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Une mère abattue en Somalie pour n'avoir pas porté le voile - vidéo

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  • Une mère abattue en Somalie pour n'avoir pas porté le voile - vidéo

    Mariée et mère de plusieurs enfants, la femme nomade somalienne Ruqiya Farah Yarow a été abattue hier de deux balles par des terroristes parcequ'elle ne portait pas de voile. Les terroristes lui avaient récemment ordonné de porter le voile, et à leur retour, ils l'ont trouvé sans voile. Du coup, les terroristes l'ont assassiné.

    Ces terroristes sont suspectés d'être du groupe Al-Shabab, mais ce dernier a prétendu qu'il n'était pas derrière cet assassinat.

    Dans la vidéo, un reportage sur la situation des femmes en Somalie.


  • #2
    Combien de femmes avaient été exécutées froidement en public pour les mêmes raisons en Algérie il y a quelques années...

    Ca rappelle de mauvais souvenirs, hélas, le mal n'a pas fini de triompher....
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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    • #3
      Quelle horreur
      et tout cela au non d'une cause qu'ils ne comprennent meme pas

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      • #4
        je n'ai pas pris connaissance d'exécutions en public en Algérie et encore moins, des exécutions de femmes pour refus de porter le voile.

        il y a eu des assassinats, non assumés c'est à dire que les criminels s'en cachaient et prenaient la fuite.
        La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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        • #5
          des femmes ont etaient executes en algerie ,portant le voile ou non...les bhl et khalida dans les annees 90 ont propager telllement de fausses verites...

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          • #6
            il y a eu des assassinats, des exécutions, mais pas des exécutions publiques.

            moi quand j'entends exécutions publiques, je pense automatiquement à une foule réunie pour assister à la mise à mort de quelqu'un.

            parler d'exécution publiques, c'est sous entendre que la foule était consentante et approuvait l'exécution.

            c'est donc dire, qu'au moins une partie de la population de l'époque de la décennie noire, était d'accord avec la mise à mort des femmes parce qu'elles refusaient de mettre le voile.
            La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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            • #7
              La cause n'est pas le port ou pas du foulard mais tout simplement la bêtise des ignorants et frustrés énergumènes

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              • #8
                je n'ai pas pris connaissance d'exécutions en public en Algérie et encore moins, des exécutions de femmes pour refus de porter le voile.
                heu tu avais quel âge Riskou?

                Il y en a eu et beaucoup... je ne veux pas citer de nom, mais à Alger, Meftah, laab3a et même en kabylie... ellah yerhemhoum... jeunes et moins jeunes, après avoir reçu des menaces claires...
                Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                • #9
                  tout ce qui vient des medias et autre organism est a prendre avec des pincettes le temps nous la prouve' et ne cesse de le faire ..

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                  • #10
                    Combien de femmes avaient été exécutées froidement en public pour les mêmes raisons en Algérie il y a quelques années...
                    Il n'y avait pas les mêmes raisons, si raisons il y a elles ne sont pas connues de tous et n'ont jamais été uniformes ou claires (assassiner des coiffeuses, des enseignantes, des infirmières.. sans dénominateur commun comme faire exploser des écoles des postes de polices mais pas des bars...) il n'y avait pas de raisons juste de la terreur !

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                    • #11
                      Katia Bengana

                      Katia Bengana a été assassinée à Meftah par les terroristes en 1994 parce qu'elle avait refusé de porter le voile de même une autre adolescente à Larbaa et beaucoup d'autres durant les années de braise. Ceci démontre que le voile est le symbole de l'intégrisme.

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                      • #12
                        Envoyé par nehlas
                        La cause n'est pas le port ou pas du foulard
                        Si, c'est lié au fait que la femme n'a pas obéi à l'ordre des terroristes de porter le voile, d'après le témoignage de sa famille. La pauvre femme pensait probablement que les terroristes n'allaient pas revenir pour vérifier si elle a porté le voile ou pas.

                        Ces terroristes religieux militent pour la création d'un Etat islamique en Somalie régit par la charia.

