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Tunisie : Fermeture de mosquées, de radios et de télés pro-takfiristes

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  • Tunisie : Fermeture de mosquées, de radios et de télés pro-takfiristes

    La dernière opération terroriste sur les hauteurs du mont Chaâmbi, à la frontière tuniso-algérienne, a déclenché tous les mécanismes de lutte contre le terrorisme en Tunisie et dans la région.


    Tunis
    De notre correspondant

    Le combat ne se limite pas aux maquis mais s’étend à la fermeture de radios, télés et associations louant les activités terroristes. La lourdeur des pertes humaines (15 soldats tués et 23 blessés) lors des attaques terroristes du 16 juillet explique l’ampleur de la réaction des autorités tunisiennes. Elles ont, par ailleurs, renforcé la coordination avec le voisin algérien en matière de contrôle de la frontière, et ce, dans le cadre des accords passés lors des échanges de visites des responsables des deux pays, en juin dernier.

    Plusieurs sources parlent d’une opération concertée de ratissage des montagnes sur la frontière commune dans les zones de Tébessa et Souk-Ahras côté algérien, Jendouba, Le Kef et Kasserine côté tunisien. Il y aurait même un accord entre les deux états-majors sur l’incursion des troupes respectives des deux pays dans le cadre de la chasse aux terroristes, pour mener ces opérations avec efficacité.
    «La coordination tuniso-algérienne est parfaite», selon le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaâ, et l’ex-Premier ministre, Béji Caïd Essebsi, qui considèrent que «la lutte contre le terrorisme a une portée internationale et régionale, notamment dans le cadre d’une étroite coopération avec l’Algérie». Côté algérien, selon des sources rapportées par notre confrère El Khabar, la présidence de la République aurait donné son accord pour ces opérations, qui engageraient 8000 soldats de l’ANP aux côtés de 6000 soldats tunisiens.

    Guerre ouverte

    Le gouvernement tunisien a constitué, jeudi dernier, une cellule de crise dont l’action est permanente à la présidence du gouvernement avec l’apport des ministères de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères. Cette cellule de crise peut faire appel à toutes les institutions dont elle aurait besoin dans son action, comme ce fut le cas lorsqu’elle a fait appel aux services compétents du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de la communication pour bloquer des pages facebook faisant l’apologie des actions terroristes. La cellule de crise a, par ailleurs, décidé de fermer la chaîne de télévision Al Insane et la radio Ennour, d’obédience takfiriste. Ces deux médias n’ont cessé d’appeler au djihad en Syrie et de trouver des justifications aux actions terroristes en Tunisie.

    Concernant les mosquées qui échappent à l’autorité du ministère des Affaires religieuses, il a été décidé de les fermer ; selon des statistiques du ministère de l’Intérieur, elles seraient au nombre d’une centaine. Dans ces mosquées, les activistes takfiristes ont, depuis plus d’une année, refusé les imams désignés par le ministère pour les prêches. «Les takfiristes font descendre du minbar l’imam désigné par les autorités, de concert avec les habitants de la région et installent un de leurs disciples pour appeler à la haine», indique le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Laroui. «Ces mosquées seront provisoirement fermées, en attendant de trouver du personnel pour les gérer. Les autorités refusent que ces lieux continuent à diffuser des appels à la haine», précise-t-il.

    Cette attitude préventive sera suivie contre les associations religieuses dont l’orientation ou le financement prêtent à équivoque. «La lutte contre le terrorisme consiste aussi à tarir ses sources, pour qu’il ne puisse plus trouver de soutien», conclut la source gouvernementale tunisienne


    El watan

  • #2
    La Tunisie va tôt ou tard , trouver le chemin du bonheur , c'est certain ...

    Commentaire


    • #3
      il faut leur couper les moyens de propagande qu'ils diffusent , ce qui réduiraient leur influence sur les jeunes qui constituent leur armée de réserves

      Commentaire

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