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Adidas est le nouvel équipementier de l’équipe nationale de football
C’est l’Allemand Adidas qui a décroché le marché de fourniture d’équipements sportifs, vêtements et accessoires, pour les équipes nationales de football à l’issue de l’appel d’offres national et international ouvert à la concurrence par la Fédération algérienne de football le 23 avril dernier.
La Fédération algérienne de football (FAF) a choisi l’équipementier allemand Adidas pour habiller les Verts, a-t-on appris de sources proches de l’équipementier. Adidas, leader mondial sur le segment de l’équipement-football, qui était en concurrence avec le géant américain Nike et son compatriote Puma dont le contrat avec la FAF a expiré juste après l’aventure des Verts au Brésil, aurait ainsi présenté l’offre économiquement la plus avantageuse pour l’instance. On ignore le montant et les termes du contrat qui devrait bientôt être signé avec Adidas, mais, Puma qui disposait d’une clause contractuelle de renouvellement lui permettant de s’aligner sur le meilleur offrant à l’issue de l’appel d’offres lancé le 23 avril dernier s’est simplement retiré. Le modèle économique qu’il proposait à son représentant en Algérie n’avait pas bien fonctionné pour les équipements des équipes nationales algériennes de football, l’amenant ainsi à se désister. Puma commercialisait ses produits à travers un importateur qui est son distributeur exclusif à savoir, Djazaïr Trade & Retail CIE (DTRC). Installé à Alger, il agrée les franchisés et gère une dizaine de magasins de vente au détail à travers les grandes villes du pays. Ce qui fait que l’équipementier ne partage pas de risque commercial avec son représentant local qui s’est montré timide tout au long de l’exécution du contrat avec la FAF, n’approvisionnant le marché qu’à de petites quantités.
Marché mal approvisionné
Le dernier fiasco en date était la rupture rapide des stocks à la veille du mondial brésilien. DTRC qui voulait écouler un vieux stock de l’ancienne collection encore sur les étalages avait importé moins de 2000 maillots de la nouvelle collection qui ont été écoulés en moins de 15 jours, laissant les fans de l’équipe nationale sur leur faim. Bref, le contrat avec Puma stipulait que cet équipementier verse à la FAF 10% du prix des produits et dérivés estampillés des symboles et couleurs de l’EN commercialisées par ses franchisés à travers le monde en guise de royalties. Dans ce marché à la concurrence féroce de fournitures d’équipements sportifs pour les équipes de football, Puma reste un concurrent encore modeste même s'il a consenti des efforts pour être visible lors de la Coupe du monde au Brésil où il a pu habiller 8 équipes sur les 32 du Mondial, venant ex aequo avec le sponsor officiel de la compétition Adidas et juste après Nike qui vient en tête avec neuf (9) équipes. Adidas et Nike contrôlent par contre 90% du marché mondial de la chaussure de football et ont équipé la majorité des joueurs au mondial du Brésil. Le marché mondial du football sur l’équipement de la personne a totalisé quelque chose comme douze milliards d’euros en 2013. Des prévisions faites pour la Coupe du monde ont indiqué que cette compétition devait générer, à elle seule, des ventes de l’ordre de 3 milliards d’euros.
Maghreb Emergent
La Fédération algérienne de football (FAF) a choisi l’équipementier allemand Adidas pour habiller les Verts, a-t-on appris de sources proches de l’équipementier. Adidas, leader mondial sur le segment de l’équipement-football, qui était en concurrence avec le géant américain Nike et son compatriote Puma dont le contrat avec la FAF a expiré juste après l’aventure des Verts au Brésil, aurait ainsi présenté l’offre économiquement la plus avantageuse pour l’instance. On ignore le montant et les termes du contrat qui devrait bientôt être signé avec Adidas, mais, Puma qui disposait d’une clause contractuelle de renouvellement lui permettant de s’aligner sur le meilleur offrant à l’issue de l’appel d’offres lancé le 23 avril dernier s’est simplement retiré. Le modèle économique qu’il proposait à son représentant en Algérie n’avait pas bien fonctionné pour les équipements des équipes nationales algériennes de football, l’amenant ainsi à se désister. Puma commercialisait ses produits à travers un importateur qui est son distributeur exclusif à savoir, Djazaïr Trade & Retail CIE (DTRC). Installé à Alger, il agrée les franchisés et gère une dizaine de magasins de vente au détail à travers les grandes villes du pays. Ce qui fait que l’équipementier ne partage pas de risque commercial avec son représentant local qui s’est montré timide tout au long de l’exécution du contrat avec la FAF, n’approvisionnant le marché qu’à de petites quantités.
Marché mal approvisionné
Le dernier fiasco en date était la rupture rapide des stocks à la veille du mondial brésilien. DTRC qui voulait écouler un vieux stock de l’ancienne collection encore sur les étalages avait importé moins de 2000 maillots de la nouvelle collection qui ont été écoulés en moins de 15 jours, laissant les fans de l’équipe nationale sur leur faim. Bref, le contrat avec Puma stipulait que cet équipementier verse à la FAF 10% du prix des produits et dérivés estampillés des symboles et couleurs de l’EN commercialisées par ses franchisés à travers le monde en guise de royalties. Dans ce marché à la concurrence féroce de fournitures d’équipements sportifs pour les équipes de football, Puma reste un concurrent encore modeste même s'il a consenti des efforts pour être visible lors de la Coupe du monde au Brésil où il a pu habiller 8 équipes sur les 32 du Mondial, venant ex aequo avec le sponsor officiel de la compétition Adidas et juste après Nike qui vient en tête avec neuf (9) équipes. Adidas et Nike contrôlent par contre 90% du marché mondial de la chaussure de football et ont équipé la majorité des joueurs au mondial du Brésil. Le marché mondial du football sur l’équipement de la personne a totalisé quelque chose comme douze milliards d’euros en 2013. Des prévisions faites pour la Coupe du monde ont indiqué que cette compétition devait générer, à elle seule, des ventes de l’ordre de 3 milliards d’euros.
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