Par Maâmar Farah
Alors que la majorité des Tunisiens réagissent dans la douleur et la dignité face à la recrudescence des actes terroristes qui endeuillent ce peuple frère, certaines voix discordantes s’élèvent pour désigner du doigt notre pays. Nous ne sommes pas des faux frères et le mot «traîtrise» n’existe pas dans le lexique algérien. Hier seulement, le Soir d’Algérie publiait les résultats d’un sondage qui indique que la majorité des Algériens trouvent que la Tunisie reste «attractive» malgré les douloureux événements qui s’y déroulent.
Dix-sept équipes algériennes de l’élite s’entraînent en Tunisie. Aucune n’a annulé sa réservation. Près d’un million de touristes de notre pays s’apprêtent à séjourner dans ce pays et aucune bombe, aucun attentat, aucune menace, ne les fera reculer. Avez-vous beaucoup d’amis comme cela dans le monde ?
Nous devons bien cela aux Tunisiens chez qui nous avons trouvé refuge et hospitalité dans les moments difficiles. Bourguiba a ouvert ses bras aux refugiés algériens et aux dirigeants de la révolution. Ben Ali n’a pas fermé ses frontières, ni exigé le visa pour les Algériens comme l’ont fait d’autres «frères». Ces voix qui s’élèvent aujourd’hui pour incriminer un pays qui a payé le tribut le plus lourd à la lutte antiterroriste sont dérangeantes et même provocantes. A-t-on entendu un seul Algérien en vouloir à la Tunisie après l’attaque de Tiguentourine, menée par un commando où se trouvaient onze terroristes de ce pays ?
Nous avons un sacré chemin à faire ensemble. Il y a tant de choses qui nous attendent mais si ces voix ne se taisent pas, alors nous aurons compris que le terrorisme islamiste, en plus d’installer la terreur dans nos deux pays, aura réussi à nous diviser ! Pour vous, le mal ne viendra jamais de l’Ouest…
Alors que la majorité des Tunisiens réagissent dans la douleur et la dignité face à la recrudescence des actes terroristes qui endeuillent ce peuple frère, certaines voix discordantes s’élèvent pour désigner du doigt notre pays. Nous ne sommes pas des faux frères et le mot «traîtrise» n’existe pas dans le lexique algérien. Hier seulement, le Soir d’Algérie publiait les résultats d’un sondage qui indique que la majorité des Algériens trouvent que la Tunisie reste «attractive» malgré les douloureux événements qui s’y déroulent.
Dix-sept équipes algériennes de l’élite s’entraînent en Tunisie. Aucune n’a annulé sa réservation. Près d’un million de touristes de notre pays s’apprêtent à séjourner dans ce pays et aucune bombe, aucun attentat, aucune menace, ne les fera reculer. Avez-vous beaucoup d’amis comme cela dans le monde ?
Nous devons bien cela aux Tunisiens chez qui nous avons trouvé refuge et hospitalité dans les moments difficiles. Bourguiba a ouvert ses bras aux refugiés algériens et aux dirigeants de la révolution. Ben Ali n’a pas fermé ses frontières, ni exigé le visa pour les Algériens comme l’ont fait d’autres «frères». Ces voix qui s’élèvent aujourd’hui pour incriminer un pays qui a payé le tribut le plus lourd à la lutte antiterroriste sont dérangeantes et même provocantes. A-t-on entendu un seul Algérien en vouloir à la Tunisie après l’attaque de Tiguentourine, menée par un commando où se trouvaient onze terroristes de ce pays ?
Nous avons un sacré chemin à faire ensemble. Il y a tant de choses qui nous attendent mais si ces voix ne se taisent pas, alors nous aurons compris que le terrorisme islamiste, en plus d’installer la terreur dans nos deux pays, aura réussi à nous diviser ! Pour vous, le mal ne viendra jamais de l’Ouest…
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