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La cirrhose pourrait bientôt être dépistée dans les selles

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  • La cirrhose pourrait bientôt être dépistée dans les selles

    En France, la cirrhose du foie touche environ 700.000 personnes. On compte chaque année près de 200 nouveaux cas par million d'habitants. Cette affection grave du foie peut conduire à un cancer, voire à un arrêt du fonctionnement du foie nécessitant une greffe. Aujourd'hui, le diagnostic de la maladie se fait essentiellement à l'aide d'une biopsie du foie. Une méthode qui s'avère contraignante car elle est invasive et nécessite l'hospitalisation du patient. celle-ci peut enfin être contre-indiqué chez certains patients souffrant d'hémorragie ou d'ascite (épanchement de liquide dans l'abdomen)

    Mais ce diagnostic pourrait bientôt être nettement simplifié, grâce aux travaux d'une équipe de chercheurs de l'INRA, spécialisé dans le microbiote intestinal.

    Bactéries rares

    En collaboration avec des équipes chinoises, les scientifiques du pôle MetaGenopolis de l'INRA ont cherché à caractériser les bactéries de l'intestin chez 250 individus chinois, dont la moitié était atteinte d'une cirrhose du foie et l'autre saine. Pour cela, ils ont analysé l'ensemble des gènes des bactéries de l'intestin. Leur analyse a permis de déterminer que 75.000 gènes étaient très différemment répartis entre les personnes cirrhotiques et saines. En raccrochant ces données génétiques aux populations bactériennes qu'elles caractérisaient, les chercheurs ont constaté que 28 espèces de bactéries étaient plus abondantes chez les cirrhotiques.

    Une majorité de ces bactéries, rares dans l'intestin des personnes saines, était en réalité des bactéries commensales de la bouche. La localisation de ces bactéries peu pathogènes qui se nourrissent des déchets se trouvant à la surface de la muqueuse buccale se limite généralement à la bouche chez les personnes saines. L'équipe du docteur Stanislas Dusko-Ehrlich, émet l'hypothèse que cette migration anormale soit la cause du dysfonctionnement de la production de bile par le foie limitée par la cirrhose. En effet la bile joue habituellement le rôle de barrière, en détruisant les bactéries pathogènes qui descendent le long du tube digestif au niveau du duodénum (partie initiale des intestins).

    Test fiable et non invasif

    Fort de cette découverte, les scientifiques sont parvenus à mettre au point un test, à partir des selles du patient, où sept espèces de bactéries signant la présence d'une cirrhose sont recherchées. Un outil simple d'utilisation car non invasif et fiable à plus que 90% selon les chercheurs de l'INRA. Leurs résultats, publiés le 23 juillet dans la revue Nature, montrent également une corrélation entre le taux de ces bactéries buccales dans l'intestin et la sévérité de la maladie. À terme, ce test pourrait donc non seulement permettre d'identifier les personnes atteintes, mais aussi de déterminer le stade d'avancement de la maladie.

    Afin de confirmer ces résultats obtenus sur des patients chinois, les chercheurs de l'INRA souhaitent reproduire dans un second temps ces travaux en France afin de s'assurer que le microbiote des malades français est comparable à celui de leurs homologues chinois.

    Allodoc

  • #2
    Le point de départ est la constatation que la flore intestinale, aussi appelée microbiote (ensemble des bactéries du tube digestif) de personnes atteintes de cirrhose est très différente de celle des personnes saines. En particulier, chez les malades, le microbiote présente une proportion importante de bactéries que l'on ne trouve normalement que dans la bouche. Il semble que le dysfonctionnement du foie perturbe la production de bile qui agit normalement comme une barrière entre les Bactéries présentes dans la bouche et celles de l'intestin. Donc, la présence de bactéries orales dans l'intestin signe une faiblesse du foie.
    Une piste très prometteuse:
    Le test se fait à partir d'analyses sur les selles des patients, Il s'agit de rechercher la présence de sept espèces bactériennes. Les résultats montrent qu'il existe une corrélation entre la proportion de ces bactéries buccales dans l'intestin et le degré d'insuffisance hépatique, et donc la sévérité de la maladie. Il serait ainsi possible non seulement d'identifier les personnes atteintes mais aussi de déterminer le stade d'avancement de la maladie.

