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Les investissements étrangers au Maroc poursuivent leur chute

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  • Les investissements étrangers au Maroc poursuivent leur chute

    Des Investissements étrangers en baisse, des recettes MRE en recul et un déficit commercial qui se creuse... Le tant attendu deuxième trimestre de l'année 2014 n'a rien apporté de bon, selon l'Office des changes.


    Les investissements directs étrangers (IDE) continuent leur chute. À fin juin 2014, ils ont atteint 11,6 milliards de dirhams, contre 14 milliards de dirhams un an auparavant, soit un recul de 17,5%. Selon l'Office des changes, cette situation est due à la régression de 38,9% des recettes d'IDE et de 71,9% des dépenses liées à ces investissements.

    Dans ses indicateurs préliminaires des échanges extérieurs au premier semestre 2014, l'Office des changes indique aussi que les recettes des Marocains résidant à l'étranger ont accusé une légère baisse de 0,4%, en enregistrant quelque 27,47 milliards de dirhams durant les six premiers mois de l'année.


    Le déficit se creuse
    Le déficit de la balance commerciale s'est aggravé de 2,2% pour atteindre 102 milliards de dirhams (100 milliards en 2013). Le taux de couverture des importations par les exportations a atteint 49,6% contre 48,4% durant la même période de 2013.

    "Cette aggravation est le résultat de la hausse de 4,7% des importations à fin juin (...) en dépit de la hausse de 7,4% des exportations par rapport à leur niveau une année auparavant", précise l'Office des changes, soit plus de 101 milliards de dirhams contre 94 milliards de dirhams.

    La progression des importations a concerné les produits alimentaires (+20%), des produits finis de consommation (+10%), des produits énergétiques (5%) et des produits bruts (+5,5%). Pour les exportations, l'évolution était contrastée: une hausse de 35,6% pour l'automobile et de 25,9% pour l'électronique contre un recul de 12% des phosphates et dérivés.



    h24info

  • #2
    En attendant des jours meilleurs .Ainsi va la vie.

    Certains secteurs reculent d'autres progressent selon la conjoncture internationale.

    L'essentiel c'est de ne pas être l'otage d'une seule et unique richesse offerte par la nature et qui n'est nullement pérenne.

    Un prix cassé du baril et c'est la cata....

    Commentaire


    • #3
      Une autre analyse un peu moins apocalyptique et qui confirme la diversité de l’économie marocaine qui se débarrasse du monopole du phosphate

      En espérant que ça servira de leçon à d'autres toujours liés à la mamelle des hydrocarbures.

      Les exportations de phosphates ne représentent plus le pétrole du Maroc

      18.07.2014

      L’optimisme affiché en début d’année par l’OCP et les autorités marocaines quant aux ventes de phosphates et dérivées semble avoir du mal à faire face à la réalité des chiffres. Et pour cause, ce secteur est désormais dépassé par ceux de l'automobile et de l'agriculture notamment, selon les chiffres de l'office des changes pour le 1er semestre. Simple mauvaise passe conjoncturelle ou transition profonde de l'économie marocaine ?

      Les exportations de phosphates ne sont plus la locomotive des échanges extérieurs marocains. C’est en tout cas ce que porte à croire les statistiques du commerce extérieur au titre de premier semestre 2014 fraîchement publié par l’Office des Changes.


      -12,7% Phosphates VS +35,6% Automobile

      Il est vrai qu’au cours des six premiers mois de l’année, les ventes marocaines à l’étranger ont globalement progressé de 7,4%. Mais contrairement aux années antérieures, les exportations de phosphates ne sont pas à la base de cette progression, car elles ont chuté de 12% à 17,56 millions de dirhams contre 19,984 millions à la même période l’an dernier. Et le fait est d’autant plus flagrant que hors phosphates et dérivés, les exportations affichent une hausse de 12,7%. « Cette évolution est [plutôt] imputable à la performance des exportations des nouveaux secteurs et à la reprise des ventes des autres secteurs, notamment le secteur textile et cuir », explique l’Office.
      En effet, les ventes du secteur automobile ont surperformé en augmentant de 35,6% à plus de 21 milliards de dirhams, grâce à la progression des expéditions de la production automobile (+87,4%) et celles du segment câblage. A noter que la production dans ce secteur a été largement boostée par le lancement de la seconde ligne de l’usine Renault à Tanger. Et vu les ambitions affichées par le constructeur français, il faudra s'attendre à de meilleures performances encore dans les années à venir.

      La baisse des phosphates poursuit la tendance de 2013
      Par ailleurs, la première moitié de l’année a été marquée par la reprise du textile et cuir (+4%). Sans parler de l’agriculture et l’agro-alimentaire qui ont grimpé de 2,7%, principalement grâce aux exportations d’agrumes et primeurs.
      Bref, tous les secteurs sont en hausse, sauf les phosphates. L’Office des changes n’a pas livré de détails sur les raisons d’une telle contre-performance, certainement parce qu’elles sont connues. Car cette année, les ventes à l’étranger de ces produits, dont le Maroc est le premier producteur au monde, ne font que suivre la tendance de l’an dernier. Déjà 2012 annonçait la couleur, avec une baisse 0,1% des exportations de phosphates. A ce moment, le fait était encore négligeable. Mais en 2013, ces ventes ont dégringolé de 22,9%, en raison de la chute des cours sur le marché international. Il est vrai qu’en début d’année les cours sont légèrement repartis à la hausse, mais la courbe s'est à nouveau inclinée à partir de fin mai dernier.
      De plus, le Maroc doit dorénavant faire face à la concurrence saoudienne, laquelle n’est pas à prendre à la légère, car le pays pétrolier nourrit de grosses ambitions. Ils ont d’ailleurs un avantage non négligeable : les ressources naturelles en gaz, l’un des entrants les plus importants de l’industrie phosphatée, quand le Maroc dépend des importations. Déjà, la livraison de 22 000 tonnes d’engrais au Kenya (un client historique de l’OCP) en janvier dernier et la proximité de l’Arabie saoudite avec l’Inde (premier marché de consommation des phosphates) suscitaient des inquietudes.


