Sonelgaz abandonne le complexe d’Azazga
31 juil. 2014
12:48
Sonelgaz préfère importer que d’acheter la production locale
Connu par ses produits d’excellente qualité, le Complexe Electro-industries d’Azazga de Tizi-Ouzou vit des moments critiques depuis quelques mois. Le Complexe perd son premier client : Sonelgaz qui préfère importer depuis l’Espagne.
Spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des moteurs électriques, alternateurs, transformateurs de distribution et groupes électrogènes, l’usine n’arrive plus à vendre ses produits pourtant réputés sur le marché national. Selon un responsable dans cette entreprise, l’ex-Enel risque de fermer si des débouchée ne sont pas trouvées rapidement pour écouler sa production.
« On produit mais nous ne vendons pas. Toute la production est entreposée dans des aires de stockage de l’usine », nous confié-t-il. Une situation incongrue lorsqu’ on sait que la production annuelle de cette usine conçue aux normes allemandes avoisine les 4000 transformateurs électriques, auparavant vendus directement à la Sonelgaz.
La Société nationale de l'électricité et du gaz n’achète plus auprès de cette usine, arguant que les produits de l’ex- Enel sont « chers ». « La Sonelgaz était notre plus important client », se rappelle le cadre de cette usine référence dans la production des produits électriques. « La Sonelgaz a changé de fournisseurs. Elle importe depuis l’Espagne », regrette-t-il.
D’après notre source, le Complexe de Azazga a opté depuis 2008 pour des produits fabriqués différemment en optant pour de nouveaux processus de production. Au final, notre interlocuteur admet à demi-mot et prévient que « l’entreprise est face à une situation de crise et risque de fermer ses portes».
Pourtant lors de la dernière tripartite, il a été convenu de consommer national. Ce qui est valable également pour les consommateurs lambda doit être appliqué aux entreprises publiques, par solidarité économique, pour faire face à la concurrence imposée par le phénomène de l’importation. Pis encore, une instruction a été adressée au milieu des années 2000 aux chefs d’entreprises par le chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia en l’occurrence, imposant aux sociétés nationales de s’approvisionner et d’avoir des liens commerciaux entre-elles pour garantir mutuellement leur survie.
EcoNews
31 juil. 2014
12:48
Sonelgaz préfère importer que d’acheter la production locale
Connu par ses produits d’excellente qualité, le Complexe Electro-industries d’Azazga de Tizi-Ouzou vit des moments critiques depuis quelques mois. Le Complexe perd son premier client : Sonelgaz qui préfère importer depuis l’Espagne.
Spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des moteurs électriques, alternateurs, transformateurs de distribution et groupes électrogènes, l’usine n’arrive plus à vendre ses produits pourtant réputés sur le marché national. Selon un responsable dans cette entreprise, l’ex-Enel risque de fermer si des débouchée ne sont pas trouvées rapidement pour écouler sa production.
« On produit mais nous ne vendons pas. Toute la production est entreposée dans des aires de stockage de l’usine », nous confié-t-il. Une situation incongrue lorsqu’ on sait que la production annuelle de cette usine conçue aux normes allemandes avoisine les 4000 transformateurs électriques, auparavant vendus directement à la Sonelgaz.
La Société nationale de l'électricité et du gaz n’achète plus auprès de cette usine, arguant que les produits de l’ex- Enel sont « chers ». « La Sonelgaz était notre plus important client », se rappelle le cadre de cette usine référence dans la production des produits électriques. « La Sonelgaz a changé de fournisseurs. Elle importe depuis l’Espagne », regrette-t-il.
D’après notre source, le Complexe de Azazga a opté depuis 2008 pour des produits fabriqués différemment en optant pour de nouveaux processus de production. Au final, notre interlocuteur admet à demi-mot et prévient que « l’entreprise est face à une situation de crise et risque de fermer ses portes».
Pourtant lors de la dernière tripartite, il a été convenu de consommer national. Ce qui est valable également pour les consommateurs lambda doit être appliqué aux entreprises publiques, par solidarité économique, pour faire face à la concurrence imposée par le phénomène de l’importation. Pis encore, une instruction a été adressée au milieu des années 2000 aux chefs d’entreprises par le chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia en l’occurrence, imposant aux sociétés nationales de s’approvisionner et d’avoir des liens commerciaux entre-elles pour garantir mutuellement leur survie.
EcoNews
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