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L'équipage du vol Air Algérie a demandé à rebrousser chemin

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  • L'équipage du vol Air Algérie a demandé à rebrousser chemin

    Les boîtes noires de l'avion qui s'est écrasé la semaine dernière, sont examinées à Paris. La météo était mauvaise la nuit du crash et les pilotes avaient initialement demandé un changement de cap.


    L’équipage de l’avion d’Air Algérie qui s’est écrasé au Mali, faisant 118 morts, avait demandé à «rebrousser chemin» avant que le contact ne soit perdu et alors que la météo était «mauvaise», a indiqué lundi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. «Toutes les hypothèses seront examinées dans le cadre de l’enquête. Ce que nous savons d’une façon certaine, c’est que la météo était mauvaise cette nuit-là, que l’équipage de l’avion avait demandé à se dérouter, puis à rebrousser chemin, avant que le contact ne soit perdu», a déclaré le ministre au cours d’une conférence de presse.

    Les deux boîtes noires de l’avion d’Air Algérie qui s’est écrasé au Mali ont été transférées dimanche à Bamako et sont arrivées en France, où s'est tenue ce lundi matin à l’Elysée une réunion de suivi. Y ont participé, outre le président François Hollande, le Premier ministre Manuel Valls et les ministres concernés par le dossier. «Il s’agit de revenir sur la rencontre avec les familles et les proches des victimes organisée samedi au ministère des Affaires étrangères et de faire un nouveau point sur le déploiement des équipes et la situation sur les lieux du crash», a-t-on précisé dans l’entourage de Hollande.



    Les paramètres du vol AH5017 d’Air Algérie (vitesse, altitude, trajectoire, etc.) ont été extraits de la boîte noire, mais la récupération des conversations dans le cockpit contenues dans la seconde boîte noire était toujours en cours lundi soir, selon une information des enquêteurs français. «Les enquêteurs du BEA (Bureau d’enquêtes et d’analyses, chargé de l’enquête technique) ont pu rapidement extraire les données de l’enregistreur de paramètres. (...) L’enregistreur phonique a été endommagé par les conditions d’impact. Le travail sur cet enregistreur se poursuit pour en extraire les données», indique le BEA sur son site internet.
    La France, dont 54 ressortissants ont péri dans le crash, met pour trois jours ses drapeaux en berne à partir de lundi en signe de deuil.
    La première boîte noire avait été récupérée vendredi par l’armée française sur le site du crash dans la zone de Gossi, à environ 100 km de Gao, la plus grande ville du nord malien. La seconde l’avait été samedi par des experts de la mission de l’ONU au Mali (Minusma). Toutes deux avaient été acheminées à Gao, où est basé un centre de gestion des opérations concernant le crash. Elles ont été emmenées dimanche à Bamako par une délégation conduite sur place par le ministre malien des Transports Mamadou Hachim Koumaré et son homologue algérien Amar Ghoul, a indiqué le ministre malien de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara.
    Probablement plusieurs semaines d'investigations

    L’avion d’Air Algérie, un McDonnell Douglas MD-83 loué auprès de la société espagnole SwiftAir, était parti de Ouagadougou pour Alger dans la nuit du 23 au 24 juillet. Il s’est écrasé 50 minutes après le décollage.
    Aucune des 118 personnes à bord - 112 passagers (outre les 54 Français, 23 Burkinabè, huit Libanais, six Algériens et des ressortissants d’autres pays) et les six membres, espagnols, de l’équipage - n’a survécu. En France, le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête préliminaire pour «homicides involontaires». Dimanche, le gouvernement malien a assuré que le Mali avait fait de même après l’annonce de la découverte des débris de l’avion.
    Samedi, le Burkina Faso avait annoncé l’ouverture par le procureur de Ouagadougou d’une enquête judiciaire pour rechercher les causes de la catastrophe.
    Dépêchés par Paris, une vingtaine de gendarmes et de policiers ainsi qu’une équipe Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français sont depuis samedi dans le nord du Mali.
    Les investigations - consistant à «recueillir le maximum d’informations» sur l’avion et l’accident sur le terrain mais aussi à collecter diverses données, qui seront ensuite analysées - pourraient durer «plusieurs semaines, voire plusieurs mois» d’après Rémi Jouty, chef du BEA. Selon lui, il est actuellement «trop tôt pour faire la moindre hypothèse» sur la cause de l’accident, alors que plusieurs spécialistes ont évoqué les mauvaises conditions météorologiques.
    «Des débris partout»

    Depuis vendredi, les visites se sont multipliées sur le site de l’accident, sécurisé par les forces maliennes, celles de la Minusma et des militaires français déployés depuis un an et demi au Mali dans le cadre d’une opération de lutte contre des groupes jihadistes.
    En plus des autorités burkinabè, maliennes, françaises, des proches de familles de victimes s’y sont rendus en hélicoptères au départ de Ouagadougou : après un premier petit groupe d’un Burkinabè, d’un Libanais et d’un Français samedi, des Libanais y ont été acheminés dimanche. Des journalistes burkinabè et de la presse internationale ont aussi été conduits sur place à partir de Ouagadougou.
    Dans la capitale burkinabè, des proches de victimes de diverses nationalités ont indiqué leur espoir de connaître la vérité sur le crash, mais surtout de récupérer des corps ou restes de corps.
    Mais, selon le chef d’état-major particulier du président burkinabè, le général Gilbert Diendiéré, la récupération des dépouilles mortelles serait extrêmement difficile, voire quasiment impossible, l’avion s’étant désintégré en s’écrasant, avec des débris éparpillés sur une grande étendue.
    «Je ne pense pas qu’on puisse reconstituer les corps (...), ils ont été éparpillés, dispersés. Je ne suis pas sûr qu’on puisse (en) retrouver certains», a-t-il prévenu samedi.


    liberation

  • #2
    Probablement plusieurs semaines d'investigations !!!

    @Daruis 80

    Ukraine : avion ( crime de guerre ) par l ONU
    Mali : attendons la suite !!
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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