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Les Irlandais investissent deux milliards de dollars en Algérie

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  • Les Irlandais investissent deux milliards de dollars en Algérie

    Petroceltic International, société d'exploration et de production pétrolière et de gaz irlandaise portée sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, se prépare à lancer un investissement de 2 milliards de dollars en Algérie avant la fin de cette année. L'investissement, estime les analystes, sera l'un des plus grands jamais entrepris par une société irlandaise à l'étranger et s'inscrit désormais aux côtés de banques comme la CRH et Smurfit qui ont investi des milliards de dollars à l'étranger.

    Si la société irlandaise avait déjà communiqué dans le passé sur les détails de ce plan sans jamais évoquer la dimension de l'investissement, les premières informations font état du voyage, la semaine dernière, du patron de Petroceltic, Brian O'Cathain, en Algérie pour des réunions avec les responsables énergétiques algériens.

    Petroceltic supervisera ainsi les dépenses de 2 milliards de dollars dans le projet de gaz Ain Tsila dans sud de l'Algérie pour son propre compte et pour le compte de ses deux partenaires, l'Italien Enel et la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, Petroceltic restant l'opérateur de la licence. En février dernier, rappelons-le, Petroceltic avait signé un accord à Alger pour vendre à Sonatrach 18,4% de ses parts dans le projet.

    En effet, et usant de son droit de préemption institué par la loi de Finances complémentaire 2009, Sonatrach avait notifié en octobre 2013, à la société irlandaise son intention de récupérer les actifs que Petroceltic voulait céder depuis près d'une année, dans le cadre du projet de développement du gisement de gaz de condensat de Aïn Tsila, dans le bassin d'Illizi. Sonatrach a réagi par rapport à l'intention de Petrocelic de céder les mêmes parts à l'indien Oil India Ltd, avec qui il était en pourparlers en juillet 2013 pour 170 millions de dollars.

    L'accord finalisé permettait à Sonatrach de récupérer plus de 18% des actifs du contrat de partage de production. Elle a ainsi vu ses parts augmenter à 43,375%, devenant ainsi le principal actionnaire devant Petroceltic avec 38,25%, qui perd sa position d'actionnaire majoritaire, et enfin l'italien Enel et ses 18,375%. Les détails de l'accord portent sur un paiement d'avance de 20 millions de dollars sur un montant global de 140 millions de dollars pour les actifs cédés, en plus de deux paiements de 10 millions de dollars chacun, conditionnés par des objectifs de production et les étapes de réalisation technique du projet de développement. En 2011, Petroceltic avait déjà cédé plus de 18% de ses parts à l'Italien Enel, l'associant ainsi à la licence d'exploration du périmètre d'Irazène, obtenue en avril 2005, dans le cadre duquel est développé le gisement de Aïn Tsila où a été découvert le gaz en 2009. Rappelons que le permis en question a une validité de 30 ans et que l'entrée en fonction du gisement est prévue pour 2017. Le plan de développement qui prévoit, entre autres, le forage de plusieurs puits et la réalisation d'une usine de traitement de gaz, table sur la production de 3,5 milliards de mètres cubes de gaz par an, soit une production globale de 60 milliards de mètres cubes. Le potentiel du gisement concerne également 108 millions de barils de gaz de pétrole liquéfié et 67 millions de barils de condensat. Sonatrach qui devra assurer le transport du gaz attendra la construction d'un pipeline de 95 kilomètres à rattacher au réseau algérien principal de transport de gaz.

    le Quotidien d'oran
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون
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