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Le passionné de la révolution algérienne "Taniguchi "

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  • Le passionné de la révolution algérienne "Taniguchi "

    Le passionné de la révolution algérienne : Susumu Taniguchi

    J’ai été témoin de l’injustice et des atrocités commises en Algérie, et il était assez logique que « je soutienne la cause algérienne », nous déclara M. Susumu Tanigushi, au tout début de notre entretient avec lui, …un militant de la première heure pour la cause algérienne. Nous l’avons rencontré, dans la capitale japonaise, Tokyo, il se rappelle encore ses premiers pas en tant que militant, lui qui n’était âgé alors que de vingt ans.
    Il était étudiant en Langues Etrangères, à l’Université de Tokyo, au département français lorsqu’il a assisté à un rassemblement de solidarité avec la révolution algérienne, le 4 Juin 1957, à l’occasion de la tenue de la 10ème assemblée de l’Union nationale des syndicats autonomes des étudiants japonais. En 1958, le Front de libération nationale de l’Algérie (FLN) a décidé d’ouvrir un bureau en Extrême-Orient, et plus exactement à Tokyo. L’occasion était propice pour Tanigushi d’adhérer au projet.
    Il poursuit son récit en déclarant « j’ai commencé à publier des articles sur la révolution algérienne, dans le bulletin universitaire et le journal « Akahata », l’organe central du Parti communiste japonais, avant de prendre en charge le journal «Algeria News » (publié en Française et en Japonais), puis on m’a chargé de la traduction vers le Japonais, et des négociations avec les imprimeurs, de la correction et de l’édition.
    En Avril 1959, Susumu Tanigushi rejoint le quotidien « Yumiuri », le plus fort tirage des journaux du monde entier (10 millions exemplaires/jour), où il occupait le poste de correspondant de Paris, de Londres et de New York, avant de s’établir définitivement à Tokyo. Il enseigne actuellement à l’Université de « Keizen Iyogakun », et a publié plusieurs ouvrages.
    « Quand j’ai appris la signature des accords d’Evian, ce fût un jour mémorable, j’étais tellement rempli de joie que je peux encore la ressentir. Et mon rêve demeurait la visite l’Algérie indépendante, un rêve exaucé en 1971, lors d’une mission, en ma qualité de journaliste, visant à rechercher des informations. C’était pour la rubrique internationale du journal, et il s’agissait d’Alger, devenu alors la Mecque des mouvements révolutionnaires dans le monde », se rappelle notre interlocuteur.
    Susumu Tanigushi dit être fier de la médaille du mérite, qui lui a été décernée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en 2005, en guise de reconnaissance pour ses positions en faveur de la guerre de libération, et de ses efforts pour faire parvenir l’écho du mouvement national à l’extrême Orient.



    2006-11-01
    Par Ali Djerri

  • #2
    Je viens de l'apprendre, donc un Japonais a aidé la révolution !
    comme quoi les amis de l'algerie sont la ou on les attend le moins.
    on peut dire merci a monsieur Susumu Taniguchi.

    Commentaire

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