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Sanctions contre la Russie : à qui elles font plus mal ?

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  • Sanctions contre la Russie : à qui elles font plus mal ?

    Igor Siletski

    Par La Voix de la Russie | Les sanctions de l’Occident contre la Russie sont « juridiquement nulles », commente-t-on à Moscou les récentes décisions de Bruxelles.

    L’Union Européenne a voté mercredi une nouvelle série de mesures visant l’économie russe, tandis que de nouveaux noms sont venus allonger la « liste noire ». Les entrepreneurs européens n’éprouvent pas d’enthousiasme à l’annonce des démarches de Bruxelles, ils commencent à calculer leurs pertes. Alors que certains pays, notamment, les Etats baltes craignent un écroulement de leurs économies nationales.
    La Pologne pourra en souffrir le plus, considère l’expert polonais dans la sphère énergétique Andrzej Szesniak.
    « Cela s’explique par le fait que nous avons un très grand chiffre d’affaires avec la Russie. Le secteur gazier et pétrolier peut subir les plus grandes pertes. Car il avait été conçu et orienté vers la coopération d’abord avec l’URSS, et maintenant avec la Russie. En échange de nos services dans le bâtiment nous achetions à la Russie du pétrole et du gaz à un bon prix. Cela était et reste à ce jour un bon fondement pour notre coopération. S’il fallait à présente renoncer à l’achat du pétrole russe, les raffineries polonaises auraient perdu beaucoup au regard de leur compétitivité. »
    Le comportement des voisins de l’UE est significative à cet égard. La Suisse neutre et la Norvège n’ont même pas pensé à se rallier à la décision politique de Bruxelles. Et cela en dépit des recommandations « polies mais pressantes » données par l’Allemagne à Zurich et à Oslo de soutenir l’UE.
    Pourquoi, donc, malgré des pertes évidentes pour elle l’Europe continue de se faire mener par la bride par Washington ? C’est une politique consolidée de l’Occident, dont le plan global, l’objectif est de ne pas permettre à la Russie de lever la tête, est convaincu Valéry Piakine, expert du Fonds des technologies conceptuelles.
    « La politique de l’Europe et de toutes les unions européennes, quelles qu’elles ne soient, est toujours dirigée contre la Russie. Aussi en allant dans le sillage américain de sanctions antirusses, l’Europe reste dans la logique de sa politique durable, vieille de nombreux siècle. »
    En effet, des pertes économiques sont rien à côté de l’hégémonie mondiale. Le grand but de l’Occident est de détruire la souveraineté de la Russie, considère l’écrivain Nikolaï Starikov, coprésident du parti « Grande Patrie ».
    « L’Occident a mis le cap sur la destruction de la Russie comme Etat souverain. Ici deux variantes existent. Soit à la place de la Russie l’Occident obtiendra un Etat rappelant la Russie de M. Eltsine du début des années 90 du siècle passé – avec des ministres qui diront toujours « oui », donneront les richesses nationales. Soit, d’après le plan de l’Occident, la Russie cessera d’exister en tant qu’un Etat uni, en se transformant dans un conglomérat de petits Etat entre guillemets « libres et démocratiques ».
    En somme, sous le couvert de bons objectifs « de défendre la souveraineté et l’intégrité de l’Ukraine », l’Occident cherche à éliminer de l’arène mondiale un concurrent. Comme le remarquent des hommes politiques russes, certains leaders occidentaux – et en premier lieu aux Etats-Unis – se veulent des juges, désignant au gré de leur fantaisie des coupables et pénalisant des pays et des peuples entiers. Et ils ne sont pas du tout gênés par le fait que de telles questions échappent à leur juridiction nationale.
    Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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