      2014, confirmation du « détrônage » des phosphates ?

      Après avoir essuyé de grosses pertes l’an dernier, l'Office chérifienne des phosphates s'attendait à une hausse de la demande mondiale à partir de 2014, en raison notamment de l’augmentation des superficies des plantations dans plusieurs régions du monde, notamment en Amérique latine. Ce qui devrait augmenter la demande en engrais. Mais il semble que les choses prennent plus de temps que prévu. Entre temps, le poids du secteur dans l’économie est de plus en plus allégé. En 2010, les phosphates et dérivées représentaient 3,5% du PIB, avec les contre-performances qui s’enchaînent, cette part a diminué en 2013 et pourrait encore diminuer cette année.
      Pourtant, même Bank al Maghrib avait basé ses previsions de croissance pour 2014, entre autres, sur l’évolution des ventes de phosphates. Mais à l’allure où vont les choses, il faudra plutôt compter sur l’automobile et les autres secteurs. A moins que l’on assiste à une reprise spectaculaire des activités internationales de l’OCP.

      Ristel Tchounand ( Ya biladi)
      Dernière modification par Serpico, 18 juillet 2014, 19h29.

      Commentaire


      • #4
        En espérant que ça servira de leçon à d'autres toujours liés à la mamelle des hydrocarbures.

        Le seul argument pour donner une leçons venant d'un marocain est le mensonge , un article venant de ta source , qui a annoncer la ram premiere compagnie d'afrique , et qui en fait est 7 ieme .
        Dernière modification par galaxy, 18 juillet 2014, 19h57.

        Commentaire


        • #5
          Le seul argument pour donner une leçons venant d'un marocain est le mensonge , un article venant de ta source , qui a annoncer la ram premiere compagnie d'afrique , et qui en fait est 7 ieme .Galaxy
          Et toi l'aigreur car ton air couscous est hors jeu..

          Skytrax a accordé à la RAM la première place du classement des meilleures compagnies régionales africaines, devant Ethiopian Airlines, Air Namibia, Tunisair, Afriqiyah Airways, Air Mali, Air Uganda, RwandAir, Air Côte d’Ivoire et Sénégal Airlines.

          Commentaire


          • #6
            Dans le classement des compagnies du continent africain, on trouve parmi les dix premières trois compagnies sud-africaines, la première South Africa Airways et deux compagnies low-cost, Mango et Kulula , respectivement à la 4ème et 8ème place. En deuxième position se trouve Air Mauritius suivi de Ethiopian airlines, en 5ème place Air Seychelles suivi à la 6ème place de Royal Ai Maroc (RAM), devant Taag Angola (7ème), Kenya Airways (9ème) et Air Namibia (10ème).

            Il faut aller chercher dans le classement régional ( MAGHREB ) pour y trouver Tunisair à la quatrième place, la première dans ce classement étant la RAM. Il ya encore du travail à faire pour notre compagnie nationale! -

            leconomistemaghrebin.
            "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

            Commentaire


            • #7
              En espérant que ça servira de leçon à d'autres toujours liés à la mamelle des hydrocarbures.

              teutztot teutztot

              Annee 2012


              *Algerie=206.5 milliards $

              Composantes rentieres:
              Hydrocarbures et petrochimie

              Contribution de ces éléments rentiers dans le PIB général:30%
              =61.9 milliards $

              Donc PIB Algerie sans ses éléments rentiers(les hydrocarbures et petrochimie)
              =144.6 milliards $


              L'agriculture,l'industrie,les services et les BTP ont généré une production de richesse annuelle(PIB) de 144.6 milliards $


              *Maroc=100.3 milliards $

              Composantes rentieres:
              Phosphates et derivés et Tourisme
              +Petrochimie(la SAMIR,SHELL Maroc.......)puisque on a enlevé cet élément des PIB des autres pays

              Contribution de ces éléments rentiers dans le PIB général:environ 22%
              Tourisme 8-9%
              Phosphates et dérivés 6-7%
              Petrochimie 6.5%
              =22 milliards $

              Donc PIB Maroc sans ses éléments rentiers
              =78 milliards $


              L'agriculture,l'industrie,les services et les BTP ont généré une production de richesse annuelle(PIB)de 78 milliards $ beuh
              "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

              Commentaire


              • #8
                Une autre analyse un peu moins apocalyptique ...
                Prends toutes les analyses que tu veux. Tu atterriras forcément ici :

                "Des Investissements étrangers en baisse, des recettes MRE en recul et un déficit commercial qui se creuse...'

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