    Essayons d’établir une relation de cette incidence avec ce que nous mangeons prenons un aliment que le plus grand nombre d’entre nous consommons, le lait un véritable lobby industriel

    Le microbiote intestinal et les produits laitiers : effets sur la santé
    Certaines données scientifiques émergentes démontrent un lien entre le microbiote intestinal humain (flore intestinale) et de nombreux problèmes de santé L’alimentation semble y jouer un rôle important.
    Le lait de vache, contient essentiellement des acides gras saturés à grosses molécules lipidiques que le foie de l’être humain a du mal à digérer et à saponifier. Le système biliaire se fatigue par une suractivité pour tenter de dissoudre un produit incompatible avec le système digestif. Il est important de savoir que le lait de vache a la propriété de fixer les toxines déjà présentes dans le corps et principalement celles qui viennent s’y ajouter par l’alimentation. C’est pourquoi lors d’une maladie aiguë ou chronique (grippe, angine infection, gastro) il est indispensable de supprimer tous les produits laitiers afin d’en venir à la guérison. De plus, les graisses qui ne sont pas éliminés seront absorbées au niveau de l’intestin grêle, passant ainsi dans le sang, ce qui est particulièrement nocif. Les graisses ont une importance capitale pour le développement du cerveau et du système nerveux.
    Aucun lait d’origine animale ne protège l'homme contre les germes pathogènes et autres parasites. Bien au contraire, ils en favorisent tous la prolifération par modification du milieu digestif et intestinal qu’entraîne inévitablement leur absorption.
    Les facteurs toxiques du lait
    La vaccination n'empêche pas le passage d'autres toxines présentes dans le lait de vache
    Dans les cahiers de la nutrition «Médecine officielle», il est noté que nos chercheurs ont découvert dans le lait de vache une molécule hautement toxique pour l’homme. Des recherches ont été effectuées afin de retirer cette molécule du lait, au lieu d’en retirer tout simplement la vente.
    Avec tous ses divers procédés de pasteurisation, d'homogénéisation et de stérilisation UHT, le lait de vache perd ce qui, à la rigueur, pourrait nous aider à nous débarrasser assez vite de cette molécule toxique, c'est-à-dire ses enzymes.
    Les enzymes sont des facteurs d'assimilation intervenant par catalyse. Sous la chaleur des divers procédés de longue conservation et de protection, le lait de vache se défait de ses enzymes qui sont tous très sensibles et dont la survie est nulle à haute température.
    D’autant plus que dans la fabrication de certains fromages, et plus spécialement les fromages de hollande, l’ajout de tous les additifs conservateurs (polyphosphate, nitrate), sont très dangereux pour la santé de l’homme. Les phosphates ont une action inhibitrice sur la fixation du calcium, d’où le nombre croissant de personnes atteintes de spasmophilie, consommant du fromage ou des produits laitiers.
    Il est à noter, que les vaches subissent divers traitements (hormones, vaccins, antibiotiques). Elles sont alimentées par des produits forcés et traités qui transmettent une forte teneur en toxines dans le lait, ajoutant à tous les facteurs déjà énumérés un danger de plus pour la santé de l’homme

    Si nous devions prendre l’exemple des vaches laitières en France
    En 2008 ce sont 3 880 000 vaches qui ont produit 24 516 320 tonnes de lait en France. Cela correspond à plus de 6 300 kg par animal ! Pour parvenir à une telle production, rien de naturel. Depuis 50 ans, les vaches souvent de race Holstein, mais aussi normandes ou montbéliardes, ont été sélectionnées pour une production laitière toujours plus importante. Des 4 litres par jour nécessaires à l’élevage d’un veau, certaines vaches sont ainsi passées à près de 30 litres ! A l’origine de cette hyperproduction dont les ingénieurs de l’INRA sont si fiers, un facteur de croissance qui fait aussi que les vaches sont bien plus grosses qu’il y a 50 ans. La sélection génétique in vivo dans toute sa splendeur…

    Le lait serait-il dangereux pour la santé ?
    Les différentes intolérances au lactose et autres diabètes précoces identifiés chez les jeunes enfants consommateurs de lait industriel, le lait consommé en grande quantité serait source de problèmes de santé. Dans tous les cas, les arguments incitant à sa consommation sous des prétextes sanitaires seraient hautement fallacieux. 75% des humains ne digèrent pas le lait. En trop grande quantité, il abaisse notre niveau de vitamine D. Quant au calcium, l’eau, les légumes, les amandes en contiennent suffisamment… Si à cela on ajoute les dérives dans la qualité du lait liées à la sélection génétique et à l’IGF-1 semblable au facteur de croissance humain et qui aime induire la multiplication irraisonnée des cellules, on comprend que le lait pourrait rapidement devenir cancérigène

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