Benbouzid l’a annoncé à l’occasion de la commémoration du 1er Novembre .
Pour encourager les lycéens à étudier et à donner à l’histoire la place qui lui revient, le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a annoncé, hier, la création d’un concours national pour la meilleure recherche en histoire.
Devant les élèves du lycée Hassiba-Benbouali, qui a abrité une conférence d’histoire à l’occasion de la commémoration du 52e anniversaire du déclenchement de la révolution de Novembre 1954, le ministre a fait part de ce projet qui verra la mise en place d’ateliers et de cellules dans tous les lycées du pays pour que les élèves se rapprochent davantage des acteurs de l’histoire ainsi que des lieux symboles recélant une mémoire et témoignant de l’histoire de la révolution algérienne. Ainsi, un budget sera consacré par son département et les résultats de ce concours seront rendus publics à la veille de chaque commémoration de cette date historique, selon le ministre de l’Education.
Cela encouragera les élèves à s’initier à la recherche en histoire. «L’écriture de l’histoire n’est pas facile», a souligné M. Benbouzid devant les lycéens. «Quand vous écrivez, vous devez être dépourvus d’arrière-pensées», a-t-il ajouté, tout en exhortant les lycéens à rendre visite aux parents et proches des acteurs pour recueillir directement leurs témoignages. «Si vous oubliez l’histoire, vous ne pourrez pas bâtir l’avenir», leur a-t-il précisé.Cette rencontre a permis également aux élèves d’entendre les témoignages du moudjahid Mustapha Zerkaoui, qui a vécu le déclenchement de la guerre de libération nationale.
Cet acteur de l’histoire a retracé les événements historiques qui ont mené à la guerre de libération nationale : le mouvement national, qui a commencé avec la création de l’Etoile nord-africaine (ENA) en 1926, en passant par les différentes formations politiques créées depuis cette date, les massacres du 8 mai 1945… Cette dernière date a dirigé le parti du peuple algérien (PPA) vers l’action militaire, avec son congrès de 1947 qui a décidé de la création de l’Organisation secrète (OS) pour le passage à la lutte armée.
Pour le docteur Abdelaziz Boukenna, chercheur au Centre national de recherches pour le mouvement national et la révolution du 1er Novembre, nous sommes tombés dans le piège de l’école française de l’histoire, évoquant en ce sens le cas de Messali Hadj, qui «demeure une personnalité nationale historique qui a milité pour l’Algérie, à sa manière».
- Le Jeune Independant
Pour encourager les lycéens à étudier et à donner à l’histoire la place qui lui revient, le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a annoncé, hier, la création d’un concours national pour la meilleure recherche en histoire.
Devant les élèves du lycée Hassiba-Benbouali, qui a abrité une conférence d’histoire à l’occasion de la commémoration du 52e anniversaire du déclenchement de la révolution de Novembre 1954, le ministre a fait part de ce projet qui verra la mise en place d’ateliers et de cellules dans tous les lycées du pays pour que les élèves se rapprochent davantage des acteurs de l’histoire ainsi que des lieux symboles recélant une mémoire et témoignant de l’histoire de la révolution algérienne. Ainsi, un budget sera consacré par son département et les résultats de ce concours seront rendus publics à la veille de chaque commémoration de cette date historique, selon le ministre de l’Education.
Cela encouragera les élèves à s’initier à la recherche en histoire. «L’écriture de l’histoire n’est pas facile», a souligné M. Benbouzid devant les lycéens. «Quand vous écrivez, vous devez être dépourvus d’arrière-pensées», a-t-il ajouté, tout en exhortant les lycéens à rendre visite aux parents et proches des acteurs pour recueillir directement leurs témoignages. «Si vous oubliez l’histoire, vous ne pourrez pas bâtir l’avenir», leur a-t-il précisé.Cette rencontre a permis également aux élèves d’entendre les témoignages du moudjahid Mustapha Zerkaoui, qui a vécu le déclenchement de la guerre de libération nationale.
Cet acteur de l’histoire a retracé les événements historiques qui ont mené à la guerre de libération nationale : le mouvement national, qui a commencé avec la création de l’Etoile nord-africaine (ENA) en 1926, en passant par les différentes formations politiques créées depuis cette date, les massacres du 8 mai 1945… Cette dernière date a dirigé le parti du peuple algérien (PPA) vers l’action militaire, avec son congrès de 1947 qui a décidé de la création de l’Organisation secrète (OS) pour le passage à la lutte armée.
Pour le docteur Abdelaziz Boukenna, chercheur au Centre national de recherches pour le mouvement national et la révolution du 1er Novembre, nous sommes tombés dans le piège de l’école française de l’histoire, évoquant en ce sens le cas de Messali Hadj, qui «demeure une personnalité nationale historique qui a milité pour l’Algérie, à sa manière».
- Le Jeune Independant
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