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Gaza : ces islamistes radicaux qui rendent le Hamas indispensable

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  • Gaza : ces islamistes radicaux qui rendent le Hamas indispensable

    Selon plusieurs experts, la disparition du Hamas profiterait à des groupes plus radicaux qui pourraient être tentés de s'allier avec l'État islamique.


    Ephraïm Halevy, ancien chef du Mossad de 1998 à 2002, connu pour son pragmatisme, pèse ses mots. Face à l'intervieweuse vedette de CNN Christiane Amanpour, ce mardi 15 juillet, deux jours avant qu'Israël ne lance l'intervention terrestre sur Gaza, il veut convaincre que la négociation avec le Hamas, pourtant considéré par Israël comme une organisation terroriste, est la seule solution.

    "Le Hamas est une très mauvaise option, sans aucun doute, mais les autres options sont pires que le Hamas", assure-t-il. Et quelle serait cette option pire que le Hamas ? "L'État islamique - qui opère désormais au nord et au centre de l'Irak - a aussi étendu ses tentacules sur la bande de Gaza".


    Le spectre de l'État islamique

    Mais comment l'État islamique, proclamé le 29 juin et qui n'a pas encore conquis Bagdad, peut-il déjà avoir un pied à Gaza ? Il y a, certes, fait quelques apparitions. Début juillet, un groupe djihadiste palestinien jusqu'alors inconnu, les Partisans de l'État islamique de Bayt al-Maqdis (Jérusalem), a revendiqué l'assassinat des trois jeunes israéliens qui a amorcé l'escalade entre Israël et le Hamas. Fausse, selon Israël, cette revendication avait cependant la particularité de dédier l'action au calife autoproclamé de l'État islamique, Abu Bakr al-Baghdadi. Dès février, des islamistes radicaux de Gaza avaient diffusé une vidéo dans laquelle ils soutenaient l'EIIL. Ces djihadistes revendiquaient jusque-là leur affiliation et leurs contacts avec la nébuleuse internationale al-Qaida, davantage qu'avec l'État islamique.

    Alors véritable implantation ou initiatives anecdotiques ? "L'affaire a été un petit peu exagérée, juge Daniel Nisman, un géopoliticien spécialiste des groupes islamistes radicaux de la bande de Gaza. Aucun mouvement palestinien n'a fait allégeance à l'EIIL." Pour lui, ces déclarations de soutien proviendraient non de la hiérarchie, mais de "jeunes enthousiastes", appartenant au Conseil de la choura des moudjahidines de la région de Jérusalem, constitué en 2011, l'une des plus importantes organisations djihadistes de Palestine.

    Même analyse chez un autre expert, Zack Gold, de l'American Security Project, think tank démocrate : "Des Gazaouis ont combattu et sont morts en Syrie. On parle depuis de présence de l'EIIL à Gaza. Mais rien n'indique que l'EIIL a établi des cellules à Gaza."

    La galaxie salafiste

    Reste que les islamistes radicaux sont bien présents. Depuis le milieu des années 2000, des groupes djihadistes se sont développés à Gaza et en Cisjordanie, grossis par des déçus de l'islamisme politique du Hamas et du nationalisme du Fatah et de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine). Ils s'inscrivent pour la plupart dans la mouvance salafiste. Ces fidèles sunnites inspirés par des prêcheurs saoudiens visent à imiter le mode de vie des compagnons du Prophète Mahomet. Ils prônent pour cela une lecture littérale de la tradition et l'application de la charia, la loi islamique.

    En Palestine, "l'influence de leurs mosquées est indéniable", explique Nicolas Pouillard, chercheur implanté à Beyrouth et spécialiste de la bande de Gaza. "Mais ils ont été violemment réprimés depuis 2009 par le Hamas." Par contre, leur poids militaire est négligeable, en comparaison des 10 000 membres revendiqués par les Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas. "Dans le conflit actuel, ces groupes salafistes sont les grands absents", résume le spécialiste français. Mais la croissance des djihadistes a de quoi inquiéter : ils n'étaient que quelques centaines avant les élections de 2006 qui ont porté le Hamas au pouvoir. Selon Daniel Nisman, ils dépasseraient aujourd'hui les 2 000 combattants.

    L'hypothèse libyenne

    La période récente a davantage profité au Djihad islamique palestinien, un mouvement influencé par l'Iran, bien qu'il ne soit pas chiite. "On lui prête 15 000 combattants, dont 1 000 officiers auraient été formés en Iran", explique Nicolas Pouillard. Rien à voir donc avec les djihadistes salafistes, financés par l'Arabie saoudite et les sunnites du Golfe. Concentré sur la lutte armée, le Djihad islamique a profité du conflit entre le Hamas et le Fatah, débuté en 2006. Et montré en mars 2014, en tirant plus de soixante roquettes en 24 heures, les progrès fulgurants de son équipement.

    De potentiels successeurs du Hamas ? Ni le Djihad islamique ni les salafistes n'ont pour but de prendre le pouvoir à Gaza, prévient Zack Gold. "Aucune de ces factions n'a le désir ni la force de gouverner la bande de Gaza. Mais, dans le cas d'une désintégration du Hamas, elles se tailleront sans doute des bastions et se combattront les unes les autres. Et, comme nous avons pu le constater en Libye, en Syrie et en Irak, les groupes salafistes-djihadistes ont tendance à prospérer dans les zones de chaos sans gouvernement."

    Il faudrait pour cela que le Hamas perde la main à Gaza. Cette hypothèse catastrophe est-elle crédible ? Pour Nicolas Pouillard, "ce scénario reste très abstrait". "La situation dans la bande de Gaza ne peut pas se comprendre par analogie avec la Libye, l'Irak ou la Syrie. Dans le cas palestinien, le nationalisme génère une certaine unité, que le conflit actuel semble avoir renforcée." À Israël de faire en sorte que le Hamas, seul à vouloir assumer le pouvoir, ne soit pas une victime collatérale de ses opérations.

    le point fr

  • #2
    On crée des maintenant la nouvelle menace existentielle , au cas ou le Hamas baisse les bras et devienne fréquentable ...... Sait on jamais , les arabes sont tellement fous .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Je ne sais pas s'il y'a un lien entre les révolutionnaires de gaza et da3ech
      Mais je sais une chose, la révolte contre les sionistes est légitime, car izrael est un occupant placés par les anglo saxons

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      • #4
        Meme le fatah est avec la résistance, c'est l'union de tout les palestiniens contre les colons d'Izrael

        voila des déclarations du fatah, qui sont du coté de la résistance
        il est la le temps de l'union, elle est la et la palestine unie ne va pas lacher



        Ils organisent meme ZAHF (une trés grande marche) VERS EL QODS
        Le peuple va marcher vers quds ce jeudi, à partager partout

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