                        Envoyé par algiers09
                        Ceci démontre que le voile est le symbole de l'intégrisme.
                        Pourquoi cette exagération qui frôle l'islamophobie?!
                        Beaucoup de femmes musulmanes portent le voile par conviction religieuse et ne sont en rien des "intégristes".

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                        • #13
                          Ces terroristes religieux militent pour la création d'un Etat islamique en Somalie régit par la charia.
                          Je n'ai pas de foi en ce qu'ils disent: faux prétextes !! ils militent pour la création d'un état de dictature et répression des libertés, ils veulent faire peur aux gens les mener selon leur bon désir !

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                          • #14
                            Nehlas

                            Il n'y avait pas les mêmes raisons, si raisons il y a elles ne sont pas connues de tous
                            dans ce cas il faut demander à ceux qui ont vécu cette période là.
                            Beaucoup de femmes se sont voilées par peur...certaines ont été tuées pour un voile ou pour avoir juste parlé de droit des femmes.

                            Il ne faut pas oublier, toutes ces femmes, dont certaines ont laissé des orphelins, lâchement assassinées, parfois par des hommes qu'elles connaissaient en plus. On ne doit pas oublier au moins, elles ne seraient pas mortes pour rien .

                            Une femme non voilée était traitée de fassiqa et de fadjira, ca m'a dégouté à vie du voile... même si je respecte celles qui le portent par elles mêmes.
                            Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                            • #15
                              Envoyé par Mèg
                              heu tu avais quel âge Riskou?

                              Il y en a eu et beaucoup... je ne veux pas citer de nom, mais à Alger, Meftah, laab3a et même en kabylie... ellah yerhemhoum... jeunes et moins jeunes, après avoir reçu des menaces claires...
                              je suis né le 24 Mai 1984, et je me rappel très bien de la bombe de l'aéroport Houari boumedienne, je voyais le désarroi de mes parents et quand les images se sont mises à défiler au JT, ma mère a placé ses mains sur mes yeux mais j'ai pu entrevoir l'omniprésence du rouge et des lambeaux de chaire.

                              après, c'est au marcher du quartier où j'étais avec mon père entrain de faire les courses que j'ai senti l'odeur de la mort, au milieu de la foule, tout le monde s'est arrêté de bouger, le temps s'était arrêté puis subitement un jeune homme complétement paniqué a déboulé en soulevant une petite table de cigarettes et en criant "ils sont là!" comme un cinglé, il est passé devant nous et mon père m'a tout de suite soulevé et convié à un voisin commerçant, puis, des coups de feux étrangement différent de ceux qu'on avait l'habitude d'entendre à la télé, un mouvement de panique, un nuage de poussière et les frottements des chaussures et des sandales, je pleurais quand j'ai vu des gens tomber, et se marcher les uns sur les autres.

                              puis mon père est apparu, on est reparti à la maison et avons retrouvé maman en larme et complétement hystérique.

                              je me souviens très bien aussi, de la mort de boudiaf où mon père s'est renfermé dans sa chambre sans laisser personne entrer, pas même ma mère.

                              je me rappel aussi, qu'alors que j'étais à l'école primaire, des crépitements ont retentis juste à coté, on avait l'impréssion que c'était dans la court, et au lieu de diminuer, ils augmentaient, comme le bruit de la grêle sur les toit en zinc, ca a duré plusieurs dizaines de minutes, nous sommes restés couché au sol et à chaque fois qu'on commençait à croire que ca s'était terminé, ca reprenait, puis soudain, j'ai vu la proff s'est ruée vers la sortie et nous a crié de sortir, nous courions mais j'avais les genoux en paille, à la sortie de l'école les rafales avaient soudainement repris, puis j'ai entendu mon prénom au loin, c'était ma mère pieds nus qui courrait vers moi, je me rappellerai jusqu'à ma mort de sa phrase: "rentre à la maison, je vais chercher ta soeur", moi qui étais soulagé d'être sorti de cet enfer, elle, elle y plonge.

