Elle vit en région parisienne et s’appelle Souad. Alors que l’ONU s’interroge sur de « possibles » (sic) crimes de guerre, cette Française a décidé d’agir. Plutôt que d’attendre que d’autres fassent ce qu’elle a estimé pouvoir faire elle-même, Souad s’est rendue dans un commissariat du Val-de-Marne (94), pour porter plainte contre Israël. Comme le veut la procédure, la plainte va être naturellement transmise au procureur de la République.
Cette action n’aboutira peut-être pas, mais elle est d’une puissance symbolique forte. Nous écrivons « peut-être pas », car il y a dans ce « peut-être » toute l’énergie, toute la force, toute la foi qu’il y a dans la lutte contre l’injustice.
Ni absurde ni insensé ni dérisoire, mais profond, digne et encore une fois puissant, ce dépôt plainte est la révolte d’une femme qui dit à la République, celle qui fait honte à la France, celle de Manuel Valls et de François Hollande qu’il n’est jamais acceptable de fermer les yeux sur des tueries d’enfants, de femmes, de civils.
Souad a lavé la mémoire des quelque 700 morts palestiniens souillés par la France, qui mercredi s’est abstenue lors du vote vote d’une résolution déposée par la Palestine devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève. Le vote devait permettre une protection internationale pour les Palestiniens et une enquête sur l’offensive israélienne. Mais la France de Valls et de Hollande a choisi de conforter l’Etat voyou d’Israël dans ses tuerie.
Cette action n’aboutira peut-être pas, mais elle est d’une puissance symbolique forte. Nous écrivons « peut-être pas », car il y a dans ce « peut-être » toute l’énergie, toute la force, toute la foi qu’il y a dans la lutte contre l’injustice.
Ni absurde ni insensé ni dérisoire, mais profond, digne et encore une fois puissant, ce dépôt plainte est la révolte d’une femme qui dit à la République, celle qui fait honte à la France, celle de Manuel Valls et de François Hollande qu’il n’est jamais acceptable de fermer les yeux sur des tueries d’enfants, de femmes, de civils.
Souad a lavé la mémoire des quelque 700 morts palestiniens souillés par la France, qui mercredi s’est abstenue lors du vote vote d’une résolution déposée par la Palestine devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève. Le vote devait permettre une protection internationale pour les Palestiniens et une enquête sur l’offensive israélienne. Mais la France de Valls et de Hollande a choisi de conforter l’Etat voyou d’Israël dans ses tuerie.