, jour pour jour, après la carnage commis par les terroristes dans la même zone contre nos soldats.Y a-t-il réussi ? L'avenir nous le dira.
LEADERS
Pour Mehdi Jomaa, c’est le processus de transition dans sa phase terminale qui est visé » C’est pourquoi, il s’assigne deux objectifs majeurs : faire aboutir les élections et éradiquer le terrorisme. Pour cela, il appelle à l’apaisement des tensions sociales et à l’unité nationale, mais aussi au soutien des amis de la Tunisie en équipements sécuritaires. Il a également pressé l’ANC d'adopter la loi antiterroriste afin de fournir aux forces sécuritaires et militaires la protection et l’appui légal et moral indispensables pour lutter contre le terrorisme.
« Par leurs noirs desseins et ignobles attentats, les terroristes nous font certes mal, mais ils ne nous détourneront pas de notre lutte pour les mettre hors d’état de nuire, a affirmé Jomaa. Ils ne réussiront pas à faire peur à notre peuple. La terreur est dans leur camp ».
« La lutte contre un terrorisme de plus en plus à dimension régionale et lourdement armé, a-t-il affirmé n’est pas la responsabilité et le devoir de l’Armée et des forces de sécurité. C’est celle aussi et surtout de l’ensemble de la Nation. Toutes les contributions sont nécessaires ». Mehdi Jomaa a relevé, sur le front social, plus de 9000 débrayages et mouvements de protestations sociales, soit plus de 40 par jour, ayant nécessité l’intervention des forces de sécurité, ce qui disperse leurs efforts et les détourne de leur mission essentielle. Est-ce encore acceptable alors que le pays est l’objet de si fortes menaces et de si lâches attaques ?
Jomaa n’a pas manqué de saluer l’étroite collaboration avec l’Algérie soulignant l’impact positif qui en résulte concrètement sur le terrain, notamment au niveau du renseignement et de la sécurisation des frontières entre les deux pays. S’agissant du renforcement des équipements, le chef du gouvernement a indiqué qu’il l’a évoqué avec tous ses interlocuteurs étrangers lors de ses récentes visites, soulignant les délais nécessaires pour leur obtention. En raison de la gravité de la situation, il a demandé à ne pas attendre les délais de fabrication, invitant les amis de la Tunisie à puiser dans leurs propres réserves pour répondre le plus rapidement possible à nos besoins. A cet effet, le ministre des Affaires étrangères a été chargé de s’en entretenir, ce vendredi avec les ambassadeurs des pays concernés.
Mehdi Jomaa déploie par ailleurs toute une série d’actions immédiates. Dès ce jeudi soir, les trois présidents devaient se réunir à Carthage pour discuter de la situation. Vendredi, il rencontrera les partenaires du Dialogue national et doit se rendre lundi à l’Assemblée nationale constituante, apprend Leaders de bonne source.
Certes affligé par le sinistre qui s’abat sur nos forces armées, mais ne baissant guère les bras, c’est un chef de gouvernement plus déterminé que jamais qui est apparu jeudi soir dans son adresse à la Nation. Mettant chacun devant ses responsabilités, et invitant toutes les forces vives à descendre sur le terrain dans cette lutte implacable contre le terrorisme. Confiant dans la solidarité des Tunisiens et l’engagement des forces combattantes, convaincu de la justesse de la vision globale développée et irréductiblement engagé pour éradiquer le terrorisme et faire réussir les élections, il n’a cessé, tout en reconnaissant nombre d’insuffisances, d'appeler les Tunisiens à davantage de vigilance, d’unité et d’assurance. « Projet, contre projet, la démocratie et la modernité face l’obscurantisme, du fanatisme, c’est nous qui l’emporterons. a-t-il conclu.
On remarquera que Jomaa a évité dans son adresse les effets d'annonce, s'agissant d'un secteur où la moindre mesure relève du secret défense. De toute évidence, son propos était de motiver les Tunisiens ébranlés par ce nouveau drame qui intervient une année, jour pour jour, après la carnage commis par les terroristes dans la même zone contre nos soldats.Y a-t-il réussi ? L'avenir nous le dira.
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