                              j'ai pendant longtemps gardé une dizaines de douilles que nous avions moi et les copains ramassé dans la cour de l'école.

                              je me rappel aussi, quand nous partions à El Berouaguya avec mon père en visite chez ma tente complétement coupée du monde avec sa famille de 6 enfant et un mari absent, c'était un peu plus tard, à chaque barrage on nous faisait descendre du bus et on vérifiait mes papiers, je venais d'avoir ma première moustache, un jour le chauffeur du taxi a fait brusquement demi tout devant un barrage, la voiture a faillit tomber dans le vide, mon père avait posé sa main sur mon épaule en me disant "ma t'khafch", et j'ai eu peur

                              il maintient toujours qu'il s'agissait d'un faux barrage.

                              puis, il y a cette matinée à el berrouaguya où avec mes cousins nous sommes descendus au centre ville pour acheter des cacahuètes, puis notre attention fut attirée par la foule réuni autour d'une flaque d'eau rougeâtre, un groupe de militaire entrain de décrocher des cadavres des piliers de la placettes, puis je reçus une gifle de la part d'un policier et un coup de pieds qui m'a fait chavirer, j'ai pris la fuite

                              il y a eu cette fois aussi, à Koléa où entrain de jouer devant le puis des voisins, on a senti une violente déflagration puis, comme toujours, cet etrange silence de morts, j'ai poursuivi les cousins et nous avions suivis la fumée qui venait du sud de la ville, à notre arrivé, j'ai vu mon cousin qui venait de terminer son service militaire entrain de recouvrir un homme que j'ai cru vivant.

                              oh, il y a eu aussi cette foi où nous venions de rentrer à la maison après l'enterrement de mamie, à l'école (cem) j'ai vu tout le monde entrain de parler de bombe, quand j'ai demandé on s'est rit de moi, puis j'ai appris qu'une bombe de 600k avait été désamorcé la veille, le 4*4 était stationné devant la mosquée qui elle même était en face de la brigade de gendarmerie.

                              enfin, je pourrai continuer ainsi, te décrire la maison de hassan hattab, ou de comment on nous avait annoncé que la nuit, nous allions tous gouter au couteau, alors, tout les habitants sont sorti avec des haches et des couteaux, père y comprit, ma mère nous donnant des instructions, où devrait se cacher ma petite soeur, qui devra utiliser la corde depuis la fenêtre, les sirènes retentissaient au milieux de la nuit et tout le monde criait qu'ils étaient là.

                              les bombes, la mort des collègues de mon père ... etc

                              mon enseignante au lycée... une brave femme, très silencieuse, stricte, on aurait dit un Ice-berg, jamais un mot de travers, tout le monde avait peur d'elle, elle ne venait jamais en retard, était toujours organisée, on aurait dit un robot, un jour, elle n'a pas sorti ses affaires de son cartable comme à son habitude,elle est restée debout entrain de nous regarder en silence, puis, elle nous a raconté comment son ancien lycée avait été incendié, et comment elle avait reçu des menace parce qu'elle était femme et qu'elle devait rester à la maison, elle portait le voile avant que toute cette folie ne débute ... mais, son simple statut de femme qui travail était intolérable, et elle a continué de nous enseigner les maths et de me terroriser à chaque fois en me faisant monter au tableau.

                              aujourd'hui, elle continue d'enseigner des maths.

                              j'ignore de quelle algérie tu es entrain de parler Mèg, celle que je connais, n'a pas assisté, sans broncher, sans bouger, à la mise à mort de femmes qui ne voulait pas porter le voile ... des femmes ont été tuées, sauvagement, violées, mais la mort venait toujours lâchement, il n y avait pas de rassemblement de citoyens, de foule qui regardait consentante la barbarie opérer et se déchainer sur des femmes.

                              quand nous parlons d'exécution publique, nous parlons de spectacle, d'une foule réunie spécialement pour voir quelqu'un se faire décapiter ou tirer dessus ou que sais-je par un bourreau.
                              La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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