Larbi Amine - publié le le Samedi 2 Août 2014
Washington : Les indicateurs économiques classiques comme le taux de croissance ou le PIB, ne suffisent plus à évaluer la richesse globale réelle crée par une nation. A ce titre, la banque mondiale (BM) avait décidé de mettre à jour ses instruments de mesures en y intégrant de nouveaux indices d’évaluation.
En effet, dans une étude, intitulée ‘Where is the wealth of the nations? Measuring capital for the 21st century ’ et supervisée par Ian Johnson, vice président chargé du développement durable à la BM et François Bourguignon, vice président et Economiste en chef à la BM, l’institution de Bretton Woods, avait posé la question de la vraie richesse des nations, qui ne peut être résumée à la seule croissance économique empirique et tangible, seule à pouvoir apparaitre dans les tableaux des comptabilités nationales.
La Banque mondiale a braqué alors les spots sur une nouvelle génération d’indicateurs aussi cruciaux pour évaluer la richesse, que le taux de croissance ou le calcul du PIB. Il s’agit du capital immatériel qui a grande incidence sur le niveau de richesse de chaque pays.
Ainsi, dans son étude, BM a pris en compte pour chaque pays, l’évaluation de sa stabilité, sa performance économique, les niveaux de ses innovations, sa créativité culturelle et artistique, son environnement et la qualité de vie en son sein.
Le Maroc champion de sa région
En intégrant ces nouveaux instruments de mesures, à la table de calcul de la richesse, au Maghreb, le Maroc se dégage est de loin, comme étant la nation la plus riche.
Selon BM, le Maroc produit plus de richesse par habitant, que l’Algérie, l’Egypte ou la Tunisie. Ses performances se chiffrent à 22.965 dollars par habitant, ce qui est 7 fois supérieur aux estimations faites par la comptabilité nationale marocaine. L’Algérie et l’Egypte se retrouvent derrière le Maroc avec respectivement 18.491 dollars par habitant et 21.879 dollars par habitant.
BM estime dans son étude que le capital humain et la qualité des institutions formelles du royaume sont meilleurs que ceux des ses voisins. Son économie est classée dans la case des économies performantes. Elle affiche un taux d’intégration du capital immatériel de 78%, alors que la moyenne pour les économies développées est comprise entre 66 et 80%. Le Maroc est à ce titre, classé devant l’Egypte (67%) et la Tunisie (72%).
Selon les évaluations de la Banque Mondiale, la richesse globale du Maroc a progressé en dollars constant (2005) de près de 75% entre 2000 et 2013, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 4,4%. Le capital immatériel y a crû de près de 82% entre 2000 et 2013, soit un taux annuel de 4,7%. Sa part dans la richesse nationale a augmenté de 72,8% en 2000 à 75,7% en 2013.
Le poids du capital immatériel dans la richesse globale du Maroc est proche de celui atteint par les pays développés.
Lemag
Washington : Les indicateurs économiques classiques comme le taux de croissance ou le PIB, ne suffisent plus à évaluer la richesse globale réelle crée par une nation. A ce titre, la banque mondiale (BM) avait décidé de mettre à jour ses instruments de mesures en y intégrant de nouveaux indices d’évaluation.
En effet, dans une étude, intitulée ‘Where is the wealth of the nations? Measuring capital for the 21st century ’ et supervisée par Ian Johnson, vice président chargé du développement durable à la BM et François Bourguignon, vice président et Economiste en chef à la BM, l’institution de Bretton Woods, avait posé la question de la vraie richesse des nations, qui ne peut être résumée à la seule croissance économique empirique et tangible, seule à pouvoir apparaitre dans les tableaux des comptabilités nationales.
La Banque mondiale a braqué alors les spots sur une nouvelle génération d’indicateurs aussi cruciaux pour évaluer la richesse, que le taux de croissance ou le calcul du PIB. Il s’agit du capital immatériel qui a grande incidence sur le niveau de richesse de chaque pays.
Ainsi, dans son étude, BM a pris en compte pour chaque pays, l’évaluation de sa stabilité, sa performance économique, les niveaux de ses innovations, sa créativité culturelle et artistique, son environnement et la qualité de vie en son sein.
Le Maroc champion de sa région
En intégrant ces nouveaux instruments de mesures, à la table de calcul de la richesse, au Maghreb, le Maroc se dégage est de loin, comme étant la nation la plus riche.
Selon BM, le Maroc produit plus de richesse par habitant, que l’Algérie, l’Egypte ou la Tunisie. Ses performances se chiffrent à 22.965 dollars par habitant, ce qui est 7 fois supérieur aux estimations faites par la comptabilité nationale marocaine. L’Algérie et l’Egypte se retrouvent derrière le Maroc avec respectivement 18.491 dollars par habitant et 21.879 dollars par habitant.
BM estime dans son étude que le capital humain et la qualité des institutions formelles du royaume sont meilleurs que ceux des ses voisins. Son économie est classée dans la case des économies performantes. Elle affiche un taux d’intégration du capital immatériel de 78%, alors que la moyenne pour les économies développées est comprise entre 66 et 80%. Le Maroc est à ce titre, classé devant l’Egypte (67%) et la Tunisie (72%).
Selon les évaluations de la Banque Mondiale, la richesse globale du Maroc a progressé en dollars constant (2005) de près de 75% entre 2000 et 2013, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 4,4%. Le capital immatériel y a crû de près de 82% entre 2000 et 2013, soit un taux annuel de 4,7%. Sa part dans la richesse nationale a augmenté de 72,8% en 2000 à 75,7% en 2013.
Le poids du capital immatériel dans la richesse globale du Maroc est proche de celui atteint par les pays développés.
Lemag
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